Drôle de machine, au singulier ou au pluriel, thème choisi par Amartia
Malgré ses grandes pattes, cette araignée de cimetière n'avance qu'au pas. C'est une excavatrice. Elle creuse les fosses rapidement mais il lui faut un conducteur expérimenté pour l'installer. Celle-ci se relève d'une galipette dans le bas du cimetière de Saint-Aquilin de Pacy. Victime d'un problème d'équilibre, elle avait les pattes en l'air lors de l'enterrement. Une façon comme une autre de distraire le convoi...
D'autres drôles de machines ici :
Akaieric, Alexinparis, Amartia, Aude, Betty, Blogoth67, Brindille, Cara, Christophe, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dr. CaSo, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, FerdyPainD'épice, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Jakline, Josiane, Julia, Krn, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lilousoleil, magda627, Mamysoren, Marie-Paule, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanie, Nanouk, Nicky, Pat, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, Who cares?, Xoliv', écri'turbulente.
mardi 15 janvier 2019
dimanche 13 janvier 2019
Costa Concordia, 7 ans déjà.
Il y a sept ans, le navire de croisière Costa Concordia, exploité par Costa, du groupe Étatsunien Carnival, chavirait à quelques mètres du rivage de l'île italienne de Giglio.
Je ne comptais pas publier sur le sujet cette année, mais des petits malins ont cru intelligent de ressortir une vieille vidéo poussiéreuse pleine de mensonges, en faire une copie et la poster sur youtube avec un titre putaclic laissant croire que c'était de nouvelles révélations.
Alors moi-aussi, je vais exhumer de vieilles infos, et à commencer, les erreurs, oublis ou mensonges de la presse.
Voici ce qu'on pouvait trouver dans la presse dans les jours qui ont suivi :
Commentaire :
1 - Le trajet de la croisière.
On dirait une pub Costa pour ses croisières à bas prix. Je suis étonnée qu'ils n'aient pas ajouté le tarif. Imaginons que tout le monde ait compris que ce soit pour situer l'endroit de l'accident. La Méditerranée, avec des Français à bord, ça intéresse beaucoup plus que des centaines de morts à l'autre bout du monde.
Le trajet est faux,
l'heure du premier accident aussi
le phare indiqué n'existe pas.
Il n'y a à Giglio Porto que deux balises de port, verte et rouge, dont les lampes ne font que signaler le bout des jetées.
On peut voir la rouge au premier plan devant le navire et constater qu'elle n'a rien d'un phare.
2 - Le Costa Concordia.
En bonne place au centre, les dimensions du navire et son coût. Il faut le savoir, c'était un très gros bateau qui avait coûté très cher.
3 - L'accident.
La première erreur est dans le titre. Il n'y a pas eu un accident mais deux et ça, personne ne vous le dit car pour faire porter un gros chapeau au commandant du navire, il fallait que ce soit un seul sinistre et on va voir comment.
On commence par le bilan et on souligne les morts en gras. C'est bien, les morts, ça fait vendre.
Le n°1 est vrai. Le navire a heurté de côté un récif immergé. C'était le premier accident.
Le n°2 exagère la brèche. Elle n'est pas de 70 mètres mais de 43,5 mètres. Les compartiments prétendument étanches 4, 5, 6 et 7 sont touchés, dont celui des moteurs et celui des génératrices, ce qui explique la perte de propulsion et le black out.
Le n°3 parle de panique et c'était bien le cas. La plus grande partie de l'équipage, indonésien et sous-payé, ne comprenait pas la langue de travail à bord, qui était l'italien et à peine quelques mots d'anglais. Ils n'avaient pas reçu de formation et se sont précipités dans les chaloupes de sauvetage, invitant les passagers à rejoindre leurs cabines. Ils ont d'ailleurs été décorés pour leur courage et ce n'est malheureusement pas une plaisanterie.
Quelques passagers bien intentionnés ont évoqué le naufrage du Titanic, sans doute pour entretenir le moral de ceux qui ne trouvaient pas de place dans les chaloupes, les radeaux de survie n'ayant pas été utilisés, à l'exception de quelques uns.
J'ajoute un numéro 4.
