mardi 19 mai 2009

Juste pour réfléchir.



Il y a toujours quelque part, quelqu'un qui a moins que toi et qui s'en sort quand même.

vendredi 15 mai 2009

les Américains


Voilà une des premières réactions venue de l'étranger au vote de la loi Hadopi.
Elle vient des Etats Unis. Le texte étant protégé par Copyright, je vous poste le lien ci dessous, bonne lecture, c'est plein d'humour.
http://www.freedom-to-tinker.com/blog/felten/modest-proposal-three-strikes-print

mercredi 13 mai 2009

La légende de Tara


Selon la tradition, Tara était, à l'origine, une jeune fille
du nom de "Lune de Sagesse". Elle fit la promesse d'atteindre l'éveil pour secourir tous les êtres, et de se consacrer sans cesse à leur bien. Les moines lui dirent alors que, pour atteindre son but, elle devrait prier afin de renaître homme et non point femme.

Lune de Sagesse, qui ne voyait rien à redire à sa féminité, n'apprécia guère leur commentaire et, après leur avoir fait remarquer que, en ce qui concerne l'éveil, il n'existe ni homme ni femme, elle leur déclara: "Beaucoup désirent l'éveil dans un corps masculin, mais personne n’œuvre pour le bien des êtres dans un corps féminin. C'est pourquoi, jusqu'à ce que le Samsara soit vide, je travaillerai pour le bien-être de tous les êtres dans un corps féminin". la légende dit que pendant dix millions d'années, elle pratiqua jusqu'à ce qu'elle atteigne la complète réalisation et devienne capable de libérer dix millions d'êtres chaque matin et autant le soir. C'est alors que Bouddha "Son du Tambour" déclara qu'elle serait désormais connue sous le nom de "Tara", la Libératrice.

samedi 9 mai 2009

La vie du jardin, le pissenlit.

Voici le pissenlit. Je dis bien le et non un. Car, ce pissenlit est unique. Il fait pratiquement un mètre de haut, c'est un porte-graines. Avec le vent, toutes les petites graines portées par des milliers de petite parachutes vont se disperser pour faire de futurs pieds de cette délicieuse salade sauvage. Tous les ans, je laisse un endroit où je ne les ramasse pas, ainsi, j'assure leur reproduction et j'ai le plaisir d'admirer d'abord leurs fleurs jaunes et ensuite leurs délicates et légères sphères de dentelle blanche qui me laissent, outre leur éphémère beauté, un sentiment d'efficacité et d'organisation où il est difficile de ne voir que la main du hasard.

jeudi 7 mai 2009

La vie du jardin, le tilleul


Le puzzle sur le jardin avait déjà commencé avec les orties et avec le lierre. On voit d'ailleurs, sur la droite, que bien que je l'aie sauvagement arraché, il remonte à l'assaut du mur de façade, insinuant ses petite racines destructrices dans les joints qui n'ont vraiment pas besoin de ça.

En agrandissant, on voit bien que leur état laisse à désirer, même si par endroit, j'ai déjà mis des pièces, comme les ponts et chaussées ont l'habitude de le faire pour les routes.

Tant que la photo est agrandie, on peut observer la délicieuse inclinaison de l'arbre tout entier, assez inquiétante les jours de tempête, vu qu'en plus, il se secoue alternativement à droite et à gauche en plus de menacer la toiture.

Pour le moment, il s'agit des petites inflorescences de tilleul. Ainsi, Momo va pouvoir admirer ses futures infusions sur pied. Je les surveille, car elles sont en avance sur le calendrier par rapport à l'an dernier et il semble, sauf mauvais temps exceptionnel que je devrais faire la cueillette plus tôt.

Je n'ai plus qu'à croiser les doigts pour qu'il ne pleuve pas au moment fatidique et tout ira bien.

La protection de Tara


Tara, c'est la libératrice, celle qui sauve, celle qui aide à traverser la rivière du temps et de l'espace.
Elle incarne l’aspect féminin de la compassion et dans le Bouddhisme tibétain elle représente une divinité très populaire. Pour les Tibétains, elle est la mère bienveillante et protectrice, vers laquelle ils tournent leurs prières dans toutes les difficultés de la vie quotidienne.

