dimanche 20 janvier 2013

Colonisation

La colonisation française de l'Afrique René Vautier, Afrique 50

Ce film a été réalisé en 1950, c'est le premier film de René Vautier. Au départ, il s'agissait d'une commande de la Ligue de l'enseignement destinée à montrer aux élèves la mission éducative de la France dans ses colonies. Mais une fois en Afrique, René Vautier est révolté par la réalité il décide d'en témoigner dans son film. Le film sera interdit pendant plus de quarante ans, censuré par le gouvernement français, qui a tenté de l'étouffer par tous les moyens, jusqu'en 1990. Il vaudra à René Vautier plusieurs mois de prison.

Le Mali, encore une guerre humanitaire ?

Une intervention de Michel Collon, la voix de la vérité en deux parties.




 

Et je ne serais pas surprise qu'on démontre le rôle des services secrets français dans la prise d'otage de In Amenas. Ce serait bien dans la ligne habituelle des occidentaux. Attendons la suite.

samedi 19 janvier 2013

Laurent LOUIS, député belge.


Député Belge s'oppose à la guerre au Mali et... par centre-zahra-france

Le député indépendant belge Laurent LOUIS s'oppose, seul contre tous les autres parlementaires, à la participation de la Belgique à la guerre au Mali. Il dénonce la manipulation internationale, le mensonge de la lutte anti-terrorisme, le soutien des Occidentaux aux djihadistes en Libye, Tunisie et Syrie et dévoile les véritables raisons de cette opération militaire néo-colonialiste.

On ne peut que lui souhaiter bonne chance car, soit on va le faire passer pour un fou, soit, comme Coluche ou, plus récemment Nigel Farage, il risque d'être victime d'un regrettable accident. C'est l'usage dans nos "démocraties".

Malgré tout, je déplore que des voix comme celle-ci ne s'élèvent pas en France parmi nos dégénérés politiques au service des intérêts bassement matérialistes de quelques uns, parce que qu'est-ce que ça fait du  bien !

mardi 15 janvier 2013

Degré...

la photo du mois.

Il va sans dire que pour un sujet comme celui-là, une photo sans un mot, ça devient une devinette, avec un degré d'opacité plus ou moins fort selon le degré choisi.

Mon degré, c'est le degré d'obéissance. Je ne saurais mieux le représenter que dans son absolu, l'obéissance ultime, jusqu'à la mort.



La société est basée sur l'obéissance . Nous sommes conditionnés dès l'enfance à obéir parfois jusqu'à la soumission. Cette tendance à la soumission fait taire en nous le sens de la responsabilité personnelle et malmène l'éthique. En écrivant ces mots, je pense particulièrement aux expériences de Stanley Milgram sur le degré de soumission à une autorité.

Au delà des notions de patrie et de liberté à qui on a fait porter le sacrifice de plusieurs générations au XXème siècle, comment ne pas se demander, en prenant du recul, à quoi ont servi ces massacres ? La situation est-elle plus brillante à présent ? Y a t-il moins de guerres ? Non, il y en a autant mais elles ne disent pas leur nom. On fait croire aux populations que les agressions colonialistes sont des interventions humanitaires. Le mot "guerre" n'est plus prononcé et les soldats sont des professionnels de l'obéissance qui se taisent.

Ceux-ci, tués entre 1914 à 1918, se sont tus à jamais, et je suis tentée de remplacer aujourd'hui le nom des blogueurs dans le pavé par ceux des enfants du Palais massacrés lors de la première guerre mondiale. Car l'obéissance, il faut dire que ce n'est pas ma tasse de thé. Les voici donc :

