mardi 27 décembre 2016

Claire Séverac et les autres

Dire que je suis choquée de la façon dont on traite la disparition de Claire Séverac, alors qu'un chanteur de variété homosexuel disparu le même jour fait les gros titres, n'est rien.

Il faut dire que la mort de Claire, il y a deux jours, s'inscrit dans une suite.

Le 10 décembre dernier, c'était le pharmacien Bernard Christophe qui mourait d'une crise cardiaque subite. Il avait mis au point le Tic-Tox, complexe d’huiles essentielles pour combattre la maladie de Lyme, ce qui lui a valu les foudres du gouvernement.

Le 22 juin 2015, Corinne Gouget, auteur qui enquêtait sur les travers de l’alimentation industrielle et des additifs dangereux, était retrouvée sous un train en gare de Frontignan. L'enquête a évidemment conclu à un suicide. Elle avait emporté des bagages et préparait un nouveau livre.

Claire aussi travaillait à son nouveau livre. Elle a consacré une bonne partie de sa vie à dénoncer les magouilles criminelles qui déciment nos enfants avec certains vaccins dans lesquels on trouve des cocktails mortels, très efficaces puisque les enfants meurent ou restent handicapés à vie. Le compte facebook de Claire a été supprimé et n'est même plus répertorié et son site internet, claireseveracrebellion.com, a complètement disparu. Google, contrairement à son habitude n'a pas gardé le cache. C'est pour moi le principal signe que quelque chose ne s'est pas passés normalement.

Le but de Claire était d'informer le plus de monde possible. Elle n'aurait jamais effacé son travail de cette manière. C'était quelqu'un de bien et je ne peux m'empêcher de penser, dans un autre ordre d'idées, à Amy Winehouse, qui n'a pas voulu se laisser corrompre et l'a payé de sa vie.

Dans la vidéo suivante, enregistrée l'an dernier, Claire Séverac recevait le docteur Nicole Delépine, ancien chef du service de cancérologie pédiatrique de Garches, dont le combat contre Marisol Touraine pour le maintien de sa structure avait mobilisé beaucoup de monde, en vain, car le ministre avait fermé autoritairement le service contre l'intérêt des enfants atteints de cancers, en envoyant les CRS pour évacuer les parents par la force.




jeudi 15 décembre 2016

Photo du mois de décembre 2016


Mains aux travail, choisi par Lavandine83 
Note de l'auteur : On ne doit voir que les mains en train de travailler (pas le corps) et l'objet qu'elles confectionnent. 

Ce sujet m'a causé beaucoup de soucis. Il fallait trouver le créateur d'un objet qui accepterait d'être pris en photo pendant son travail. Autant dire une mission quasi impossible lorsqu'on vit seul au fin fond d'un village isolé et qu'on n'a pas un modèle à sa disposition. J'ai pris cette photo il y a 13 jours et je n'ai vu aucun autre humain depuis ce jour là.

Je comprends, parce que c'est mon cas, que certaines personnes ne souhaitent pas être photographiées. Même lorsqu'il ne s'agit que d'une partie d'elles-mêmes.  
Les photographes professionnels monnayent, très cher, des images dont nous faisons l'objet. Ma propre éthique est de ne prendre en photo que des objets ou des paysages, sauf lorsqu'on me le demande et avec l'autorisation expresse de la personne concernée. Consulter mes archives aurait donc été inutile. 

Je n'ai pas du tout aimé ce thème, qui m'a obligée à prendre cette photo à l'insu du propriétaire de ces mains après avoir essuyé le refus de pêcheurs qui confectionnaient des leurres. Il n'y a pas d'objet fabriqué, il ne faut pas trop en demander. Je me sens déjà très mal à l'aise de la publier. je ne le fais que pour ne pas être exclue du groupe.




Les autres participants :

A chaque jour sa photo, Akaieric, Alban, Alexinparis, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Carole en Australie, Chat bleu, Chiffons and Co, Chloé, Christophe, Cricriyom from Paris, Cécile, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dr. CaSo, E, El Padawan, Escribouillages, Estelle, Eurydice, Evasion Conseil, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Je suis partie voyager, Jess_TravelPicsAndTips, Josette, Josiane, Julie, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, La Tribu de Chacha, Lair_co, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamounette et ses aiguilles, Mamysoren, MauriceMonAmour, Milla la galerie, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Noz & 'Lo, Pat, Paul Marguerite, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sense Away, Sinuaisons, Sous mon arbre, Sweets Mix, Tambour Major, Testinaute, The Beauty is in the Walking, Tuxana, Who cares?, Xoliv', écri'turbulente, ÔBD.


samedi 10 décembre 2016

Mensonges d'état, la NASA

Il y a les crimes et il y a les mensonges. La plupart des mensonges concernent les guerres et leurs motifs, mais pas que ça. Ici, c'est un mensonge énormissime qui pourrait dater de très très longtemps.

la conquête de l'espace a commencé dans les années 30 en Allemagne avec Wernher von Braun. Cet ingénieur a conçu les premiers missiles pour l'armée allemande. A la fin de la seconde guerre mondiale, il a émigré aux Etats-Unis avec son équipe de chercheurs. 

L'URSS s'est illustrée en mettant en orbite les premiers satellites. Ils ont également été les premiers à envoyer des êtres vivants autour de la terre. Nul ne sait combien périrent avant le vol de Youri Gagarine, qui a quand même expliqué qu'il avait du s'éjecter de la capsule bien plus haut que prévu à cause de la température infernale qui régnait à l'intérieur. En Union Soviétique, la clarté n'était pas la règle. On taisait les mauvaises nouvelles.

Après le triomphe de Gagarine, les États-Unis, mortifiés de ne pas avoir été les premiers, sont alors entrés dans la course, promettant, par la voix de son président John Kennedy, qu'un Américain poserait le pied sur la lune avant la fin de la décennie. 
Le 21 juillet 1969, la NASA nous gratifie d'un spectacle de mauvaise qualité, en direct : le premier pas de Neil Amstrong sur le sol lunaire. J'avais passés la nuit devant le petit écran et franchement, si c'était du Stanley Kubrick, il a fait mieux.

Évidemment, j'ai d'énorme doutes sur la véracité de la visite de la lune par les astronautes américains et ce pour de multiples raisons, dont la lecture des compte-rendus de Youri Gagarine et plus tard, de German Titov, les cosmonautes, qui semblent dire que sur cette histoire d'espace, tout le monde a brodé. D'ailleurs, la mort de Gagarine est arrivée au bon moment pour arrêter son envie de parler. Originaire d'un milieu modeste, il n'était probablement pas habitué aux mensonges des "élites" et pour l'URSS mieux valait un héros mort qu'un traître vivant. Ils n'avaient d'ailleurs pas l'exclusivité du procédé.

Ce dont je voudrais parler, c'est de la navette Challenger et de son explosion quelques minutes après le décollage de Cap Canaveral. L'année ne faisait que commencer et le monde venait déjà d'être secoué par l'annonce de la mort de Thierry Sabine, Danierl Ballavoine et leur équipe sur le Paris-Dakar. De plus, par pure coïncidence, je venais d'acheter à mes filles des survêtements dont le haut comportait l'écusson ci-contre et la première chose à laquelle j'ai pensé, c'est que le créateur de ces vêtements était un visionnaire inspiré. Mais finalement, après avoir regardé le film ci-après, je me dis qu'il y avait peut-être une autre raison.




jeudi 8 décembre 2016

Crash du MH17, d'autres témoignages directs.

Suite du texte envoyé par Aleksandre Netyosov , membre de l'Union des Journalistes de Russie, concernant le Boeing 77 MH17 qui est écrasé sur le territoire de l'ex-Ukraine, actuellement République Populaire de Donetsk (DPR), dont la première partie se trouve dans cet article.