Il existe 21 formes différentes de Tara, dont les principales sont Tara Verte, qui protège de tous les dangers et de toutes les peurs, et Tara Blanche, qui assure une longue vie.

Déesse ayant rang d'être éveillé, Tara a renoncé à jouir du Nirvana parfait tant que tous les êtres ne sont pas sauvés.Elle s'incarne dans des femmes prêtes à sacrifier leur bonheur pour celui de ceux qui souffrent.
La vertu qui détermine toute son action est la compassion. Elle est prête à assumer la souffrance de tous les êtres et à transmettre à d'autres ses propres mérites karmiques.

Dans le cadre, le mantra de Tara, en sanscrit, avec sa prononciation.

mardi 5 mai 2009

punition

L'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, l'andouille, c'est moi.

Ceci est le texte intégral d'une punition donnée par mon père alors que je l'avais traité d'andouille.

lundi 4 mai 2009

Le Bec Hellouin, les méfaits de la révolution française.

Comme toutes les révolutions, la révolution française, avec ses excès, a été une véritable catastrophe culturelle.
Au Bec Hellouin, comme ailleurs, les édifices religieux sont récupérés pour devenir des "temples de la raison"

On pourrait discuter longtemps de ce mot de "raison" utilisé pour détruire irrémédiablement tous les signes du passé, laissant partout les niches des statues vides ou les ruines des églises transformées en carrière de pierre.

A l'abbaye, après le départ des derniers religieux le 1er octobre 1792, les bâtiments conventuels devinrent une caserne de cavalerie, le vaste escalier de "la matine" permettant même de faire monter les chevaux à l'étage.

Le 13 octobre 1792, le conseil municipal décrète que les restes d'Herluin ne peuvent rester à la caserne et les rapatrient le jour même dans une fosse près des fonts baptismaux de l'église paroissiale.

En 1793, l'église paroissiale du village devient le "temple de l'être suprême" et est fermé au culte. Tous les signes de la féodalité sont alors effacés dans le cimetière et sur les reliquaires.

Le 10 avril 1794, les cloches et tous les objets métalliques partent pour la fonderie.


Malgré tout, en avril 1795, une manifestation de 150 femmes du pays assiège la mairie et demande la réouverture de l'église au culte. Le conseil cède à la pression à la condition qu'aucune marque ou signe particulier ne soit visible. Ce son de cloche nous est familiers car c'est ce qui existe de nouveau à dans les écoles où aucun signe d'appartenance religieuse ne doit être visible sous peine d'exclusion.


En 1809, l'abbatiale est en mauvais état et sa restauration étant jugée trop coûteuse, elle est vendue à un marchand de matériaux qui l'exploite comme carrière de pierre. Le maitre autel sculpté par Guillaume de la Tremblaye, comme les ornements du cloître sera cependant sauvegardé, avec le pavage du choeur. On peut les admirer dans le choeur de l'église Sainte Croix de Bernay.

Malgré le bombardement meurtrier d'août 1944, qui a détruit tout le centre du village, faisant voler en éclat les magnifiques vitraux de l'église paroissiale, l'abbaye pourtant réquisitionnée par les Allemands pour en faire une école de conduite de chars, n'a pas été endommagée.


Après la guerre, le 29 septembre 1948, les premiers moines reviennent et occupent de nouveau les bâtiments. Une nouvelle abbatiale est aménagée dans l'ancien réfectoire où prennent place les statues du choeur de l'ancienne abbatiale qui ont été retrouvées.
Tout rentre dans l'ordre avec le retour dans l'abbatiale du sarcophage contenant les restes d'Herluin, au centre de l'église.


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Le Bec Hellouin, un peu d'histoire.

L'abbaye du Bec, contrairement à la plupart des monastères n' a pas été créé par la dotation d'un seigneur mais à l'initiative d'un orphelin, né à Brionne en 995, Herluin.
A la mort de son père, Herluin, qui était encore très jeune entra au service du seigneur du lieu, Gilbert de Brionne, dans le but d'apprendre le métier des armes et devint chevalier.
Cest à l'âge de 37 ans, qu'il cessa soudain de combattre, disant qu'il avait été touché par la grâce de Dieu.
Il se consacra alors à la prière et demanda à son suzerain de lui rendre sa liberté.

