mardi 30 septembre 2008

Bushisme

"Nos ennemis sont novateurs et ont de la ressource, nous aussi.
Ils ne cessent jamais de penser à de nouvelles façons de faire du mal à notre pays et notre peuple, nous non plus"

Georges Bush

lundi 22 septembre 2008

La brouette du Saint Val


Le temps a été exceptionnellement beau, même si le vent était un peu frais.
Je me suis dit que cette excursion en Baie de Somme valait bien un souvenir et j'ai décidé de me faire un petit plaisir.
Sur la place des pilotes à Saint Valery sur Somme se trouve un restaurant avec terrasse couverte, la façade en est verte, le bistrot de la Saint Val.
Je l'ai choisi pour déguster un dessert d'exception : "la brouette du Saint Val".

L'image vous montre les étapes de cette dégustation qui a duré, disons, un certain temps.

1. Le dessert arrive sous les regards envieux et les félicitations du personnel, très sympa.
C'est à première vue, une brouette en terre vernissée remplie d'une montagne de chantilly.
2. Sous la crème, dans un coin, de la pêche, hummmmm!...
3. Avec de la glace à la pêche, mais aussi de la framboise, hummmmm!...
4. Et de la poire. Hummmm! j'adore la poire... et le sorbet à la poire est goûteux.
5. Des framboises et des quartiers d'orange fraîches. Cette petite touche acide est parfaite avec la crème.
6. Les couleurs des sorbets fondus font penser à un tableau de Chagall.
7. C'est beau, mais je mangerai mon dessert jusqu'à la fin. C'était délicieux. Hummmmm!....

Retour à Saint Valery

La baie de Somme, vue de Saint Valery sur Somme à marée haute. Au loin, le port du Crotoy.

mardi 16 septembre 2008

Les vaches

Les vaches sortaient tous les jours après la traite. Selon l'herbe, on les menait au pré bas ou au pré de Magne de l'autre côté de la route.
Pendant qu'elles y restaient tranquille, l'étable était nettoyée.
Cette étable était sous la grange, et aussi sous l'ancienne maison.
Le soir, on allait les rechercher et on les remontait à l'étable pour les traire. Jamais, elles ne passaient une nuit dehors contrairement aux vaches normandes que l'on voit dans les prés par tous les temps.
Leur paille était propre et sèche. Elles étaient toutes rousses, des salers aux grandes cornes. Une seule exception, une vache pie, venue de Normandie qui devait être bien heureuse d'être là.
Nous les appelions par leurs noms et elles avaient droit à leur dimanche.

Mes poules

Pendant que d'autres goûtaient au plaisir d'avoir un moteur sous les fesses, je prenais soin de mes poules, dans le Cantal. C'était la fin de l'après-midi. On appelait les volailles, forçant sur la finale en "ou" qui porte le plus loin et dont l'écho se répète dans le chemin empierré entre les prés en pente.
On les comptait, puis on distribuait le grain, en cercle autour de la porte du poulailler.
La poule avec ses poussins était un peu à l'écart.
Lorsqu'il ne restait plus rien à manger, les poules rentraient d'elles même et on fermait la porte pour les mettre à l'abri des prédateurs pour la nuit.
Le matin, il suffisait d'ouvrir la porte et la basse cour s'éparpillait de nouveau.
La vie était simple et rythmée par le jour.

lundi 15 septembre 2008

La porte de Nevers


La même que dans l'article Saint Valery sur Somme, mais vue de l'intérieur.

La mer en Picardie


Reflets sur l'eau à marée montante.
Le Crotoy, en Baie de Somme.

Drakkar


Echoué à marée basse à Saint Valery sur Somme.
Ce n'est pas encore la mer.

samedi 13 septembre 2008

Saint Valery sur Somme

Marathon


La bataille de Marathon, qui donna son nom à l'épreuve d'athlétisme eut lieu le 13 septembre 490 avant JC, soit il y a 2498 ans.

Elle permet aux troupes athéniennes de contrer une attaque de l'empire perse des Achéménides.
Elle s'est déroulée aux abords de la ville de Marathon, à une quarantaine de kilomètres au nord d'Athènes.
Cette bataille est connue par le récit qu'en a fait Hérodote.

On ne sait quelle est la véritable distance parcourue par Philippides mais la distance du marathon retenue pour les jeux Olympiques fut définitivement fixée en 1908 à 42,195 km, distance reliant le château de Windsor et la loge royale du stade olympique de Londres.

vendredi 12 septembre 2008

Hagarement


Il entre, dans toute espèce de débauche, beaucoup de froideur d'âme. Elle est un abus réfléchi et volontaire du plaisir.

Joseph Joubert


Tu sais, la victoire et la défaite, c'est pareil, ça se traduit par des larmes.