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Le second participant direct à l'enquête est le chef du Bureau régional de médecine légale de la DPR, Dmitriy Anatolyevich Kalashnikov. A l'époque, il dirigeait le même bureau, mais à ce moment là, il s'agissait du Bureau régional de Donetsk. Quelque 27 départements dispersés sur toute la région lui ont répondu. Maintenant, il y en a seulement 13 qui restent dans la DPR, les autres sont sur le territoire contrôlé par l'Ukraine. Voici ce qu'il a dit :

"J'ai reçu la nouvelle de l'accident le soir même, d'une employée d'un bureau local, qui vivait à Rassypnoye. Elle a tout vu de ses propres yeux. C'est à ce moment que j'ai commencé à me préparer à aller sur le site. J'ai eu une expérience similaire d'un tel travail, quand un Tu-154 est écrasé dans notre région en 2006. De plus, je devais traiter les victimes d'accidents majeurs dans les mines de charbon. À certains moments, il y avait 30, 40, ou même 80 cadavres à examiner.

Nous avons travaillé jour et nuit, sans interruption, en raison de la poursuite des combats. Il a fallu environ un jour et demi avant qu'une décision soit prise et coordonnée avec d'autres organismes. Le temps à ce moment-là était très humide: la chaleur entrecoupée d'averses, qui a également joué son rôle. Sur le site, je travaillais en collaboration avec les enquêteurs criminels. Je ne pensais pas qu'il soit nécessaire d'amener mes subordonnés, qui étaient occupés eux-mêmes, donc j'y suis allé seul. J'ai exprimé mon point de vue sur le terrain à Emercom sur la façon dont je voyais mes responsabilités. Afin d'enregistrer soigneusement toutes les découvertes, j'ai proposé de diviser la zone de l'accident en carrés. Par exemple, un endroit avec des taches de brûlure avait des dimensions de 200 par 200 mètres, une assez grande surface.

Un autre endroit semblable était près de Rassypnoye, où l'équipage de cabine se trouvait. Nous avons décidé d'y aller d'abord enregistrer l'emplacement de tout, et commencer à décrire les cadavres parce qu'ils étaient éparpillés parmi les maisons de village. Ce sont des bâtiments anciens et des restes humains tombant d'une grande hauteur ont littéralement éclaté les toits et sont passés à travers. J'ai numéroté chaque carré et étiqueté tous les éléments de preuve, des cadavres, des fragments, des effets personnels, naturellement avec leurs coordonnées. Les restes humains ont été décrits de façon plus détaillée, y compris des détails tels que des tatouages, des bijoux et d'autres caractéristiques visibles importantes.

La plupart des cadavres ont été retrouvés nus. Plus tard ,ceci a mené à penser que le Boeing transportait des corps morts. En réalité, les cadavres sont tombés d'une grande hauteur, et la résistance de l' air les a dépouillé des vêtements, à l' exception des articles serrés. Par exemple, shorts, sous-vêtements, et montres.Voilà pourquoi nous les avons trouvés de cette façon. Pratiquement sans aucune blessure. Peu de blessures externes visibles et des dommages internes lourds. c'est un signe que la chute était partie d'une grande hauteur, quand l'avion s'est brisé. Je ne vais pas affirmer que l'avion a été abattu par une action externe ou interne, mais tout porte à croire qu'il s'est rompu dans les airs. Si l'on considère, par comparaison, le crash de l'avion de ligne russe, qui est tombé comme une feuille après une panne moteur. C'est la raison pour laquelle le site de l'accident pouvait tenir sur une seule photo. Les restes du Tupolev étaient tous rassemblés et les cadavres des 176 passagers étaient à l' intérieur de la cabine. Mais ici tout a été dispersée sur un grand territoire, ce qui m'a immédiatement porté à dire que l'explosion avait eu lieu à une grande hauteur.

Pendant l'inspection, alors que j'allais d'un endroit à un autre, on m'a dit que les restes de l'équipage avaient été découverts. Ils étaient près de Rassypnoye, avec l'épave du poste de pilotage qui a confirmé ma théorie , il a eu une explosion (interne ou externe) à grande hauteur alors que l'avion était au dessus de ce village, ce qui a provoqué la séparation du poste de pilotage du reste de l'avion. Voilà pourquoi je crois que le coup est passé près de la cabine, ce qui a conduit à la désintégration de l'avion dont les fragments ont été largement dispersés. Au début, je fus surpris par la quantité d'effets personnels apparemment sans rapport venant de bagages des passagers et aussi d'un cadavre qui n'était manifestement pas un membre de l'équipage. Mais tout est devenu clair après avoir étudié la conception du Boeing 777 sur internet, et réalisé que le compartiment à bagages commence juste sous la cabine des pilotes.

De façon caractéristique, l'un des pilotes était étroitement attaché dans son siège. Ce qui signifie qu'il ne tournait pas autour de la cabine au moment de l'explosion, mais était aux commandes. Plusieurs autres membres de l'équipage étaient à côté de lui. Nous les avons identifié aux restes des uniformes encore sur leurs corps. Nous avons découvert 37 cadavres dans Rassypnoye, qui ont tous été envoyés à la morgue de Donetsk. Sur ce total, nous avons inspecté 27 ensembles de restes, avant de recevoir l'ordre d'envoyer tous les restes à la morgue de Kharkov dans un réfrigérateur spécialement affecté. Je laissais l'inspection des corps pour plus tard. Maintenant, je regrette de l'avoir fait parce que nous aurions certainement trouvé des éclats d'obus et toutes sortes d'autres choses qui auraient pu faire la lumière sur cette tragédie. Mais qui nous aurait cru alors, ou maintenant, sur cette question. Ils auraient dit que nous avions fabriqué la preuve.

Par ailleurs, personne n'a rien dit à propos de l' évaluation des restes humains aux Pays-Bas.
Apparemment , ils ont quelque chose à cacher . Mais je peux montrer des photos qui montrent clairement les perforations pénétrant dans le corps du membre de l' équipage qui était attaché dans son siège. Sa chemise d'uniforme ressemble à un tamis. Deux mois plus tard , nous avons reçu la visite d'une commission internationale, 6 personnes au total, intéressés par cette question, qui comprenait des spécialistes néerlandais et canadiens, et je ne sais pas qui d'autre. Nous leur avons fourni tous les documents et les photographies collectées. Nous ne comprenons pas pourquoi ils gardent le silence à ce sujet. Peut-être qu'ils retiennent des preuves gênantes pour l'Occident. Même si nous n'avons pas disséqué les cadavres pour des raisons éthiques ( la plupart des passagers étaient musulmans), ainsi que politiques (parce qu'ils étaient étrangers), nous avons effectué une inspection externe pour vérifier les blessures. Nous n'avions pas le droit d'agir à notre guise. Nous attendions. De la part de quelqu'un d'un poste diplomatique, mais personne ne s'est jamais montré.

Les spécialistes néerlandais sont apparus une semaine seulement après l'accident, alors que tous les cadavres étaient à Kharkov. Les morgues en Europe, y compris aux Pays-Bas, sont beaucoup mieux équipées que les nôtres.Avec l'aide de machines à rayons X, ils auraient pu facilement découvrir les multiples fractures ou des éclats d'obus métalliques à l'intérieur des restes humains ou à l'intérieur des pièces de l'avion. Mais vu que les Hollandais n'ont jusqu'à présent pas montré quoi que ce soit de ce genre au reste du monde, il semble qu'ils ont quelque chose à cacher. De plus, nous avions pris des échantillons de tous les cadavres pour les futures analyses d'ADN et le Néerlandais a catégoriquement refusé de les emmener, et j'ai à peine réussi à le forcer à prendre. J'ai aussi insisté sur un transfert formel des restes. Ils n'ont pas voulu signer les documents officiels".

L'image générale de la tragédie du 17 Juillet 2014 est complété par les mots des membres de l'équipe d'enquête dirigée par le colonel Gavrilyako. Ils sont maintenant responsables de l'application de la loi à la DPR. Ce sont Evgeniy Anatolyevich Bazilskiy, Andrey Yuryevich Mozgunov et Alexandre Aleksandrovich Murvyov, actuellement encore en service avec le colonel Gavrilyako et Bogdan Olegovich Maklakov, actuellement directeur adjoint du Centre de recherche en criminologie scientifique à la Direction Principale des Affaires Intérieures de la Région de Donetsk.

