Voici le pissenlit. Je dis bien le et non un. Car, ce pissenlit est unique. Il fait pratiquement un mètre de haut, c'est un porte-graines. Avec le vent, toutes les petites graines portées par des milliers de petite parachutes vont se disperser pour faire de futurs pieds de cette délicieuse salade sauvage. Tous les ans, je laisse un endroit où je ne les ramasse pas, ainsi, j'assure leur reproduction et j'ai le plaisir d'admirer d'abord leurs fleurs jaunes et ensuite leurs délicates et légères sphères de dentelle blanche qui me laissent, outre leur éphémère beauté, un sentiment d'efficacité et d'organisation où il est difficile de ne voir que la main du hasard.
samedi 9 mai 2009
La vie du jardin, le pissenlit.
Voici le pissenlit. Je dis bien le et non un. Car, ce pissenlit est unique. Il fait pratiquement un mètre de haut, c'est un porte-graines. Avec le vent, toutes les petites graines portées par des milliers de petite parachutes vont se disperser pour faire de futurs pieds de cette délicieuse salade sauvage. Tous les ans, je laisse un endroit où je ne les ramasse pas, ainsi, j'assure leur reproduction et j'ai le plaisir d'admirer d'abord leurs fleurs jaunes et ensuite leurs délicates et légères sphères de dentelle blanche qui me laissent, outre leur éphémère beauté, un sentiment d'efficacité et d'organisation où il est difficile de ne voir que la main du hasard.
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J'ai du me dépêcher de le prendre en photo car Léandra adore souffler ces chandelles.
RépondreSupprimerTu devrais venir faire un tour chez moi dans le sud : un champ de 2 hectares où les pissenlits poussent mieux que le chiendent... et qui vont être ratiboisés par la tondeuse ;))
RépondreSupprimerJe ne connais pas beaucoup de tondeuses qui viennent à bout de plantes de cette taille.
RépondreSupprimerLe souci est d'ailleurs plutôt la taille du réservoir de la tondeuse.
Le sud de la France ? Est ou Ouest ?
Mes grand-parents, dans les Pyrénées Orientales se plaignaient de ne jamais avoir trouvé un seul pissenlit depuis leur arrivée dans ce département.
J'ai passé toute la soirée avec des gens qui ont parlé des méfaits du capitalisme, etc... Je ne sais pourquoi mais, en dépit de leurs beaux idéaux, ça m'a barbé. En lisant ton billet, j'ai acquis la certitude que ton attitude avec le pissenlit était, au risque de paraître un peu grandiloquent, le seul et véritable espoir et exemple à suivre pour sauver et la planète et les humains.
RépondreSupprimerIl s'agit, si je ne me trompe, de micropolitique.
Tondre des pissenlit ? Non pas que je me fasse du soucis pour eux - ils nous survivrons -, mais pourquoi, bon sang ?
RépondreSupprimerPeut-être Deef joue t-il au golf.
RépondreSupprimerQuand l'herbe est trop haute, on ne voit plus les trous. (d'ailleurs, c'est sans doute pour la même raison qu'on met des piquets avec un fanion)
Ha, le golf, fallait y penser...
RépondreSupprimerMomo, il y a une quarantaine de balles de golf disséminées dans mon jardin.
RépondreSupprimerDe temps en temps, j'en trouve une et je la ramène à la maison, mais elle finit toujours par retourner dans le jardin.
Ce sont des souvenirs des activités nocturnes de mes enfants.
RépondreSupprimerDu pissenlit, des tilleuls, des orties, des doux dingues, des chats, des oies, et maintenant des balles de golf...
RépondreSupprimerÀ ce stade, dis nous plutôt ce qu'il n'y pas dans ton jardin, krn.
Et bien, Momo, voici ce que mon jardin n'est pas, bien que je sois obligée d'avouer que ça me fait rêver. C'est à Villandry.
RépondreSupprimerOn n'y trouve pas ceci qui pourrait pourtant parfaitement convenir à la fois à mon usage personnel et à celui des grenouilles.
RépondreSupprimerEt on n'y trouve pas non plus ces fleurs, ni ces arbres.
RépondreSupprimerEt, comme les fidèles du défouloir l'ont déjà remarqué, il y manque un jardinier.
Je me prend soudainement à douter d'une chose : n'est-ce donc pas un choix délibéré ce jardin en liberté ?