Philippe Léotard

jeudi 11 septembre 2008

propagande subliminale


Avez vous déjà regardé vos chèques de près ? Je suppose que non. Comme la quasi totalité des Français, ces petits rectangles de papier ne vous servent que l'espace d'un instant pour régler vos factures.

Ceci est la photo d'un chèque détaché de mon propre carnet de chèque.
Voilà ce qu'on y lit à la place des lignes où on indique la somme :
LEUROPENESEFERAPASDUNCOUPNIDANS
UNECONSTRUCTIONDENSEMBLEELLESE
FERAPARDESREALISATIONSCONCRETES
CREANTDABORDUNESOLIDARITE
sans espaces, pour faire une ligne continue et ainsi éviter que l'on remarque cette propagande subliminale.

Le problème n'est pas que les banques aient ou non le droit d'écrire ce que bon leur semble sur leurs formules de chèques, le problème est que ce sont des documents que l'on signe.
Ceci ne constitue-t-il pas un abus de blanc-seing, vu que le contenu n'en est pas lisible ?

Quand ai-je été prévenu que mes chèques, que je croyais destinés à une transaction monétaire, devenaient les vecteurs occultes d'un message politique et va t-on un jour m'opposer le fait que j'ai signé ce texte?

Ai-je eu le choix entre ces chèques qui comportent une mention avec laquelle je ne suis pas forcément d'accord ou d'autres politiquement neutres ?

Quel est l'organisme qui a le pouvoir d'imposer aux banques françaises une telle propagande ? Sous quelles menaces ?
Depuis quand ceci existe et quelles sanctions sont prévues pour ce type d'abus ?

Complot ? Manipulation ? Ceci n'est pas une élucubration, c'est un fait auquel mon imagination est étrangère.

pays de liberté

Quelles pressions pour obtenir ça ?
La pourriture est partout, France, Europe, Etat-Unis, même puanteur.

mardi 9 septembre 2008

knitting


Dialogue en cours d'anglais :

- Mais, vous n'allez pas me dire que vous tricotez pendant mon cours !
- Pourquoi pas ? J'écoute le cours avec mes oreilles et je tricote avec mes mains. Je rentabilise le temps pendant lequel je suis obligée d'être ici.
- Mais en plus elle se fout de moi !... Sortez !
-...
- NON ! vous laissez votre tricot ! Allez dans le couloir, je vous ai assez vue.


Dialogue chez la surveillante générale :

- Bonjour, je peux faire quelque chose pour vous aider ?
- Oui, tiens, prends cette liste et pointe les élèves qui étaient absent en première heure ce matin. Tu n'avais pas cours ?
-Si, mais la prof d'anglais m'a mise à la porte.
- Qu'est-ce que tu lui as fait ?
- A elle, rien, j'étais en train de finir la deuxième manche du pull over bleu que j'ai commencé au début de l'année.
- Ah oui, il est très joli, j'ai hâte de le voir fini. Mais ce n'est pas bien de tricoter pendant les cours, les profs n'aiment pas ça, ou bien essaie d'être plus discrète.
- Le prof de maths ne dit rien.
- C'est un homme, et puis tu es la seule de la classe à comprendre ce qu'il dit, s'il te met à la porte, il n'a plus personne à qui demander de venir faire la démonstration au tableau.
- Justement, il me demande si ça ne me gène pas de poser mon tricot pour venir la faire. Et ça ne me gène pas, c'est seulement pour quelques minutes et il le demande si gentiment.
- Tu peux rester dans mon bureau pendant l'interclasse ? J'ai des document à porter dans le batiment A.
- Oui, pas de soucis, après j'ai maths justement, la salle est juste à côté.


Second dialogue chez la surveillante générale :

- Mais ce n'est pas vrai ! Que faites-vous là ?
- Ah c'est gentil de m'avoir rapporté mon sac et mon tricot, je vous remercie.
- Je les apporte au bureau de la surveillante générale.
- Elle a du s'absenter, je fais l'intérim.
- Vous deviez rester dans le couloir, à côté de la porte.
- Je n'écoute pas aux portes. Je n'allais pas rester à rien faire alors qu'ici je pouvais me rendre utile.
- Je ne discuterai pas plus longtemps avec vous, c'est insupportable.
- Dois-je transmettre un message ?

jardinier cassé


j'ai mis le jardinier dans l'essoreuse.

dimanche 7 septembre 2008

mardi 2 septembre 2008

au revoir, seulement au revoir.

Je ne lui avais pas dit au revoir.
Pas de dernière demeure, juste le vent qui a dispersé ses cendres.

lundi 1 septembre 2008

ciel de nuit

je viens de l'est comme le soleil
Je suis le vent et la neige
je suis une étoile dans la voie lactée
et jamais je ne mourrai
car je suis là, dans ton coeur.

Michel BAUMGARTEN (Esch 1983)