samedi 13 septembre 2008
Marathon
La bataille de Marathon, qui donna son nom à l'épreuve d'athlétisme eut lieu le 13 septembre 490 avant JC, soit il y a 2498 ans.
Elle permet aux troupes athéniennes de contrer une attaque de l'empire perse des Achéménides.
Elle s'est déroulée aux abords de la ville de Marathon, à une quarantaine de kilomètres au nord d'Athènes.
Cette bataille est connue par le récit qu'en a fait Hérodote.
On ne sait quelle est la véritable distance parcourue par Philippides mais la distance du marathon retenue pour les jeux Olympiques fut définitivement fixée en 1908 à 42,195 km, distance reliant le château de Windsor et la loge royale du stade olympique de Londres.
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Philippides, ce nom me frappe, car il finit par "pides" qui est proche de "pedes", de "pédestre", de "piede", de "pied".
RépondreSupprimerLes noms et leur sonorité m'intéresse : cette identité auditive, résonnant avec une vicieuse intimité tout au long de notre vie civile, peut-elle finir par induire et former une sorte d’essence sonore de notre être et de notre personnalité ?
Je suis intéressé, par exemple, par la signification latente et la mélodie de mon propre nom, cet agencement de phonèmes est si solidement attaché à mon identité qu’il semble participer de ma constitution psychique et physique.
Pourtant, ces quelques lettres de l’alphabet inébranlablement alignées ne veulent rien dire pour moi et leur familiarité est telle que je n’arriverai probablement jamais à être complètement conscient de leur portée sonore et poétique.
Certes, parfois, à la faveur d’une étincelle de lucidité, je parviens à en avoir une réception vierge et, alors, pour un bref instant, cette succession de voyelles et de consonnes révèlent une réelle étrangeté, un potentiel auriculaire insoupçonné.
Tout à coup un sens enfui semble vouloir se former, un vrai mot voudrait surgir, mais en vain ; aussitôt, le nom retrouve son aspect habituel, sa lourde et lointaine conformation, son impassibilité stupide, sa majestueuse et imbécile monumentalité.
Philippe veut dire cheval, je crois, en grec.
Philippe signifie "qui aime les chevaux"
RépondreSupprimerCe qui est moins connu c'est que Philipides est également l'initiateur du Spartathlon, une course de grand fond qui relie Athènes à Sparte et qui commémore la course que fit Philippides juste avant celle de Marathon (la veille) dont le but était de demander de l'aide aux Spartiates.
Selon la légende, il mit 36 heures pour couvrir les 250 km séparant les deux cités.
Ce qui explique son extrême fatigue. Les 3 heures supplémentaires entre Marathon et Athènes étaient en trop.
C'est ainsi que Philippides perdit la vie, épuisé.
Momo, je suis très proche de votre approche en ce qui concerne la sonorité des noms.
RépondreSupprimerJe vais même plus loin en disant que la vibration engendrée par la prononciation d'un mot a un effet sur le vivant.
En ce qui me concerne, c'est si vrai qu'aucun mot ne produit sur moi l'effet magique de mon prénom.
J'ai eu l'occasion d'être appelée par d'autres prénoms qui m'avaient été donnés par des enseignants lors de cours de langues.
Ces prénoms, ainsi que leurs diminutifs étaient complètement différents du mien. Or, au bout d'un moment, je me suis aperçue que selon le nom qu'on me donnait, ma façon d'être était différente.
Je suis certaine qu'une autre identité aurait fait de moi une autre personne.
juste une remarque :
RépondreSupprimerMichèle Morgan aurait elle eu le même succès qi elle avait gardé son vrai nom, Simone Roussel ?
Il y aussi le cas plus classique de la musicalité des langues, on ne pense pas de la même manière en italien qu'en chinois...
RépondreSupprimerAlors, pensez, le son que produit notre prénom...
Il y va d'un nom comme d'une musique, d'une mélodie, d'une vibration, mais aussi comme d'une potentielle signification; tout comme la peinture abstraite n'échappe jamais complètement à l'imagéïté, les noms échappent difficilement à une potentielle signification, ne fût-ce qu'onomatopéïque, me semble-t-il.
Les exemples ne doivent pas manquer, et cela pourrait se prêter à un jeu proche de celui des caricaturistes physiognomonistes, s'évertuant à démontrer les ressemblances qu'il y a entre les visages humains et celui des animaux, etc...
La question serait alors, si la physionomie du koala est affectée par le fait qu'il mange de l'eucalyptus, dans quelle mesure la musicalité potentiellement significative d'un prénom peut elle forger notre caractère, notre esprit ?
Une certitude, en tant qu'êtres humains nous subissons l'influence directe de notre environnement, à commencer par la force de gravitation terrestre.
Certaines forces sont sans nul doute plus fortes, je pense qu'une sonorité qui nous habite est inévitablement une force forte, tout comme un corps grand confère de l'autorité.
Je m'égare, je sais....
Non, il ne s'agit pas d'égarement, c'est une tentative d'analyse d'un environnement particulier.
RépondreSupprimerNous sommes cernés par les noms et nous y faisons référence.
On quitte l'avenue Gagarine à Ivry le matin pour aller travailler à Paris chez Untel et on va chez Leclerc ailleurs, mais on ne se situe que grâce à des noms.
Ces noms ont forcément une importance.
Une association des communes dont les noms portent à rire a même vu le jour. On y trouve Arnac la Poste, Trécon, Montéton, Bouzillé et beaucoup d'autres du même style.
Beaucoup de personnes n'aiment pas leur prénom. Pourtant, c'est leur vrai nom, car le nom dit "de famille" n'est à l'origine qu'un sobriquet ou un adjectif.
Vaste étude.
Oui, vaste et passionnante étude, et je ne doute pas qu'il doit exister quelque vaste littérature à ce sujet.
RépondreSupprimerMaintenant que j'y pense, il existe même des livres pour donner des prénoms favorables pour sa progéniture.
Oui, nul doute que les prénoms ont une influence sur le caractère.
Quant à la destinée, c'est autre chose.
Je n'aime pas le mot destinée. Il donne à penser que tout est déjà réglé à l'avance.
RépondreSupprimerPar contre, je suis persuadée que quelqu'un qui porte bien son nom a plus d'assurance et donc plus de chance.
Munie de ce prénom qui (et pourtant, je ne l'ai su que tardivement) a une idée d'élévation, j'étais certaine de réussir tout ce que j'entreprendrais. De fait, je n'ai jamais été recalée à un examen ou à un concours.
Par contre, même si on dit qu'il y a égalité des chances, beaucoup de portes se sont fermées devant moi parce que j'étais une femme, et j'ai été trop honnête. Je ne voulais pas m'approprier par ruse ce que je ne pouvais pas avoir autrement. Autrement dit, j'ai refusé "la promotion canapé".