Alors que l'évacuation touchait à sa fin et qu'un aller retour de chaloupes avait été organisé du côté tribord, le navire a chaviré. C'était le second accident. L'eau s'était répandue dans les ponts inférieurs du fait de portes étanches non réglementaires. Ça non plus, la presse n'en a pas parlé. Forcément, car ce simple fait rendait le navire impropre à la navigation car la réglementation exige qu'en mer, les compartiments étanches soient fermés pour garder une bonne flottaison le maximum de temps. Il fallait détourner l'attention de façon à ce qu'on ne parle pas trop du navire et on a inventé la fable du capitaine qui quitte son navire avant tout le monde, un scandale exploité par la presse, car le scandale, c'est comme les morts, ça fait vendre.
Je ne connais pas personnellement Francesco Schettino et je n'ai aucun autre intérêt dans cette histoire que de montrer que, comme d'habitude, les puissants entre eux peuvent avoir des arrangements là où la justice est impitoyable avec les "pions" avec lesquels ils jouent comme sur un échiquier.
Une belle technique de communication, mais mensongère a été le coup de fil très médiatisé entre le capitaine Gregorio de Falco, censé surveiller les navires depuis Livourne, qui n'avait rien vu, et le commandant du Costa Concordia, au cours duquel le premier s'est permis de proférer des grossièretés indignes d'un militaire. Il en avait reçu l'ordre et n'a pas désobéi. Il a été "remercié" par une mutation dans un placard, pour faire comme si sa hiérarchie désapprouvait.
Sachez-le, ce coup de fil a été préparé entre ce capitaine impoli et un procureur avec des infos obsolètes car au moment de ce coup de fil, le navire était déjà couché. L'échelle de corde par laquelle il invitait F. Schettino à remonter sur son navire était sous l'eau depuis une heure et ce dernier n'avait quitté le navire qu'au moment du chavirement. Il y a des témoins, des documents photographiques et vidéo et même la presse a publié des images sur lesquelles on peut constater que le canot du capitaine, le premier à tribord, est encore à sa place juste avant que le navire bascule. En voici une :
Vous le savez, les media font la pluie et le beau temps chez 99% des personnes qui les lisent alors ouvrez les yeux. Sur l'image ci-dessus, le canot du capitaine est le premier à droite de l'image, le canot rouge. Au moment de la photo, le capitaine est en train de décoincer la chaloupe du fond qui était maintenue par son bossoir qui menaçait de la faire couler. C'était quelques minutes avant que le navire bascule. S'il ne s'était pas posé sur le rocher en pente, le Costa Concordia, qu'on voit se remplir d'eau à a poupe, aurait coulé le nez en l'air en se retournant. Ce qui justifiait parfaitement ce commentaire :
Je vous rappelle que le capitaine Francesco Schettino a été condamné à 16 ans et 1 mois de prison. Costa, par contre, a été remboursé intégralement par les assurances pour la perte de son navire inapte à la navigation.
L'équipage aussi, avait des gilets jaunes, il les a mal utilisés.
Selon que vous serez puissant ou misérable
Jean de la Fontaine.
Je ne comptais pas publier sur le sujet cette année, mais des petits malins ont cru intelligent de ressortir une vieille vidéo poussiéreuse pleine de mensonges, en faire une copie et la poster sur youtube avec un titre putaclic laissant croire que c'était de nouvelles révélations.
Alors moi-aussi, je vais exhumer de vieilles infos, et à commencer, les erreurs, oublis ou mensonges de la presse.
Voici ce qu'on pouvait trouver dans la presse dans les jours qui ont suivi :
Commentaire :
1 - Le trajet de la croisière.
On dirait une pub Costa pour ses croisières à bas prix. Je suis étonnée qu'ils n'aient pas ajouté le tarif. Imaginons que tout le monde ait compris que ce soit pour situer l'endroit de l'accident. La Méditerranée, avec des Français à bord, ça intéresse beaucoup plus que des centaines de morts à l'autre bout du monde.
Le trajet est faux,
l'heure du premier accident aussi
le phare indiqué n'existe pas.
Il n'y a à Giglio Porto que deux balises de port, verte et rouge, dont les lampes ne font que signaler le bout des jetées.
On peut voir la rouge au premier plan devant le navire et constater qu'elle n'a rien d'un phare.
2 - Le Costa Concordia.
En bonne place au centre, les dimensions du navire et son coût. Il faut le savoir, c'était un très gros bateau qui avait coûté très cher.
3 - L'accident.
La première erreur est dans le titre. Il n'y a pas eu un accident mais deux et ça, personne ne vous le dit car pour faire porter un gros chapeau au commandant du navire, il fallait que ce soit un seul sinistre et on va voir comment.