GLEHELLO J.M., GALENNE Auguste, LE DUIGOU Pierre, BANET J.M., COSMA Emile, HERIOT Adolphe, PUREN Joseph, SCHEFFER Marcel, AUDIC Armand, BARTHE Gaston, LE GRAND Alexandre, MILON Félix, THOMASIC Louis, GRANGER Zacharie, GALLO Léon, LEQUER Pierre, MIZON Jean-Louis, LORCY René, DE CHERANCE Auguste, PORTUGAL Joseph, QUEREL Louis, CARIO Félix, LE LEUCH Armand, GRANGER Félix, GUILLOU Henri, PIERRE Paul, LOREAL Benjamin, ILLIAQUER Charles, QUEREL Henri, POEDRAS Joseph, BERTHO Auguste, SAMZUN Benoni, GALLENNE Paul, ILLIAQUER Marcel, GOURDIN Auguste, SAMZUN Ferdinand, ARVOIR Marcel, LANCO Félix, ILLIAQUER Auguste, ROHAN Paul, LEDOUX Louis, FRESIGNE André, HOUCHOUA Victor, FECHANT Augustin, PERRUCHOT Joseph, MAUGER Marcel, GUEGAN Auguste, LE LEUCH Augustin, LE GALLO Charles, BERNERY Félix, CONAN Paul, BARBU Ernest, BELZE Emile, LE THIEC Louis, ALANIC Albin, MAHE Joachim, JARNY Charles, LE DEVEHAT Gustave, LE DU Adrien, JOUAN Paul, MAHEO Mathurin, GALLO Benoit, GAUILLAUME Alexandre, BRUNET Félix, LUCAS Francis, GRANGER Jules, DUBARD Auguste, BERTHO Louis, MATELOT René, LE PORT Albert, RUELLO François.

Ce ne sont pas que des noms, c'étaient des êtres humains comme nous. Pensez-y. Les journées du souvenir, ce ne sont pas seulement des jours fériés supplémentaires. Je remercie donc ceux d'entre vous qui ont lu ces noms.

Pour finir sur la désobéissance, je propose en supplément, une vidéo sur le sujet dont les images sont empruntées (encore, me direz-vous...) au film "la Chute" d'Oliver Hirschbiegel.

 

Et pour rendre à César ce qui lui appartient, voici la scène, en français pour une meilleure compréhension, mais je dois reconnaître que l'allemand, pour le pétage de plombs anti-désobéissance, ça rend quand même bien mieux.



Vous voulez quand même le pavé de liens ? Bon, ça ne coûte rien, alors...

100driiine, A&G, Agrippine, A'icha, Akaieric, Alban, Alexinparis, Alice Wonderland, Angélique, Anne, Anne Laure T, Annick, Arwen, Ava, Batilou, Bestofava, Blogoth67, Calamonique, Cara, Carnets d'images, Caro, Carole In Australia, Caterine, Cathy, Cekoline, Céliano, Céline in Paris, Cessna, oui !, Champagne, Cherrybee, Chris et Nanou, Christeav, Coco, Cocosophie, Cook9addict, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dame Skarlette, David et Mélanie, DelphineF, Djoul, Dorydee, Dr. CaSo, E, El Padawan, Eloclemence, EloFFort, Eurydice, Fanfan Raccoon, Filamots, Flo, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Gizeh, Guillaume, Happy Us, Hibiscus, Isaquarel, J'adore j'adhère, Jean Wilmotte, Josiane, Julie, Juriste-in-the-city , Kob, Krn, Kyoko, La Fille de l'Air, La Flaneuse, La Messine, La Papote, La Parigina, LaGodiche, Laure, Laurent Nicolas, Lauriane, Lavandine, Le Mag à lire, Les bonheurs d'Anne & Alex, Les petits supplices !, Les voyages de Lucy, Les voyages de Seth et Lise, Leviacarmina, LisaDeParis, Lo, Louisianne, Lucile et Rod, Lyonelk, M, magda627, Maïder, Mamysoren, Mara Bunta , Marion, Marmotte, Mclw, Melting Pot, Mgie les bons tuyaux, Mimipetitesouris, Misscarone, Mistinguett, N, Nana, Nataru, Nathalie, Nicky, Nikit@, Nora, Olivier, Ori, Pat Québec, Petite Marie, Photo Tuto, Pilisi, Renepaulhenry, Sébastien, Sephiraph, Shandara, Sinuaisons, Skipi, Solveig, Sophie Rififi, Stephane08, Supalisa, Tambour Major, Testinaute, Thalie, The Mouse, The Parisienne, Titem, Un jour une rencontre, Une niçoise, Valentine, Vanilla, Violette, Virginie, Viviane, Xavier Mohr, Xoliv', Zaza, Nadezda.

lundi 14 janvier 2013

Projet open source pour l'environnement

Bravo, on aimerait rencontrer plus souvent des initiatives de ce genre, dont la motivation n'est pas le profit, mais la meilleure technologie pour l'environnement.




La vidéo est parfois un peu capricieuse, mais ça vaut le coup d'aller jusqu'au bout.