Ils ont dit qu'ils s'étaient divisés par paires et avaient commencé à inspecter le site avec l'aide de la population locale. Ils suivaient la procédure de routine d'entrer tout dans un protocole, y compris les restes humains et des fragments d'avion. Ce fut un triste spectacle, de nombreux cadavres avaient l'air terrible, mais ils étaient "frais". Ils ont commencé à sentir le lendemain. Le premier jour, les enquêteurs de Makeevka faisaient exclusivement la description des cadavres trouvés. Les crevaisons ont été trouvées dans l'aile trouvée dans une ferme près de Grabovo. Elles ressemblaient à des trous d'entrée de shrapnels. De retour d'une deuxième journée de travail, les enquêteurs ont parlé aux témoins oculaires du village de Rassypnoye. Voici ce qu'ils ont dit dans le protocole. Tout d'abord, ils ont entendu plusieurs aéronefs. Dans l'une des maisons, ses propriétaires, mari et femme, ont déclaré avoir vu un avion de chasse ukrainien tomber, nez en l'air, derrière une forêt sur le territoire contrôlé par l'Ukraine. Ils ont même regardé deux pilotes descendre en parachute.

Un témoignage similaire a été donné par un autre habitant de Rassypnoye, un ancien soldat, qui a même été offensé quand nous l'avons interrogé à l'aide de questions suggestives. Il a même observé une explosion sur le site du crash de l'avion de chasse, bien qu'il ne puisse pas le confirmer, parce que l'ensemble des abords du bois était plein de mines. Mais voici la chose la plus importante : plusieurs témoins ont entendu le bruit provenant d'un autre avion qui a tourné pendant un certain temps au-dessus du site du crash de son collègue, puis a volé vers Debaltsevo. Il ne pouvait pas être vu en raison des nuages ​​bas. Mais il pouvait être entendu. Ces témoignages, naturellement, sont entrés dans le protocole. Et ils sont conservés dans les archives du Bureau du Procureur de la DPR. Donc, le mystère de la chute du Boeing Malaisien le 17 Juillet 2014, est toujours en attente de sa révélation. Sans aucun doute, les faits découverts et enregistrés par les experts énumérés ci-dessus, des professionnels qui sont tous reconnus, et que l'Ukraine se hâta d'appeler traîtres en raison de leur honnêteté dans l'exercice de leurs fonctions professionnelles, va jouer un rôle important.

Traduction krn.

mercredi 7 décembre 2016

Crash du MH17 en Ukraine : témoignage des premiers arrivés sur les lieux

Le texte ci - dessous a été envoyé par Alexandre Netyosov , membre de l'Union des Journalistes de Russie, rédacteur en chef du journal "Messagerie Militaire du Sud de la Russie", auteur de dizaines de publications d'histoire militaire et originaire de Donetsk.
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Les événements survenus y a plus de deux ans, concernant le Boeing 77 MH17 qui est écrasé sur le territoire de l'ex-Ukraine (actuellement la République Populaire de Donetsk) font maintenant partie de l'histoire. Une équipe d'enquêteurs des Pays-Bas travaillant sur cette affaire qui avait promis de publier les résultats de son enquête en octobre a fini par faire des déclarations générales dans lesquelles, contrairement aux faits, les forces de l'ordre du "pays des tulipes" ont rejeté la responsabilité de ce crime sur la milice du Donbass et la Russie. L'auteur de cet essai a compris lui-même que cette accusation est sans fondement après avoir passé un certain temps dans sa région d'origine, dans la capitale du pays du charbon, à présent capitale du DPR, la belle ville de Donetsk.


Mes camarades de classe qui occupent maintenant des postes importants en DPR et qui connaissent ma carrière de journaliste, m'ont organisé des rencontres avec des gens intéressants qui, du fait de leurs emplois à l'époque, étaient les premiers arrivés après l''écrasement du Boeing et ont procédé à une inspection du site du crash, nécessaire dans de tels cas. J'ai passé plusieurs jours avec les forces de l'ordre de Donetsk qui ont rempli leurs fonctions jusqu'au bout, en dépit du fait que l'Ukraine avait tout sauf abandonné ses responsabilités et a essayé d'utiliser une variété de mesures administratives et psychologiques visant d'abord à retarder l'enquête, puis à l'arrêter complètement. Ceci est très révélateur de qui était le bénéficiaire de tout ce bruit concernant la "piste russe" dans la tragédie MH17 qui s'est déroulée le 17 Juillet, 2014 dans le ciel au-dessus des villages de Grabovo et Rassypnoye, raion de Shakhtyorsk, région de Donetsk au sud est de l'Ukraine.

La situation politique interne à ce moment-là semblait confuse et même bizarre. La guerre civile au Donbass s'accélérait, le premier sang avait déjà été versé, mais les forces de l'ordre ukrainiennes à Donetsk au Donbass coexistaient pacifiquement avec le DPR qui faisait ses premiers pas. Jusqu'à ce coup de tonnerre dans le ciel, dans un sens très littéral, qui a créé une division entre les militaires et la police locale. Il y a eu un "avant" et un "après". 

Malheureusement, le travail des enquêteurs de Donetsk qui ont passé deux jours sur le site du crash de Boeing 777 n'a été utilisé par personne. Ce qui signifie que c'est la première tentative pour mettre leurs paroles et leurs actions à l'attention d'un large éventail de lecteurs afin de jeter la lumière sur ces événements qui ont eu lieu il y a plus de deux ans.

S'il vous plaît retenez ceci : le conseiller principal de la justice, Alexandre Vassilievitch Gavrilyako, chef de service du bureau du Procureur général de la DPR, un professionnel avec 32 années et demi de service irréprochable et de haute qualité, contre lequel les dirigeants post-Maidan de l'entité "Ukraine souveraine" ont lancé une accusation criminelle alors qu'il maintenait son intégrité professionnelle avec une nouvelle réalité politique. A cette période, le colonel de la police Gavrilyako était le chef du département d'enquête du bureau régional des affaires intérieures de Makeevka, et était considéré comme l'un des meilleurs chefs de département d'enquête dépendant du Ministère des Affaires Intérieures de l'Ukraine. Voici ce qu'il a dit:

"J'ai appris le crash du Boeing de Malaysia Airline par le journal télévisé. Je me suis surpris à penser qu'il serait peut-être bon d'inspecter le site. Quand j'étais sur le point de partir, j'ai reçu un appel téléphonique. C'était Aleksandre Vassilievitch Mostovoy, chef du Service de sécurité interne du DPR, qui suggérait que je prenne un groupe d'enquêteurs pour procéder à une inspection du site. Je lui ai demandé : pourquoi ai-je été choisi ? A quoi il a répondu que j'étais recommandé comme le meilleur spécialiste. Je devais donc répondre qu'en tant qu'officier de service actif pour les Affaires Intérieures de l'Ukraine, je ne pouvais pas prendre cette décision moi-même, j'avais besoin de l'approbation des autorités supérieures.
En arrivant au travail, je reçus une directive du directeur de la Direction principale des affaires intérieures de la région de Donetsk, le major général Pozhidayev, pour rassembler une équipe d'enquête et de l'emmener sur le site de l'accident. Cette directive a été confirmé par le colonel Goncharov, chef du Bureau des Enquêtes de la Direction des affaires internes de la Région de Donetsk, que j'ai appelé peu après avoir reçu la directive pour lui rappeler que le site était hors de ma compétence officielle. "Les habitants vont vous aider", m'a t-il encouragé. Et il me fut permis de réunir une équipe de mon choix, qui comprenait deux personnes de chacun des cinq départements régionaux de Makeevka. Ce qui faisait un total de dix, plus moi et deux enquêteurs de la Direction des affaires Intérieures de la ville de Makeevka. Je demandais à mes supérieurs leur soutien pour ces experts et je l'ai reçu.

Notre groupe a travaillé avec quatre experts, dont Bogdan Olegovich Maklakov et le chef du Bureau régional de médecine légale de Donetsk, Dmitriy Anatolyevich Kalashnikov.