On commence par le bilan et on souligne les morts en gras. C'est bien, les morts, ça fait vendre.
Le n°1 est vrai. Le navire a heurté de côté un récif immergé. C'était le premier accident.
Le n°2 exagère la brèche. Elle n'est pas de 70 mètres mais de 43,5 mètres. Les compartiments prétendument étanches 4, 5, 6 et 7 sont touchés, dont celui des moteurs et celui des génératrices, ce qui explique la perte de propulsion et le black out.
Le n°3 parle de panique et c'était bien le cas. La plus grande partie de l'équipage, indonésien et sous-payé, ne comprenait pas la langue de travail à bord, qui était l'italien et à peine quelques mots d'anglais. Ils n'avaient pas reçu de formation et se sont précipités dans les chaloupes de sauvetage, invitant les passagers à rejoindre leurs cabines. Ils ont d'ailleurs été décorés pour leur courage et ce n'est malheureusement pas une plaisanterie.
Quelques passagers bien intentionnés ont évoqué le naufrage du Titanic, sans doute pour entretenir le moral de ceux qui ne trouvaient pas de place dans les chaloupes, les radeaux de survie n'ayant pas été utilisés, à l'exception de quelques uns.
J'ajoute un numéro 4.
Alors que l'évacuation touchait à sa fin et qu'un aller retour de chaloupes avait été organisé du côté tribord, le navire a chaviré. C'était le second accident. L'eau s'était répandue dans les ponts inférieurs du fait de portes étanches non réglementaires. Ça non plus, la presse n'en a pas parlé. Forcément, car ce simple fait rendait le navire impropre à la navigation car la réglementation exige qu'en mer, les compartiments étanches soient fermés pour garder une bonne flottaison le maximum de temps. Il fallait détourner l'attention de façon à ce qu'on ne parle pas trop du navire et on a inventé la fable du capitaine qui quitte son navire avant tout le monde, un scandale exploité par la presse, car le scandale, c'est comme les morts, ça fait vendre.
Je ne connais pas personnellement Francesco Schettino et je n'ai aucun autre intérêt dans cette histoire que de montrer que, comme d'habitude, les puissants entre eux peuvent avoir des arrangements là où la justice est impitoyable avec les "pions" avec lesquels ils jouent comme sur un échiquier.
Une belle technique de communication, mais mensongère a été le coup de fil très médiatisé entre le capitaine Gregorio de Falco, censé surveiller les navires depuis Livourne, qui n'avait rien vu, et le commandant du Costa Concordia, au cours duquel le premier s'est permis de proférer des grossièretés indignes d'un militaire. Il en avait reçu l'ordre et n'a pas désobéi. Il a été "remercié" par une mutation dans un placard, pour faire comme si sa hiérarchie désapprouvait.
Sachez-le, ce coup de fil a été préparé entre ce capitaine impoli et un procureur avec des infos obsolètes car au moment de ce coup de fil, le navire était déjà couché. L'échelle de corde par laquelle il invitait F. Schettino à remonter sur son navire était sous l'eau depuis une heure et ce dernier n'avait quitté le navire qu'au moment du chavirement. Il y a des témoins, des documents photographiques et vidéo et même la presse a publié des images sur lesquelles on peut constater que le canot du capitaine, le premier à tribord, est encore à sa place juste avant que le navire bascule. En voici une :
Vous le savez, les media font la pluie et le beau temps chez 99% des personnes qui les lisent alors ouvrez les yeux. Sur l'image ci-dessus, le canot du capitaine est le premier à droite de l'image, le canot rouge. Au moment de la photo, le capitaine est en train de décoincer la chaloupe du fond qui était maintenue par son bossoir qui menaçait de la faire couler. C'était quelques minutes avant que le navire bascule. S'il ne s'était pas posé sur le rocher en pente, le Costa Concordia, qu'on voit se remplir d'eau à a poupe, aurait coulé le nez en l'air en se retournant. Ce qui justifiait parfaitement ce commentaire :
Je vous rappelle que le capitaine Francesco Schettino a été condamné à 16 ans et 1 mois de prison. Costa, par contre, a été remboursé intégralement par les assurances pour la perte de son navire inapte à la navigation.
L'équipage aussi, avait des gilets jaunes, il les a mal utilisés.
Selon que vous serez puissant ou misérable
Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir.
Jean de la Fontaine.
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