Herluin possédait un petit terrain sur le plateau surplombant la vallée du Bec et il s'y retira dans un modeste bâtiment où il partageait son temps entre la prière, l'étude et les psaumes en l'an 1034.
Il acquit assez vite une renommée de saint homme et plusieurs compagnons se joignirent à lui, si bien que l'évêque de Lisieux lui donna la tonsure, l'habit monastique et le sacerdoce et consacra une première chapelle dédiée à Notre Dame, aujourd'hui disparue, lui donnant également la qualité d'abbé de moines selon la règle de Saint Benoît.


En 1039, le manque d'eau fit descendre les
moines dans la vallée, au confluent de la Risle et du Bec, à Pont Authou, où une seconde église fut consacrée à Notre Dame en 1041 par l'archevêque de Rouen. L'endroit était marécageux à souhait, cependant, ils y restèrent vingt ans, y créant une école pour jeunes religieux où l'on venait pour bénéficier de l'enseignement dans des matières telles que la grammaire, la réthorique, la dialectique, l'arithmétique, la géométrie, la musique et l'astronomie.

L'école devint célèbre et accueillit même le futur pape Alexandre II.

Anselme, arrivée d'Aoste, développera l'institution de manière remarquable. La collaboration d'Herluin et d'Anselme lui donnera véritablement ses lettres de noblesse et la nouvelle fondation s'établira à quelques lieues en amont, sur le cours du Bec; à l'endroit où elle se trouve encore de nos jours.

C'est en 1060 que commence la construction de ce monastère et de la première église abbatiale du Bec qui sera consacrée en 1077 par Lanfranc, évêque de Cantorbery.
Guillaume le Conquérant, qui fit appel aux moines pour le seconder dans son entreprise d'établir son pouvoir outre-Manche sera d'une grande générosité et leur donnera les bénéfices des territoires conquis.
Les possessions anglaises comptaient vingt-cinq prieurés et leurs dépendances, et en France, ce seront vingt prieurés qui releveront de l'Ordre du Bec.

A la mort d'Herluin en 1078, Anselme prend la charge d'abbé du Bec avant de devenir archevêque de Cantorbéry en 1093.

dimanche 3 mai 2009

Le Bec Hellouin, les vestiges

Voilà, c'est comme si vous y étiez.. Les piliers sont au ras du sol et cette abbatiale fait penser aux maisons de craie que nous dessinions par terre dans les cours de récréation. Les murs en sont inexistants et on a peine à croire que se dressait là une église de la taille d'une cathédrale. Au fond, des tilleuls bordent la route et le mur d'enceinte de l'abbaye.
Sur cette vue aérienne de l'abbaye, j'ai matérialisé par un trait blanc l'emplacement de l'ancienne abbatiale pour donner une idée de ce que pouvait représenter une telle église pour un monastère qui comptait une quinzaine de moines dans un village d'une centaine d'habitants perdu au fond d'une vallée, celle où coule le Bec.

Jouxtant l'ancienne abbatiale, le cloître, préservé, autour duquel de nouveaux bâtiments conventuels ont été construits par les moines de la congrégation de Saint Maur au dix-huitième siècle. La salle capitulaire, détruite en même temps que l'église abbatiale avait sa place le long du cloître derrière le choeur de l'église. C'était une vaste salle divisée en trois travées carrées de douze mètres de côté chacune. Elle renfermait les sépultures des premiers abbés du Bec, rassemblées autour du tombeau d'Herluin, fondateur de l'abbaye, et les sépultures de la famille de Neubourg, en remerciementde nombreux dons faits pour l'entretien de l'abbaye.
Au sud-est, on trouvait le réfectoire et au sud-ouest le cellier.
Le cloître, faisant partie des parties privées de l'abbaye, ne se visite pas. Le sculpteur qui illustra le cloître de ses oeuvres était Guillaume de la Tremblaye, qui est surtout connu pour ses travaux dans l'abbaye aux hommes de Caen.