Le matin du 18 Juillet, nous avons été accueillis par des représentants du bureau du Procureur général de la DPR avec deux voitures pour nous emmener sur le site. Bien à ce moment là, le procureur du ministrère des Affaires Intérieures de l'Ukraine était encore en service et que le ministère des Affaires Intérieures de la DPR n'était pas encore formé. Pendant le voyage, je reçois un appel du colonel Goncharov qui voulait savoir où nous étions. "Où êtes - vous?" demanda t-il avec insistance. Naturellement, lui ai parlé de la route que nous avons pris, avec des collègues de la DPR, vers Rassypnoye et Grabovo pour nous rendre sur le site de l'accident, où l'Emercom ukrainien avait déjà commencé à travailler. Goncharov m'a alors catégoriquement ordonné de faire demi-tour, en citant les ordres qu'il a reçus du Ministère des Affaires Intérieures de l'Ukraine ne pas inspecter le site du crash. Naturellement, je refusais. J'étais dans un véhicule qui appartenait à mes collègues de la DPR. Ils ont même fait des plaisanteries me proposant de sauter en dehors du véhicule en mouvement.

Je dois ajouter qu'à ce moment-là, il y avait un remaniement des cadres en cours, avec la direction régionale du Ministère des Affaires Intérieures qui déménageait à Mariupol, avec leurs subalternes directs, les policiers de Donetsk et de Makeevka ont continué à travailler comme avant. Il n'y avait pas de sentiment de division entre nous et eux, mais il y avait une certaine aliénation dans les relations interpersonnelles. En arrivant sur le site, nous avons été accueillis par le groupe du ministère de la gestion des situations d'urgence (aussi désigné par le nom Emercom (contraction de l'expression Emergency Control Ministry) et l'autonomie locale qui avait déjà une idée de base de ce qui était arrivé. Il s'est avéré que la masse principale de l'épave, y compris la section de la queue, les moteurs, les ailes, et la plupart des cadavres étaient aux alentours de Grabovo. Ils étaient éparpillés dans tous les champs.

Mais nous, à la demande des autorités locales, avons commencé par l'inspection de Rassypnoye et ses environs où, selon les rapports des habitants, il y avait des cadavres dans les cours et même dans les rues. La cabine avec les restes de l'équipage a également été trouvé là. nous avons donc rapidement commencé à enquêter dans le village, et nous avons laissé les champs environnants pour plus tard. Le temps de régler toutes sortes de questions, y compris celles de l'organisation, il était presque le soir. J'ai donc décidé, vu l'énorme volume de travail, d'inspecter les cadavres, dont il y avait 36 ​​dans le village, de noter les endroits où ils ont été trouvés, et les entrer dans le protocole. Je prenais en considération la chaleur, les pluies torrentielles et le bétail, qui menaçaient d'annuler nos efforts. De plus, j'avais déjà discuté avec le colonel Goncharov et le colonel Miroshnichenko, à la tête de l'unité de gestion des situations d'urgence de Makeevka, qui m'avait ordonné d'aller sur le site de l'accident, de divers aspects techniques du travail sur le site.

Celà concernait en particulier, l'obtention d'un camion avec une grue, d'une chambre froide pour les cadavres, et d'un hangar pour disposer les pièces de l'avion. D'autant plus que nous savions déjà ce qui avait causé l'accident, ce qui signifiait une inspection plus approfondie du site de l'accident afin de localiser les éléments meurtriers qui pourraient être à l'intérieur des corps des passagers, le fuselage, ou la couche superficielle de terre, et de trouver des traces des explosifs. Afin d'identifier la munition qui a fait tomber le Boeing.

Nous avions déjà eu la triste expérience d'un travail similaire, lorsque nous avons étudié les sites de crash de plusieurs avions de ligne dans la région de Donetsk mais nous n'avions subi aucune ingérence extérieure dans ces affaires. Le plus récent de ces accidents avait eu lieu en 2006, quand un Tu-154 avec 176 passagers reliant Anapa à Saint-Pétersbourg s'est écrasé. La première inspection du site de l'accident est cruciale pour une telle enquête, car il contient tous les indices nécessaires à la reconstruction de la tragédie.

Le centre régional nous a affecté une installation sur le territoire d'un parc de véhicules dans leur juridiction, avec des véhicules et une grue. Nous avons donc commencé l'inspection du site. Ce que nous avons vu nous a choqués. Dans une maison, un cadavre de femme a éclaté en passant à travers le toit et était coincé dans les carreaux du plafond. Une jambe s'était détachée et avait atterri directement sur un lit. Dans une autre propriété, six "paquets" de restes des passagers avaient atterri sur les légumes du jardin. La cabine de pilotage fracassée s'était écrasée juste en dehors du village. Les restes de l'équipage étaient dispersés à proximité, et nous les avons reconnus grâce aux lambeaux de leurs uniformes. Après avoir placé nos enquêteurs à travers le site, j'ai appelé le colonel Goncharov. Il n'a même pas voulu m'écouter, exigeant que je lui explique pourquoi j'avais désobéi à son ordre de faire demi-tour et de ne pas enquêter sur le site. En réponse, je lui ai dit littéralement ce qui suit : tout d'abord, le groupe se déplaçait dans un véhicule appartenant au Bureau du Procureur de la RDP, d'autre part, je ne vois pas comment j'aurais pu faire cela en présence de personnes armées, d'ailleurs l'inspection avait déjà commencé.

Alors, il a exigé que je sabote l'enquête de toutes les manières possibles et de créer des retards. Naturellement, je lui ai demandé pourquoi. D'abord on me donne l'ordre d'y aller, et maintenant de revenir. Il a expliqué que les ordres qui venaient de Kiev étaient de ne pas inspecter quoi que ce soit, parce que le SBU se penchera dessus. Cependant, il me permettait d'emporter les 36 cadavres trouvés dans Rassypnoye.

Naturellement, nous avons jamais vu de personnes du SBU, parce qu'ils avaient quitté Donetsk déjà en mai. Bien sûr, nous avons emballé les restes humains trouvés et les avons étiquetés avant de les envoyer à la morgue de la clinique régionale Kalinin. À la dernière minute, on nous a amenés le cadavre d'un enfant trouvé quelque part dans Grabovo. Nous l'avons envoyé à la morgue avec les autres. Nos activités ont été réduites par ce même Goncharov qui avait d'abord approuvé que nous visitions le site, et ensuite catégoriquement interdit de l' inspecter. Puis tout est devenu clair pour moi. Si l'Ukraine s'est intéressée à enquêter sur cette affaire dans laquelle, selon la version officielle de Kiev, à la fois des milices locales et la Russie ont été impliqués, personne ne nous aurait retardés. Plutôt le contraire, ils nous auraient demandé de ne rien négliger pour trouver chaque petit élément de preuve, suivi tous mes mouvements, confiants dans ma rigueur et mon aptitude professionnelle.
Nous sommes arrivés au QG local d'Emercom, situé à Grabovo, dans la soirée. Naturellement, j'ai rapporté les ordres ci-dessus au Bureau du Procureur de la DPR, mais j'ai répondu par l'affirmative à leur question de savoir si je continue, estimant que les victimes innocentes de cette tragédie devaient être recueillies et inspectées, sinon qui le ferait autrement. Après cela, nous sommes partis. Le samedi matin du 19 Juillet, nous sommes retournés sur le site comme si rien était arrivé hier. En route, j'ai reçu, une fois de plus, un appel de Goncharov qui voulait savoir où je me trouvais. Je lui ai carrément dit : Les champs sont jonchés de cadavres de personnes innocentes, nous ne pouvons pas les laisser là, ce qui serait le cas si nous avions obéi aux ordres de Kiev "Dans ce cas, Aleksandre Vassilievitch, vous avez fait votre choix," Répondit-il et il mit fin à la conversation. J'ai jamais entendu à nouveau sa voix.