RépondreSupprimerC'est un choix parmi toutes les possibilités qui s'offraient.
RépondreSupprimerIl fut un temps où le jardin était autrement. C'était un terrain de jeu pour mes enfants et mes chats. Il fallait aussi qu'ils s'y sentent à l'aise.
Je suis un peu moins civilisée qu'eux, j'ai eu la forêt, les prés, les collines et les cours d'eaux sans discipline, et je m'en souviens.
Je m'interroge soudainement, ai-je des goûts déviants ? Pourquoi, par exemple, je n'entre pas dans une extase contemplative lorsque je me trouve devant une grosse voiture cylindrée ? Pourquoi j'aime les jardins non entretenus ?
RépondreSupprimer... sauvages, échevelés, en batailles ?
RépondreSupprimerJe reformule tes deux questions autrement :
RépondreSupprimerPourquoi n'es-tu pas avide de puissance ?
Pourquoi ce que fait l'homme devrait-il être préféré à ce que le Créateur a conçu ?
J'emploie à dessein le mot Créateur, car la merveilleuse organisation biophysique et biochimique de la nature m'interdit de penser que c'est le fruit du hasard.
Mais c'est toi qui es sain.
RépondreSupprimerCeux qui ne sont attirés que par les pelouses à perte de vue bordées de luxueux massifs ou qui n'aiment les femmes que lorsqu'elles sont "plâtrées et peintes" sont les déviants.
Je peux ajouter une autre question qui est l'une de celles que je me pose souvent :
RépondreSupprimerPourquoi ai-je une nette préférence pour la vie sans luxe ?
Vie sans luxe , soit ! mais pas sans luxure !
RépondreSupprimerBen... en ce moment ce serait plutôt au niveau zéro.
RépondreSupprimerJe crois pouvoir affirmer que le seul vice auquel je me laisse encore aller de temps à autre est la colère.
Hmmm... Je viens justement de passer un après-midi à préparer le jardin chez moi... et à arracher (oui, je le confesse) quelques dizaines de pissenlits dont la seule faute est de pousser là où je préfère qu'ils ne soient pas. Cependant, mon jardin ne ressemble en rien à celui de Villandry. En fait, ces jardins manucurés à la française m'intéressent moins que le subtile désordre organisé d'un jardin à l'anglaise.
RépondreSupprimerLe jardinier susmentionné ne me déplairait pas non plus... Ça se trouve au marché? Quel rayon?
Je suppose qu'en allant au Bazar de L'Hôtel de Ville (grande enseigne française où on est censé tout trouver) c'est possible.
RépondreSupprimerIl suffit de suivre un homme qui entre dans une cabine d'essayage avec un arrosoir.
Je tonds le "jardin" (2 "petits" hectares) car l'herbe, mêlée de pissenlits y pousse à vue d'œil. Je tonds, non pour jouer au golf, juste pour que tout ça ait l'air moins "forêt vierge". Et je ne fais pas le tri en herbe folle et pissenlits, désolé, sinon j'y passerais des mois.
RépondreSupprimerPS. Ça se situe dans le sud-est ;))
Endroit sympa ! En plus, avec le soleil, ça jaunit et ce n'est pas beau. Chez nous, en Normandie, c'est tout de même moins sec.
RépondreSupprimerQuel bonheur de tondre sur un petit tracteur ! Krn , si tu continues , tu seras tondue.... !
RépondreSupprimerLes hommes ont souvent des loisirs étranges.
RépondreSupprimerTondre est une corvée, même avec un tracteur.
Et puis on ne peut plus se rouler dans l'herbe, sinon on est tout vert.
Aaaaaahhh .... tu te roules nue dans tes orties ?............ Je comprends mieux............
RépondreSupprimerNe me dis pas que tu n'as jamais essayé les orties !
RépondreSupprimerLorsque tu as mal aux jambes, c'est salutaire, ça fait circuler le sang, et quand tu te mets en colère et que tu sens que le mal de tête arrive, en te fouettant les pieds avec des orties, le sang redescend et tu évites la migraine.
RépondreSupprimerEn plus, c'est facile à trouver, même le dimanche, alors qu'un pharmacien...
ça remplace le Viagra ?
RépondreSupprimerEuh... je crois que ce n'est pas forcément la même indication.
RépondreSupprimerComment reconnaît-on un porte-graines d'un non porte-graines ?
RépondreSupprimerOn ne le reconnait pas, Momo, on le choisit.
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