Enfant blessé à l'école

Et voilà ! Ça recommence.
Ce matin, ma petite fille a été victime d'un accident à l'école. C'est la deuxième fois depuis le début de l'année scolaire.
En théorie - je devrais souligner ce mot - l'école doit appeler les pompiers et faire une déclaration d'accident.
En pratique, ce n'est jamais fait, parce que ça ferait baisser les statistiques de l'établissement. On croit rêver, mais c'est la réalité.
L'école n'a donc pas appelé les pompiers et a seulement téléphoné pour qu'on vienne la chercher.
Alors je le demande, officiellement : A quoi servent les nombreux formulaires qu'on nous fait remplir en début d'année et qui autorisent justement les chefs d'établissements à agir en lieu et place des parents ?
Pourquoi faut-il menacer les enseignants pour qu'ils fassent ces déclarations ? Lorsqu'elles sont faites, ces déclarations sont envoyées à l'inspection académique mais on ne vous en donne pas de copie. C'est un document interne, c'est votre enfant, mais ça ne vous concerne pas.

Image RFI
Compte tenu des circonstances, j'ai demandé conseil à une personne que je connais, enseignante en primaire, pour savoir quelle était la meilleure façon de procéder pour concilier les délais des administrations avec les exigences des assureurs qui n'accordent que cinq jours. En discutant au sujet des accidents, elle a dit certaines choses extrêmement révélatrices, comme cette petite phrase qui lui a sans doute parue anodine : "Si on devait appeler les pompiers à chaque fois qu'un enfant se blesse, on n'en finirait pas, ça arrive sans cesse". Alors, ainsi, des enfants se blessent tous les jours à l'école ? On est content de l'apprendre. On nous rebat les oreilles de la prévention des accidents domestiques, mais qu'en est-il à l'école ?

Les enseignants et le personnel d'encadrement ne sont pas médecins, ils n'ont donc pas à apprécier ou non la gravité d'une blessure. Seuls peuvent le faire des personnes formées pour ça. Même si ça ne semble pas grave, Il vaut mieux appeler les pompiers pour pas grand-chose que de passer  à côté de quelque chose qui aura des conséquences.
L'une de mes filles, victime d'un accident grave en 6ème a du être hospitalisée parce qu'une surveillante l'avait tirée par le bras vers le haut pour la relever. Le bras était cassé. Il a fallu remettre tous les os en place sous anesthésie générale. Malgré mes demandes réitérées, il n'a pas été fait de déclaration d'accident par le chef d'établissement car, au vu de ses plaintes, ils l'ont renvoyée seule à la maison, le bras pendant. Malgré le grand nombre de personnes présentes dans le couloir, y compris des enseignants, personne n'avait soit-disant vu l'accident qui s'est produit au retour de la récréation au moment d'entrer en classe. Je sais à présent qu'il faut porter plainte auprès de la gendarmerie. Une vraie plainte et non seulement une main courante qui ne donne rien. Mais, on hésite malgré tout à donner un coup de pied dans la fourmilière, car les représailles existent et ce sont encore les enfants qui en sont victimes.

Alors, certains demandent qu'on évite le stress aux passagers en cas de naufrage d'un paquebot de croisière, et bien moi, je demande qu'on évite à nos enfants d'être blessés dans un endroit où ils sont obligés d'aller par la loi, et à "l'Ecole" - je mets une majuscule pour désigner l'institution et non le bâtiment, comme pour l'Eglise - de bien vouloir rompre la loi du silence qui entoure ce qui se passe entre leurs murs. On sait que ça ne fonctionne pas bien, qu'il y a des accidents, que les enfants sont mal encadrés, que les enseignants sont à bout de nerfs et que malgré tout ils forment, comme les Romains, la tortue contre les parents de leurs élèves, s'envoyant à tort et à travers la faute les uns sur les autres au lieu de collaborer pour le bien être de tous. C'est aussi ce que les parents souhaitent, car ils sont exaspérés de rencontrer ce mur, cette omerta permanente, cette coalition qui ne peut que paraître mafieuse tant elle est peu transparente dans son fonctionnement.

dimanche 13 janvier 2013

Le Figaro 13/01/2013

Lire l'article du Figaro

Enfin un article intelligent qui pose les vrais problèmes en matière de sécurité maritime !