Notre première trouvaille ce jour-là faisait partie du revêtement du fuselage, dans lequel certains objets pénétrants avaient laissé des ouvertures avec des bords repliés vers l'intérieur. Ceci suggére que la pénétration s'est produite à partir de l'extérieur. À notre arrivée à Rassypnoye, nous avons continué à inspecter le site, mais nous avons été immédiatement avertis de ne pas nous égarer en lisière des bois sauf si nécessaire en raison des mines placées là par les deux parties belligérantes. À ce moment-là, les bénévoles parmi les mineurs sont venus pour aider, afin que nous puissions couvrir la plus grande partie possible du site. Ce fut alors que 20 cadavres ont été retrouvés dans un champ de blé sur le bord de Grabovo. Mais, en règle générale, les cadavres avaient été dispersés: un ici, un autre ou plusieurs ailleurs.

Ce fut alors que les membres de la mission de l'OSCE sont arrivés, accompagnés par les troupes Berkut et le directeur adjoint du MVD de la région de Donetsk , le colonel Aleksey Aleksandrovich Dikiy.

Je me suis tourné vers Dikiy pour avoir de l'aide, parce que je n'avais assez de gens pour faire tout le nécessaire: l'inspection, l'extraction, l'emballage et, plus important encore, l'enregistrement de toutes ces actions dans le protocole. Il m'a connecté au général Pozhidayev, qui a d'abord été surpris par ma présence contraire aux ordres. Il écouta silencieusement mes arguments sur les devoirs chrétiens et humains, mais il était curieux de savoir où nous envoyons les corps, et nous indiqua de les envoyer à Kharkov au lieu de Donetsk, mais il n'a pas expliqué comment faire cela, compte tenu de la poursuite des combats, en particulier depuis qu'ils se rapprochaient. Après avoir appris la présence de représentants de la DPR, il a raccroché. En tout cas, un groupe de chercheurs de Shakhtyorsk, quatre personnes au total, est venu m'aider. 

Dans une tente de commandement on m'a montré une annonce sur certain site ukrainien qui a déclaré que les travailleurs Emercom locaux et le groupe d'enquête de Donetsk étaient parmi les séparatistes, les aidant à cacher les cadavres.

Néanmoins, tous les restes trouvés le 19 Juillet ont été correctement inspectés, conformément à toutes les procédures pertinentes, et envoyés à Kharkov. Par la suite, nous avons suspendu nos travaux sur l'insistance de notre force de sécurité, parce que les coups de feu s'approchaient clairement de notre emplacement. Après cela, nous sommes rentrés, en passant par Rassypnoye afin d'interroger les témoins de l'accident du Boeing parmi les habitants locaux qui étaient très heureux de nous voir.

Mais ce sont les actions de la partie ukrainienne qui donnent des raisons de se poser des questions. Tout d'abord, ils ont approuvé l'inspection, puis l'ont interdite. Si les milices avaient participé à cela, la situation aurait eu l'air très différente. Ce est pas par hasard que deux jours plus tard, tous les responsables des forces de l'ordre ont reçu des ordres, dont je n'avais pas connaissance, pour reprendre les routes à Slavyansk. La majorité a obéi, mais certains, surtout ceux qui sont nés au Donbass, sont restés.


Considérons la conclusion qu'il y a pratiquement à tirer de cela, conformément à l'ancienne question "cui bono?"

Si l'on regarde qui était le bénéficiaire , alors ça n'a pas de sens pour la Russie d'avoir descendu le Boeing. Compte tenu de la situation internationale, il n'en a pas tiré de profit mais plutôt le contraire, la partie russe était la plus intéressée par une enquête transparente. Mais la Russie a été étiquetée coupable dès le lendemain par les médias occidentaux. Désigner la milice est également sans objet. Il y a toutes sortes de gens parmi eux, certainement. Mais descendre un Boeing, excusez-moi, c'est jouer dans une autre cour. Déjà parce qu'ils auraient été étiquetés terroristes au niveau international et ensuite parce qu'abattre un avion volant à une altitude de 10 kilomètres est au-dela de leurs capacités, maintenant, et encore moins il y a deux ans alors que certains d'entre eux n'avaient que des fusils de chasse.

La promotion de l'hystérie visant la Russie était très révélatrice en soi. Comme d'habitude, la partie coupable crie "au voleur!" le plus fort. Mais toute l'histoire était très pratique pour l'Ukraine et ses sponsors. Les Américains ont longtemps maîtrisé des provocations similaires.

Je ne peux même pas appeler les "spécialistes" néerlandais, qui ont repris là où nous nous sommes arrêtés, des enquêteurs appropriés. Pour être honnête, ils ont choisi toutes sortes de laissés-pour-compte pour cette tâche importante. Peut-être qu'ils appliquaient la loi d'une certaine manière mais ce ne sont pas des spécialistes. Je suis venu à cette conclusion pour une raison simple. Après leur départ du site de l'accident, ils ont laissé derrière eux beaucoup de choses qui ont attiré l'attention des enquêteurs professionnels. Dans un cas comme celui-là, non seulement l'épave et les cadavres sont retirés, mais également une couche de terre végétale en dessous. Les Néerlandais n'ont rien fait de ce genre, après avoir recueilli seulement les gros morceaux et laissé le reste derrière eux, ils n'ont même pas demandé l'aide de personne, compte tenu du grand territoire sur lequel l'épave a été dispersée. Par conséquent, l'inspection du site a été effectuée de manière non professionnelle par ces Hollandais. Après leur visite, les habitants continuent de trouver des pièces de l'avion ".

Un second témoignage dans un prochain billet.
Traduction krn

Vite fait mais censuré

Pour ce qui est du fond, on se demande pourquoi certaines se prennent la tête avec le tricot ou la couture alors que deux trous font si bien l'affaire...



Pour ce qui est de la forme, ce sont des captures de la vidéo, car Blogger bloque, alléguant que la vidéo a changé de place et est introuvable, comme souvent Google sur tout ce qui vient de Russie, car le titre d'origine est "КАРДИГАН ПО БЫСТРОМУ" ce qui signifie "Gilet en vitesse" Comme on le voit, quelque chose d'extrêmement dangereux.
On ne sait jamais, ça pourrait être un code secret... L'affaire "deux trous" ?

 Nous avons de la chance. Olga Nikichitcheva nous a fait une vidéo sur youtube, et non sur li.ru, pour nous monter comment faire un manteau. C'est plus compliqué, mais c'est aussi beaucoup plus chic.


lundi 5 décembre 2016

David Rossi, un meurtre à la banque

Le 6 mars 2013, David Rossi, le directeur de la communication de la banque Monte Paschi de Sienne, David Rossi, agonise, par terre dans la rue, sous l'œil indifférent de ses collègues (dont le directeur de la banque).

Il se serait jeté de la fenêtre de son bureau pour se suicider. C'est du moins ce qui a été rapporté. Certains éléments prouvent cependant que ce prétendu suicide était un meurtre.
captures de la vidéosurveillance de la banque

L'enquête a été rouverte mais la justice italienne semble impuissante face au pouvoir des assassins qui manipulent l'état.

Pierre Jovanovic s'est rendu à Sienne. Je vous conseille la page qu'il consacre à la mort de David Rossi sur sa "Revue de Presse". Toutes les preuves qu'il s'agit d'un assassinat y sont, y compris les images des traces qu'ont laissés les coups et des tortures subies avant sa mort par David Rossi.

Dans l'interview qu'il a donnée à independenza webtv, il parle longuement de cette affaire qui mérite vraiment qu'on s'y intéresse de près. 

mardi 29 novembre 2016

Corruption encore, l'assassinat du juge Renaud

On prend les mêmes, et on recommence.

Début juillet 1975, François Renaud, premier juge du tribunal de Lyon, victime d'un meurtre probablement commandité pour des raisons politiques,enquêtait sur le braquage de l’hôtel des postes de Strasbourg.

Ayant découvert les liens entre les malfrats et le SAC (Service d'Action Civique) et soupçonnant le financement du parti politique UDR qui deviendra plus tard le RPR, Il est exécuté par trois tueurs à gages alors qu'il rentre à son domicile.

L'histoire, racontée par sa famille et ses anciens collègues :




lundi 28 novembre 2016

Crime d'état, Robert Boulin

L'Italie n'est pas le seul pays où le crime et la corruption règne au sein des plus hautes instances.
La France est même particulièrement bien placée.