Sur cette vue, prise de la route qui surplombe la vallée, on est presque dans l'axe de l'ancienne abbatiale. Au premier plan, devant la tour, le logis où sont accueillis les visiteurs qui souhaitent faire une retraite et le mur censé protéger les moines des envahisseurs mais n'a jamais prouvé son efficacité.
Ci-dessus, ce qui reste d'une colonne du choeur, au début de l'arrondi, la marque du tailleur de pierres, en triangle. Chaque ouvrier avait sa marque propre.
Les contreforts, au sud de l'ancienne nef, derrière le mur, le cloître. Vous remarquerez les bases de colonnes matérialisant le déambulatoire de l'abbatiale.
Le ciel devenant menaçant, je vous propose de voir le reste un autre jour. J'espère que la visite vous aura plu et je vous dis donc à bientôt.

krn

samedi 2 mai 2009

Le Bec Hellouin, histoire de l'architecture.

Vous savez sans doute que j'aime passionnément l'architecture. J'ai aussi une passion pour l'histoire et les deux ensemble font que je me sens particulièrement heureuse au milieu des vielles pierres et des ruines.
Il y a quelques temps, j'ai publié un article sur le prieuré de la Sainte Trinité à Beaumont le Roger, en ruines, justement. Les moines qui s'y trouvaient venaient de l'abbaye du Bec Hellouin, qui avait bien plus souffert des outrages du temps mais a été magnifiquement restaurée.
Cette abbaye étant située à quelques vingt kilomètres de chez moi, je m'y suis rendue à plusieurs reprises ces derniers temps dans le but de vous faire partager ce sujet.

Voici donc l'abbaye, vue du chemin aménagé sur l'ancienne voie ferrée de Pont Audemer, transformée en promenade et à présent bordée d'arbres, un endroit très agréable.


Ce qui frappe au premier abord, c'est la tour Saint Nicolas, dressée dans la vallée comme pour signaler qu'il se passe quelque chose par ici. Cette tour massive de onze mètres de côté a été construite pour supporter les quatre énormes cloches d'un poids total de douze tonnes dont les vibrations faisaient trembler le clocher de l'abbatiale à chaque sonnerie. Cet ébranlement étant jugé dangereux, Geoffroy d'Epaignes, trentième abbé du Bec, en commanda la construction en 1467.

Je me suis rendue aux archives dans le but de retrouver des documents sur l'ancienne abbatiale, et j'ai trouvé ce dessin, qui est en réalité la raison pour laquelle je suis allée me perdre sur la promenade, pour avoir approximativement le même angle de vue. Si j'ai mentionné les arbres, c'est parce que justement, pour avoir exactement le même angle, j'aurais eu devant moi une rangée de peupliers. Ce dessin a été fait en 1788, soit un an avant la révolution française.


Impressionnant non ? Ne manque t-il pas quelque chose sur la vue du haut ?
L'abbatiale, tout simplement, et pas n'importe quelle abbatiale !

Sur un plan en forme de croix latine, l'église était fort vaste. Vingt piliers supportaient le choeur délimitant 5 travées droites et 9 travées absidiales, ce qui en fait un choeur de la même importance que celui des cathédrales de Beauvais ou d'Amiens. Une série de contreforts et d'arcs-boutant à double volée butaient les voutes. L'abside, à neuf pans, était entouré de sept chapelles, dont celle de la Vierge du Bec, qui mesurait vingt mètres sur douze, dans l'axe de l'église.
L'image ci-dessus ne rend pas vraiment compte de l'importance de la construction, longue de cent trente mètres et aussi haute que Notre Dame de Paris, car il y manque la quasi totalité de la nef, écroulée en 1591 après le passage des huguenots sous le commandement de l'amiral de Coligny. Faute de moyens, elle ne fut pas reconstruite et en 1640, le portail monumental occidental fut rasé. Comme à Beauvais, l'église était tronquée. Il subsistait malgré tout deux travées de la nef, qu'on ferma par une façade classique. que l'on peut voir sur cette lithographie.
Elle semble bien moins grande sur ce document qu'elle n'était en réalité et il y manque le clocheton érigé sur la croisée du transept. La taille des personnages, sans doute ajoutés pour donner un peu de vie à la gravure, donne une fausse échelle. Il faut en effet garder à l'esprit que la tour Saint Nicolas faisait soixante mètres de haut. Le personnage central pourrait donc faire cinq mètres, ce qui n'est pas une taille courante pour un moine ! L'histoire ne dit pas si ce moine aux dimensions exceptionnelles n'était pas resté dans la cour parce qu'il ne pouvait pas passer par les portes de l'église...

vendredi 1 mai 2009

Criminels ou incapables ?