Jusqu'à présent, les media avaient mis l'accent sur les responsabilités des uns et des autres, les victimes et leurs familles qui demandaient réparation et la crainte d'une pollution du fait de la dégradation de l'épave. Tout sur les conséquences de l'accident, rien ou presque sur les causes.
Alors bien sûr, on me répondra que le capitaine a été mis en garde-à-vue et en examen ainsi que d'autres personnes qu'on estime avoir une part de responsabilité dans la gestion de cette croisière, mais qui a parlé de la conception de ces navires qui défient les lois de l'équilibre avec des empilages de ponts à qui en mettra le plus et un tirant d'eau de plus en plus faible pour pouvoir accéder aux ports ?
Dans le boxe des accusés, auprès du personnel navigant, à qui il est vraiment facile de faire porter le plus large chapeau, j'aimerais voir les concepteurs de ces immeubles flottants, ainsi que les autorités qui autorisent leur mise à l'eau. Car ce sont eux les véritables responsables de cette tragédie, avec la compagnie qui ne pouvait ignorer les risques.

Jacques Loiseau, président de l'AFCAN (Association Francaise des Capitaines de Navires) :
"Nous attirons régulièrement l'attention des milieux maritimes sur cette dérive vers le gigantisme, même dans les meilleures conditions, avec une telle taille, on ne saura jamais sauver tout le monde"

Andrew Linington, porte-parole du syndicat international des transports maritimes Nautilus :
"La conception de ces navires a été extrapolée sur celle de bateaux plus petits. Ils ont des côtés élevés, un faible tirant d'eau et sont très difficiles à manœuvrer dans les vents forts. Nous pensons que beaucoup de principes de sécurité de base ont été laissés de côté pour maximiser les revenus."

l’Institut Français de la mer (IFM) a réuni au cours des années 2008 et 2009, un groupe de travail chargé d'étudié les problèmes liés au gigantisme des navires avec des professionnels qualifiés. Leur rapport, en pdf.

Enfin, l'amiral Yves Lagane, président de la SNSM (Société nationale de sauvetage en mer)
"Le naufrage du Costa Concordia,  transportant 4 229 personnes, a été à deux doigts d’être l’un des accidents maritimes les plus meurtriers de tous les temps. Les Sauveteurs en Mer comme les concepteurs de ces navires géants s’accordent à le dire: un tel navire ne peut être évacué en urgence en mer. Les exercices d’évacuation de navires à passagers organisés régulièrement avec des transports de quelques centaines de passagers nous le prouvent."

Il serait également temps de dire à toutes ces personnes, qui se considèrent surtout comme des victimes de la désorganisation de l'équipage du Costa Concordia, que même si nous ne doutons pas du traumatisme vécu pendant son évacuation, elles sont montées de leur plein gré sur ce navire et que leur destination finale n'était aucun des ports visités mais le navire lui-même, qu'il ne s'agissait pas tant d'un moyen de transport que d'un complexe hôtelier de luxe et que même si on ne la voit pas, la mer est tout de même l'élément le plus important d'une croisière.
Dans nos sociétés hyper-assurées contre tous les risques, on a oublié qu'avant les autres, nous sommes responsables de nos vies. Le transport maritime est le plus sûr qui soit, avant les transports aériens, qui ne laissent que peu de chances aux passagers lors d'une catastrophe, et loin devant les transports terrestres qui font des morts à longueur de temps, ce qui ne nous empêche pas de les emprunter tous les jours.

mardi 8 janvier 2013

L'ONU, jouet de l'OTAN

"Le conseil de sécurité de l’ONU donne son accord pour une intervention militaire au Mali" 

Ben voyons ! Ils vont nous la refaire comme en Libye !

Tout en utilisant Al-Qaïda comme un auxiliaire de leur politique impérialiste ailleurs, les puissances de l’OTAN citent la menace d’Al-Qaïda au Mali comme levier pour y organiser une intervention et approfondir le contrôle impérialiste sur toute l’Afrique de l’Ouest.

Un article sur le sujet se trouve sur le site de mondialisation.ca, vous pouvez le lire ICI.

lundi 7 janvier 2013

Expérience

Pour répondre à une remarque qui m'a été faite récemment, c'est vrai, je ne parlais plus tellement des évènements du 11 septembre 2001 sur le défouloir ces derniers temps. La raison principale est que la plupart des personnes que je fréquente sont d'accord avec moi sur ce sujet et que je n'ai donc pas à argumenter pour les informer. Malgré tout, il parait qu'il reste des accros aux media officiels qui en sont restés à la théorie de l'attentat fomenté par Oussama Ben Laden depuis une grotte rudimentaire en Afghanistan. Alors je leur dédie cette expérience, menée par Jonathan H. Cole, ingénieur du génie civil.