Première affaire : le meurtre de Robert Boulin (mal) déguisé en suicide. Un film diffusé sur France 3, chaine publique française.


A noter : Le son est interrompu pendant quelques secondes vers la fin du film. Cela ne nuit en rien à la compréhension.
Evitez les sous-titres, dignes des plus grands délires de Google.

En juin 2016, de nouveaux témoignages qui avaient été écartés lors de la première enquête bâclée pourraient tout changer, un article paru sur le site du journal RTL

Pour plus d'informations, le site de l'Association Robert Boulin pour la Vérité est consultable à cette adresse : http://www.robertboulin.net


L'affaire Aldo Moro

Pour continuer sur les rapports ambigus entre les états et les armées secrètes, voici un film documentaire diffusé par la Chaine Parlementaire française LCP sur l'enlèvement et l'assassinat de l'homme politique Aldo Moro par les Brigades Rouges en 1978. Il y est révélé qu'en fait, cet assassinat était un crime d'état.


Affaire Aldo Moro - histoire politique (1) par Dailygratuit

Les épisodes 2 et 3 de ce film sont visibles en cliquant sur les liens ci-dessous.

http://www.dailymotion.com/video/xbwac9

http://www.dailymotion.com/video/xbwmj2_affaire-aldo-moro-histoire-politiqu_news



Les statistiques de Blogger

Lorsqu'on tient un blog, il est fréquent qu'on s'intéresse aux statistiques de visites. C'est évidemment mon cas. Il est utile de savoir quel type d'article est lu et comment les lecteurs sont arrivés dessus, avec les mots utilisés pour la recherche. Blogger, la plateforme de blogs de Google, produit des statistiques de ce genre. Il ajoute à ces renseignements le pays des internautes et leur navigateur.

C'est sympa, sauf que c'est souvent erroné, et pas qu'un peu.
La première des constatations est que sur certains articles, Blogger nous indique des visites négatives, ce qui est pour le moins surprenant.
Mon article sur le général Dietrich Von Choltitz, le plus lu, qui avait bien dépassé les 10.000 vues est maintenant rétrogradé de 3.000 vues, ce qui pourrait signifier que moins 3.000 personnes ont vu le billet. Oui, ce raisonnement est ridicule, je le sais. Une autre hypothèse est qu'ils auraient changé la période de référence mais les chiffres semblent dire autrement.

Pour illustrer ce que je dis, ces deux captures d'écran.
La première, à gauche, a été faite au moment où j'ai constaté que de 5 chiffres on était redescendus à 4 (je n'avais malheureusement pas pris la précaution de faire une capture du premier chiffre, n'imaginant pas que ça pouvait redescendre)



La seconde, faite ce matin, montre que sur les deux billets les plus lus de mon blog, l'un a baissé de 1789 vues (le chiffre de 1789, qui pourrait évoquer la révolution française est certainement une coïncidence, de même que les 1200 tout ronds d'augmentation des vues sur le second billet. Je suis sûre que demain, ces chiffres auront changé et ne signifieront plus rien)

Si la période de référence avait changé, vu que ces deux billets ont été publiés en décembre 2010 tous les deux, les statistiques auraient du baisser pour les deux, or, on voit que Von Choltitz baisse, mais qu'Isabelle monte.

De plus, j'ai un autre compteur de statistiques extérieur à Blogger, et sur les consultations quotidiennes, il dit tout à fait autre chose que les statistiques internes.
Pour la seule journée d'hier, 22 personnes différentes ont visité l'article sur Von Choltitz et pas une seule celle sur Isabelle et il ne mentionne qu'un seul des billets que Blogger place en tête des billets lus du jours, tous le même nombre de fois le même jour, ce qui est rigoureusement impossible. Ce billet est celui sur l'USS Menges.

Ces billets ne se suivent pas et Blogger ne les a même pas classés par ordre de publication.

De là à dire que ces statistiques sont devenues inutiles car trompeuses, je franchis le pas. je ne peux désormais plus m'y référer.

Ce qui est ironique, c'est que j'ai failli renoncer à mon autre compteur récemment. J'avais oublié qu'il faut éviter de mettre tous ses œufs dans le même panier, surtout lorsqu'il s'appelle Google.


vendredi 25 novembre 2016

Terreur en Italie

Le 2 août 1980, à 10h25, une bombe explose dans la salle d'attente deuxième classe de la gare de Bologne en Italie, soufflant tout le bâtiment.
Le bilan est de 80 morts, 200 blessés, dont des dizaines très grièvement.

Le sénateur Sergio Flamigni, membre de la commission d'enquête, est aux côtés des plus hautes autorités italiennes à Bologne dans les heures qui suivent l'explosion.

La police soupçonne spontanément les Brigades Rouges. Le gouvernement de Francesco Cossiga accrédite la thèse de l'accident, puis celle de l'extrême gauche. Plusieurs groupuscules d'extrême droite ont revendiqué l'attentat.  Libero Mancuso, procureur de la république de Bologne, va se battre contre la manipulation et le sabotage de l'enquête.

"Cela a été très dur de découvrir cette réalité. Dès les premiers instants de l'enquête, il y a eu une série impressionnante de gesticulations de nos services secrets, notamment le SISMI (services secrets militaires) qui était aux mains de la loge maçonnique P2. D'ailleurs, j'ai découvert lors de mon enquête sur l'attentat de Bologne que tous les services secrets du pays étaient littéralement inféodés à cette loge maçonnique."

En dépit d'obstacles considérables et de nombreux bâtons mis dans les roues de l'enquête, la police arrête les membres d'un groupe d'extrême droite appelé NAR, les Noyaux Armés Révolutionnaires. En 1995, ils sont reconnus coupables d'avoir commis l'attentat de Bologne et d'homicide volontaire au terme d'une procédure judiciaire qui a duré plus de 15 ans.

Les exécutants ont été condamnés, mais l'enquête sur les commanditaires court toujours. La piste remonte jusqu'au Gladio, l'armée secrète italienne créée par la CIA, la loge maçonnique P2 et son grand maître, Licio Gelli, qui auraient manipulé ces militants d'extrême droite. Gelli reconnait avoir fait nommer trois chefs des services secrets, qui prenaient leurs ordres auprès de lui. Ils ont été poursuivis, mais faute de preuves scientifiques matérielles, ils ne sont accusés que d'avoir fait obstacle à cette enquête.

"C'est un attentat couvert par l'état. Cette obstination, tous ces efforts mis en œuvre par les plus hautes instances politiques pour couvrir les véritables coupables, n'ont aucun sens, si ce n'est effectivement, pour dissimuler les responsabilités de l'état et du monde politique."

Aldo Giannuli, historien de la commission d'enquête sur Gladio, ajoute :
" C'est effectivement un cas de terrorisme d'état. Un cas de guerre secrète, d'opération clandestine, qui a eu lieu pendant ces années. Un prix, un très lourd tribut, que nous avons du payer pour la Guerre Froide."

Ferdinando Imposimato, juge anti-terroriste :
" Une démocratie bloquée, une démocratie manœuvrée depuis l'extérieur. Notre pays était manœuvré par la CIA. Les choix des présidents de la république, ceux des chefs de gouvernement étaient tous décidés depuis l'étranger. Je l'ai compris très tard, beaucoup trop tard. C'est ce qui explique que Cossiga a toujours protégé un homme comme Gelli, qui était en fait une créature de la CIA et des États-Unis. C'était un personnage très important.

Les armées secrètes de l'OTAN ont fait l'objet d'une commission d'enquête en Italie. Cette structure secrète y a été sévèrement jugée, mais une condamnation à portée limitée. Ceux qui sont derrière, ceux qui savaient, les commanditaires de ces attentats, n'ont été et ne seront sans doute jamais punis.