Avant de passer à autre chose, je voudrais expliquer calmement que parmi les sujets dont je parle souvent, il y en a un qui me tient particulièrement à coeur. Ceux qui me lisent le savent, je ne crois pas à la version officielle sur les causes de l'effondrement des tours jumelles et du bâtiment 7 du World Trade Center le 11 septembre 2001.

En dehors de mes convictions personnelles, on peut considérer deux hypothèses :

1) La version officielle est vrai
2) La version officielle est fausse.

les deux ont leurs partisans. Ce qui me gène le plus dans la version officielle, c'est qu'elle n'apporte aucune preuve, à tel point que les Etats-Unis ne poursuivent personne pour ces actes qu'ils considèrent comme du terrorisme à l'égard de leur pays.
Celui qui croit que la version officielle est vraie n'a rien à faire. Il ne considère pas ce manque de preuve comme préoccupant, n'exige pas qu'une enquête criminelle soit ouverte et prend les partisans de l'autre thèse pour des farfelus paranoïaque.
Celui qui pense que la version officielle est fausse, au contraire, doit lutter pour demander que cette enquête criminelle soit ouverte. Il pose des questions auxquelles il ne reçoit aucune réponse et amène des indices qui ferait réfléchir n'importe quel commissaire de police qui enquête sur un meurtre, car c'est bien de cela qu'il s'agit, d'une tuerie qui mériterait qu'on en punisse les coupables.

Celui qui est convaincu que la version officielle est fausse pense qu'on lui a menti délibérément et que toute la géopolitique depuis cet évènement est basée sur ce mensonge.

Malgré mes connaissances en résistance des matériaux et en architecture, je ne peux pas transmettre mes certitudes. La rumeur propage des informations sur la physique qui ne sont même pas dignes d'un élève de 6ème, soit le niveau moyen de la planète dans cette matière qui est pourtant l'une des plus passionnantes au monde, puisque c'est elle qui régit l'univers.

En supposant que les centaines d'heures de physique statique et cinématique, de thermique et d'accoustique et de résistance des matériaux qui sont la base de l'enseignement de l'art de construire puissent se comparer à un aimable divertissement superflu et fantaisiste, comme on me l'a suggéré, il reste tout de même encore deux hypothèses à argumenter :

1) La version officielle est fausse, ce qui signifie qu'il existe sur terre un pays dont le gouvernement qui peut assassiner impunément des milliers de ses propres citoyens, et se servir du crime pour déclarer des guerres préventives qui entraînent la mort de centaines de milliers d’humains, ce qui est un autre crime et c'est cauchemardesque.

2) La version officielle est vraie et on peut dire qu'il existe un gouvernement d’incapables absolus, qui, malgré leur sur-équipement militaire et leur arsenal d'armements sophistiqué dont ils font la démonstration chaque jour pour éradiquer de la surface du globe ceux qui n'ont pas les même opinions qu'eux , ont laissé délibérément assassiner des milliers de leurs propres citoyens, et qui en ont honteusement profité pour déclarer des guerres préventives qui entraînent la mort de centaines de milliers d’humains et c'est terrifiant.

Les Etats unis ont envahis l’Irak pour deux raisons :
- En représailles pour le 11 septembre 2001, comme si les Irakiens y étaient pour quelque chose.
- Les armes de destructions massives soi-disant détenues par les Irakiens, dont ils avaient la preuve absolue, armes qui n'ont toujours pas été trouvées malgré l'occupation par l'armée US de tout le territoire Irakien.

La version officielle sur le 11 septembre et la chasse aux armes de destruction massives sont soit des mensonges, soit un aveu d’incapacité de la défense et des services de renseignements étatsuniens.
Qu'est-ce qui est le plus grave pour l'avenir de la terre ? La laisser aux mains de menteurs criminels ou à la merci d'inconscients incapables qui accusent sans savoir ?

Les conséquences des ces deux hypothèses sont inacceptables, voilà pourquoi je milite pour l'ouverture d'une enquête criminelle sur les évènements du 11 septembre 2001 à New-York, enquête qui n'a toujours pas été demandée par le gouvernement des Etats-Unis.

Merci de m'avoir lue jusqu'au bout.