Nouvelle page Costa Concordia

 

La page consacrée aux deux accidents des 13 et 14 janvier 2012 avait besoin d'être actualisée. Blogger ne me permet pas de le faire et m'a laissé saisir une demi page avant de me dire qu'aucune modification n'avait été détectée. Je commence donc une nouvelle page avec ce que j'ai de nouveau à dire. Il y a donc 2 pages « Costa Concordia » l'ancienne, que je conserve à titre documentaire, et la présente page, commencée le 1er juillet 2023.


Certaines choses dans la manière de traiter l'info par les media étaient pleines d'incohérences, ce qui m'a poussée à aller plus loin que le premier billet sur le sujet, écrit par Al, co-auteur de ce blog, qui, même s'il n'écrit plus lui-même depuis quelque temps, m'a donné matière à réfléchir. Une autre blogueuse a également partagé nos réflexions.

Les lecteurs de cette page peuvent aller consulter leurs blogs à ces adresses :

Al, sur Pas Chiche :

Monique, sur Petites études sur l'accident de la COSTA CONCORDIA :


Les détails particuliers qui nous ont mis la puce à l'oreille et pour lesquels nous avons enquêté :

1 – Le fait que Costa Croisières, par l'entremise du professionnel en communication à Paris, Marc Eskenazi, ait choisi de passer par le journal Le Parisien et exclusivement par celui-là pour informer les Français. En effet, Le Parisien est, de tous les quotidiens français subventionnés, celui qui obéit le mieux, La méfiance est donc de mise, Le mot d'ordre a été très rapidement d'imposer la version selon laquelle le capitaine Francesco Schettino, commandant du navire, aurait précocement quitté le navire en abandonnant les passagers qui restaient à bord, ce qui est un mensonge, les témoignages de plusieurs personnes l'attestant, Le Parisien n'en a jamais fait mention, Des ordres auront été donnés à des journalistes qui ne voulaient pas perdre leur emploi.

2 – La comédie téléphonique largement diffusée entre la capitainerie de Livourne, De Falco, dont le langage ordurier a fait dire à beaucoup qu'il avait, je cite « des couilles » mais qui sied peu à un militaire dans l'exercice de ses fonctions à l'adresse d'un commandant, Le ridicule de la conversation n'a pas été relevé par la presse alors que De Falco demandait au commandant de remonter sur un bateau couché à 90° par une échelle de corde située sous l'eau depuis plus d'une heure.

3 – Les infos fantaisistes publiées sur la taille de la déchirure de la coque, le nombre de compartiments étanches inondés, la danseuse moldave embarquée seulement le temps de cette soirée et qui serait partie avec l'ordinateur du commandant, le nombre de personnes qu'il a fallu loger dans l'île jusqu'au lendemain matin et d'autres détails du même genre.

4 – Les ordres donnés par l'équipage aux passagers qui attendaient aux points de ralliement de remonter dans leurs cabines mais aussi, le manque d'information, la plupart des passagers se croyant en pleine mer alors qu'on aurait sans doute évité une panique en leur disant que le navire était échoué à 50 mètres du rivage. Ces points ont particulièrement retenu mon attention. J'ai voyagé sur de nombreux ferries, principalement dans la mer Baltique, mais aussi dans d'autres mers et cette communication m'a parue inappropriée. Tenir les gens dans l'ignorance n'est jamais la meilleure solution.

Logiquement, lorsque le tribunal italien qui jugeait l'affaire a confié au Corriere de la Serra un enregistrement vidéo du trajet du Costa Concordia avec toutes les indications permettant de comprendre les faits objectivement, nous nous y sommes intéressés. Al, qui sait lire ces infos sur les écrans nous a donné les bases utiles à la compréhension. Je me suis essentiellement penchée sur le début de tout, c'est à dire ce qui peut sembler être une accumulation d'erreurs ou un plan machiavélique. J'ai exposé mon opinion sur le sujet dans les différents articles du défouloir.

à suivre... 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

D'avance, merci de vos réactions.