Cette stratégie de la tension avait pour but de déstabiliser l'ordre public pour stabiliser l'ordre politique. Ceux qui ont utilisé cette stratégie dans le monde politique visaient en fait à rendre toute alternance politique impossible. Ils voulaient un régime pérenne comme c'est le cas aujourd'hui.
A part l'Italie, la Belgique et la Suisse, aucun pays n'a enquêté sur ces armées secrètes et personne n'a eu à rendre de comptes.

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A l'époque de la Guerre Froide, l'ennemi était le communisme, il fallait donc faire accuser des groupes de gauche pour les empêcher d'avoir de l'influence. Les attentats étaient donc faussement désignés comme ayant été commis par ces groupes de gauche.

A présent, l'ennemi désigné est l'Etat Islamique, il est donc naturel que les attentats soient en apparence commis par des "Islamistes", que le bon peuple à la vue basse, abruti de télé-réalité, va amalgamer avec tous les musulmans. C'est le but.

Sachant cela, ne croyez-vous pas qu'il existe une réelle similitude entre les attentats italiens des années 1980 et ceux que la France subit aujourd'hui ? Et cette précipitation à désigner tout de suite des coupables et à les exécuter avant toute enquête n'est-il pas le moyen idéal pour empêcher des sous-fifres de parler ?

Repensons aux attentats de Charlie Hebdo et à une carte d'identité bien pratique et tellement semblable au passeport de Mohamed Atta, fait d'un papier qui résiste mieux au feu que des poutres d'acier de plusieurs tonnes. Au magasin Hyper Casher appartenant à des juifs et vendu la veille, Au Bataclan, appartenant à un juif et vendu quelques semaines avant, à Mohamed Merah, ce grand blond aux yeux bleus vu par un témoin, qui devient un jeune homme maghrébin brun à la peau mate lequel sort de chez lui pour téléphoner à BFMTV alors qu'une centaine d'hommes du RAID est en poste autour de l'appartement et rentre tranquillement se faire tuer au petit matin. Repensons au camion fou de Nice dont la course est sujette à bien des polémiques dont l'histoires des caméras de surveillance n'est pas la moindre. Tout cela ne s'apparente t-il pas non plus à des manipulations et à du sabotage d'enquête ?

L'Union Européenne est la main mise de la CIA sur les pays européens.  En baissant une autre fois la culotte de la France devant l'OTAN, qui installe de nouveau ses troupes en envahisseur dans notre pays, on attend, cul à l'air, le coup de pied du maître.
N'y aura t-il donc personne pour ouvrir les yeux ?




mercredi 23 novembre 2016

Un 23 novembre différent

Nous avons tous des jours dont nous nous souvenons mieux que d'autres. Alors que certains passent sans laisser de traces, d'autres marquent une existence.
L'un de ces jours marquants a été le 23 novembre 1963. 

La veille, alors que nous venions de nous mettre à table pour un dîner d'anniversaire qui promettait d'être joyeux, une nouvelle est tombée sur la radio restée allumée. Le président des États-Unis, John Fitzgerald Kennedy venait d'être assassiné. 
Mes parents semblaient consternés. Mon père a remonté le son pour mieux entendre tandis que ma mère essuyait ses yeux pleins de larmes, après avoir dit "Oh ! Ils l'ont tué !" Elle n'a pas dîné. 
Mes parents étant occupés à écouter la radio, Nous, les filles, nous sommes allées au lit rapidement et ce n'est que le lendemain que j'ai commencé à y penser.

Je peux dire à présent, avec du recul, que c'est ce jour là que j'ai réellement ouvert les yeux et pris conscience de la malhonnêteté du monde dans lequel nous vivons. J'avais déjà compris, deux ans plus tôt, à l'occasion de ma communion, que les personnes censées nous protéger pouvaient être des agresseurs et que le mensonge était moins un péché enfantin qu'une caractéristique du monde des adultes. 

L'évènement était facile à analyser. Un fou n'assassine pas un président aussi facilement et un autre fou n'assassine pas non plus ce fou dans les locaux de la police. Tout ça sent le mensonge à trois kilomètres, même quand on a 12 ans. 

A cette époque, j'étais contente de vivre en France, un pays dirigé par un président qui avait foutu dehors l'occupant armé venu d'une nation qui assassine son président et ne fait pas de véritable enquête.
38 ans plus tard, j'ai regardé de façon parallèle comment ce pays censé incarner un rêve de vie assassinait 3.000 de ses citoyens et ne faisait pas de véritable enquête sur ce crime. 
Pareillement, 19 fous drogués et obsédés sexuels n'improvisent pas l'organisation d'un attentat qui va tuer plus de 3.000 personnes y compris eux-mêmes. Ceux qui n'ont pas fait ce premier parallèle ont raté l'information essentielle. S'il y avait réellement 19 arabes dans des avions, ces pauvres mecs se sont gravement fait doubler, tout comme ceux qu'on a nommé "le commando des terrasses" le 13 novembre 2015, de pauvres mecs sans envergure que les véritables instigateurs ont tout simplement éliminés, mais ceci est une autre histoire.

J'ai assisté à une conférence donnée par la petite amie de Lee Harvey Oswald, Judyth Vary Baker. En 2010 est paru son livre :  "Lee and me". 
Elle a parlé récemment de son histoire avec Lee Harvey Oswald dans une conférence consacrée aux mensonges, notamment sur l'escroquerie du cancer.

Une conférence très intéressante, pour ceux qui entendent l'anglais.



samedi 19 novembre 2016

Primaires de la droite

Voilà comment Bruno Lemaire entend rétablir la démocratie en France. Il n'est pas question de demander aux Français s'ils veulent ou non rester dans l'Union Européenne. Bruno Lemaire leur impose d'y rester tout en modifiant quelques broutilles ça et là dans des traités où les Français n'y comprennent déjà rien tellement les phrases sont (exprès) alambiquées. Donc, choisissez quelqu'un de moins obtu. (et d'honnête, s'il en reste, c'est à dire ni Sarkozy, mouillé jusqu'au cou avec l'affaire Libyenne, ni Juppé, condamné dans une affaire d'emplois fictifs)


mardi 15 novembre 2016

La photo du mois de novembre 2016, carré.

Thème du mois de novembre 2016 : Carré, choisi par Tuxana

Note de l'auteur : Le but n'est pas que votre photo soit carrée, mais bien qu'une forme carrée, ou plusieurs, apparaisse dans votre photo.

J'aime particulièrement le temps de la recherche de la photo que je vais présenter. Depuis que j'ai lu le thème, je traque donc le carré, et pour une fois, je n'ai rien trouvé de satisfaisant. J'ai donc choisi une photo prise cet été sur laquelle les carrés sont extrêmement nombreux puisqu'il s'agit du décor de base de la façade de cette bâtisse qui domine la valleuse de Vasterival.




De briques mates et vernissées, droits ou en diagonale, les carrés sont partout, éclairés par un beau soleil, mais aussi à l'ombre, où on les voit moins bien mais où ils sont tout aussi présents. Derrière la liste qui suit aussi, les carrés sont partout, allez donc les chercher :


Akaieric, Alban, Alexinparis, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Carole en Australie, Chat bleu, Chiffons and Co, Chloé, Christophe, Cricriyom from Paris, Cécile, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dr. CaSo, E, El Padawan, Escribouillages, Estelle, Eurydice, Evasion Conseil, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Je suis partie voyager, Josette, Josiane, Kenza, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, La Tribu de Chacha, Lair_co, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilou Soleillant, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamounette et ses aiguilles, Mamysoren, MauriceMonAmour, Milla la galerie, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Noz & 'Lo, Pat, Paul Marguerite, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Rythme Indigo, Sense Away, Sinuaisons, Sous mon arbre, Tambour Major, Testinaute, The Beauty is in the Walking, Tolen 29, Tuxana, Who cares?, Xoliv', écri'turbulente, ÔBD.

mercredi 9 novembre 2016

Élections américaines

Bien que je ne sois pas persuadée que ce soit le meilleur président qui soit, Donald Trump est arrivé en tête de l'élection présidentielle et je dois dire que c'est un premier soulagement de voir Hillary Clinton éliminée.

Il n'y a plus qu'à espérer que ceux qui tirent les ficelles en coulisses ne refassent pas le coup de Dallas. Ils en rêvent tellement, de leur troisième guerre mondiale.

Toute crainte n'est malgré tout pas éliminée, car le nouveau président ne prendra ses fonctions qu'en janvier. D'ici là, la marionnette en place a largement le temps de s'envoyer un missile qu'il va promptement identifier comme venant de Moscou. Ce ne serait pas une première.

Un petit feu d'artifice ?
Cette salve de bombettes assorties (avec tronc... ) ne tuera personne.


mardi 8 novembre 2016

Censurer la voix de la justice ?

Youtube a censuré (certainement pas de son propre chef) le contenu de la vidéo de Maître Wilfried PARIS, avocat au barreau de Rouen.





Dans cette vidéo, il explique et dénonce de graves dysfonctionnements de l'autorité judiciaire en France, en particulier au barreau de Rouen. Sa vie ayant été mise en danger, il est bien évident que ce n'est pas en censurant cette vidéo qu'on va le faire taire.

Il a d'ailleurs été reçu par Meta TV pour un entretien de trois heures et quart en trois parties au cours duquel il parle longuement de son combat pour la justice et pour l'égalité des droits.

Il n'est pas le seul, avant lui, Bernard Ripert, également avocat à Grenoble, a été victime d’un internement psychiatrique abusif comme aux pires temps de l'URSS et Maître François Danglehant a été radié du barreau de Seine-Saint-Denis.

Pour mieux comprendre les implications politiques de ces actions, il faut vous dire que Maître PARIS est l'avocat ayant déposé une Question Prioritaire de Constitutionnalité au sujet de la loi dite "Gayssot" dans l'intérêt de Vincent Reynouard et Maître François Danglehant était l'avocat de Dieudonné.

J'ai cru entendre le mot justice... Il doit y avoir une erreur, car nous sommes arrivés à un point de la démocrassie (Je précise pour certains qu'il ne s'agit pas d'une faute d'orthographe mais d'un jeu de mot) où certaines personnes ne peuvent plus être défendues et où les avocats qui s'y risquent quand même risquent parfois très gros, ce qui constitue une entrave au droit de la défense au sens pénal. Ainsi, le pouvoir politique décide t-il qui peut être défendu et qui ne peut pas. Un autre volet de la "justice" expéditive dont on a pu avoir des exemples au cours des deux derniers quinquénats. Il est temps d'y mettre bon ordre.


jeudi 27 octobre 2016

Panne de courant au pays des lumières

Un article de Michel Raimbaud sur Afrique-Asie.fr

Panne de courant au pays des lumières ! Sont-ils tombés sur la tête ?

En ces temps troublés, la « communauté internationale » - nom de scène des trois Occidentaux qui se piquent d’être les maîtres de droit divin de notre planète - semble perdre les pédales. Voilà donc nos larrons en quête de nouvelles aventures.


Comme d’habitude, l’Amérique, cette nation qui se croit indispensable et dispense aux quatre coins de l’univers ses leçons de morale, de démocratie et de droits de l’homme en faisant oublier qu'elle doit son existence au génocide des amérindiens et sa prospérité actuelle au pillage du monde considéré comme une arrière-cour, donne le ton. Ses sbires, les ci-devant « grandes puissances européennes », qui se plaisent à jouer aux gros poissons dans les petites mares, ne sont pas en reste…

Lire la suite de l'article sur le site Afrique Asie.

USS Menges

Le 3 mai 1944, à 1h18, alors que l'USS Menges, des garde-côtes américains était en Méditerranée, une torpille tirée par le sous-marin U371 toucha la partie arrière du navire.

L'explosion détruisit toute la poupe, projetant en l'air les hommes et les équipements et ne laissa que les deux tiers avant du navire. Les torpilles qui n'avaient pas été touchées ont été désarmées par de courageux marins pour éviter qu'elles explosent à leur tour. Deux officiers avaient été tués et il y avait 29 marins tués ou disparus.

Le navire ne perdit pas sa stabilité et il ne coula pas non plus. Remorqué en Algérie pour y débarquer les morts et les blessés, il fut rapidement débarrassé de toute sa ferraille tordue et il prit le chemin de Brooklyn pour y être réparé, tiré en remorque. Arrivé à New-York le 22 juillet, on lui souda la partie arrière d'un autre destroyer USS Holder qu'une torpille avait touchée en son milieu. A la mi-septembre, il reprenait son service.

La photo suivante montre les deux navires l'un à côté de l'autre en cale sèche :


Entiers, ils étaient identiques. On peut facilement apprécier la partie qui manque à l'USS Menges, qui est à gauche.

Ce à quoi je veux en venir, c'est que non seulement ces navires n'ont pas coulé, mais ils ont supporté de traverser l'Atlantique pour revenir dans leur pays. Prodigieux, me direz-vous. Non, aucun prodige dans cette histoire. Les navires militaires ont des compartiments étanches comme tous les autres navires. la différence, c'est que ces compartiments ne comportent pas d'ouvertures. Ils sont réellement étanches.

Les navires militaires sont pratiquement insubmersibles dans des conditions normales.
Si les navires de croisière coulent, c'est parce qu'on fait moins attention à la sécurité des civils que des militaires.

Une dernière image. Un navire coupé en deux par une torpille. Oui, il flotte, malgré une petite gîte.



mercredi 26 octobre 2016

La prétendue mort de Paul Mac Cartney


Le chanteur des Beatles, Paul Mac Cartney a t-il été remplacé par un nommé Billy Shepherd après s'être tué en voiture fin 1966 ?
On aurait mis un sosie à sa place pour éviter des suicides de masse de ses fans.

Pour pouvoir apprécier la chose correctement, il me semble qu'il faut avoir connu les Beatles avant 1966. C'est mon cas, même si j'étais plutôt Rolling Stones. Si vous voulez savoir ce que j'en pense, je n'ai pas du tout entendu parler de cette possibilité en 1966. C'était l'époque de Yellow Submarine et de bien d'autres délires.

Deux photos attesteraient de la mort de Paul Mac Cartney selon des fans persuadés qu'on leur a volé leur idole.

L'ennui, c'est que ces photos, ne prouvent rien du tout.

La première photo est malhonnête. On ne voit que le visage et il ressemble vraiment à Paul Mac Cartney et pour cause, c'est lui. Seulement voilà, il n'est pas mort, il est à la piscine.

la photo de la piscine est ci-dessous. Il y barbote avec ses trois copains de musique. Les images sont ici.




La seconde photo m'a dérangée, parce qu'elle représente un corps qui semble disloqué et qui pend en dehors de ce qui pourrait effectivement être une voiture, mais à part de la tôle de couleur claire, c'est tout ce qu'on en voit.

Au passage, la voiture de Mac Cartney, une Aston Martin, était noire et et elle a été vendue d'occasion en bon état en 1971.

J'ai retrouvé la photo d'origine. Je vous préviens, c'est très moche. C'est un vrai cadavre. Les trois images comparatives se trouvent dans le petit tableau de fin d'article. C'est une photo de guerre et l'homme est un garde-côte. Il était marin sur l'USS Menges, torpillé par le sous-marin U371 en Méditerranée.


Ce navire est très intéressant, d'ailleurs, pour une autre raison, mais ce n'est pas là le propos.

La prétendue photo du corps
accidenté de Paul Mac Cartney.
Un cadre avec des coins arrondis a été ajouté pour faire vieux film.
Recadrage de l'image de droite qui avait été prise par un survivant de l'explosion d'une torpille sur l'USS Menges. 
La photo du garde-côte telle qu'elle figure dans les archives.
Il s'agit de la photo n° 190


Paul Mac Cartney ayant eu des enfants, s'il voulait faire taire ces rumeurs, une recherche sur son ADN serait la solution. Sauf bien entendu si ce n'est pas lui car le fait que les photos soient des faux ne prouve rien dans un sens comme dans l'autre. Ça révèle seulement la nature profondément corrompue de ceux qui ne reculent devant rien pour qu'une majorité croie leur version d'une histoire dont ils n'ont peut-être pas eux-mêmes le premier mot d'explication.