samedi 28 février 2009
mercredi 25 février 2009
Le grès passé par mes mains
Normalement, le premier travail était l'évidement.
L'évidement de quoi ? ai-je demandé, vu que nous étions censées être huit néophytes n'ayant jamais rien fait.
Le lendemain étant consacré au modelage, j'ai choisi d'inverser les deux techniques, modelage d'abord, évidement ensuite.
Voici mon modelage.
Un personnage féminin en méditation.
Une main sur le coeur, l'autre sur le hara.
Elle n'en revient pas encore d'être née, vous la voyez là encore toute mouillée.
Avant de s'occuper des détails, il va falloir qu'elle sèche un jour ou deux. Comme elle est là, elle est fragile, se déforme facilement sous son propre poids et le moindre coup d'ébauchoir (ou d'ongle, car malheureusement, si je fais de la terre régulièrement, il va falloir que je les sacrifie, vu leur taille habituelle) la marquerait. je la laisse donc reposer deux nuits tranquillement.
Qu'à cela ne tienne, j'entreprends d'autres travaux, plus utilitaires, puisque je dois faire un objet en plaques et en colombins, avec une base carrée ou rectangulaire. J'opte pour un pichet, que vous ne verrez pas ou du moins, pas tout de suite, car il était déjà au séchage.
Ensuite, toujours avec des plaques j'ai entrepris cette série de petits pots ovales que je destine à mes oeufs en gelée (faites moi-penser à vous donner mes différentes recettes dans un prochain article) car je trouve détestable d'avoir à les mettre dans des ramequins ronds. Les plumes du décor sont faites au rouleau à patisserie et au cure-dent.
Le troisième jour, j'ai retrouvé mon modèle,
un peu moins souple juste sur le dessus. Je l'ai retourné sur une mousse, afin que les reliefs restent bien en forme (je pensais surtout au nez) et j'ai entrepris de creuser l'intérieur pour que le séchage et la cuisson soient homogènes. En effet, toute épaisseur de plus de 12 à 13 millimètres se transforme en bombe dans le four. Non seulement la pièce est fichue, mais en plus, toutes les pièces environnantes ont toutes les chances de recevoir des éclats( et je ne parle pas des résistances du four)
Avec la terre qui restait, j'ai fait des boutons.
Des boutons de grès que j'utiliserai pour faire mes essais de couleurs avec les oxydes métalliques.
Mais ce sera pour la prochaine fois.
samedi 21 février 2009
Ma terre
Je vous préviens d'abord que mon intention n'est pas de faire ici un cours théorique sur la céramique ou la poterie mais de rapporter mon expérience de la terre. C'est ce qui m'apparait comme étant le plus important. Mais pour en avoir une idée plus classique vous pouvez regarder ici, c'est bien expliqué.
Ma terre, c'est un grès blanc. A première vue, elle est comme les autres, mais une fois cuite, elle sera dure comme de la pierre, c'est voulu.
La voici, brute, juste sortie de son emballage étanche qui lui permet de rester mouillée, donc plastique.
L'eau est indispensable à la terre, privée d'eau, elle devient statique. Pour travailler la terre, il faut mouiller ses mains. Sur l'image, l'éponge sert aussi à mouiller. Les autres outils servent à façonner et à creuser.
Avant de faire quoi que ce soit de la terre, il faut en retirer l'air emprisonné. De petites bulles d'air, parfois imperceptibles, mais qui feront impitoyablement éclater la pièce à la cuisson.
Pour rendre la terre compacte, on la tape. On la jette sur la planche, on la malaxe, on la pétrit, on la bat. C'est une activité physique. On tape la terre de cinq à quinze minutes, selon sa résistance, selon sa consistance, et on vérifie, en la coupant, la présence de ces petites bulles destructrices.
La terre doit être absolument compacte.
Ce contact avec la terre est riche d'enseignements. En laissant son esprit libre de toutes pensées vagabondes, la terre s'y insinue et donne l'inspiration que sa texture infuse. la terre parle.
De l'échange entre la terre et celui qui la travaille nait l'idée de la future forme.
je me suis laissée porter par la terre pour mieux la travailler, pour ne pas contrarier son dessein, et elle a libèré son énergie bienfaisante dans mes mains.
L'autre travail essentiel, c'est le centrage.
Ici, la girelle du tour est en marche. Si la terre n'est pas exactement au centre du mouvement de rotation, l'excentrage empêche de faire quoi que ce soit.
Apprendre à centrer la terre est le plus important et ce n'est pas si facile que ça en a l'air.
Tout cercle est un mandala et sa rotation renforce encore cette idée. Centrer la terre, c'est aussi se centrer, se recentrer. Remettre ses énergies au centre.
Travailler la terre, c'est remettre ses énergies en place, les énergies premières, celles des trois premiers chakras, muladhara, svadhisthana et manipura. Regardez comme ils sont importants.
Je suis revenue équilibrée, énergétiquement parlant, de cette semaine de contact avec la terre.
Dans mon prochain article, je vous montrerai ce qu'il en est sorti, mais je vous laisse quelques heures avec celui-là.
dimanche 15 février 2009
La terre
Demain matin, lundi 16 février 2009, je commence une semaine différente des autres.
Demain, et pendant 5 jours, je vais vivre pour moi.
Personne ne sera derrière moi pour me dire quoi faire et quoi ne pas faire.
Demain matin, je vais arriver dans un nouveau lieu, avec de nouvelles têtes, et je vais me retrouver, comme il y a plus de vingt-cinq ans, devant mon bloc de terre. Je ne sais pas ce qu'il va en sortir et je n'ai encore fait aucun projet. Je vais laisser la terre me parler et de notre collaboration naitra sans doute quelqu'un de nouveau.
Cet ancrage à la terre, j'en ai désespérément besoin, pour rééquilibrer mes énergies, pour retrouver mon humanité, pour faire partie des vivants.
Depuis cet après-midi, je sais que Tara me donne sa divine protection. Je vais tout mettre en oeuvre pour transmettre à mon tour cette force nouvelle que je sens s'installer.
La céramique, c'est la terre, c'est l'eau qui lui permet de prendre forme, c'est l'air qui lui permet de se solidifier et le feu qui la transforme en pierre résistante. Alors, tant mieux si c'est ma voie.
Cette semaine, je vais la vivre avec la terre.
mercredi 11 février 2009
vendredi 6 février 2009
Circulation interne
dessin par Gary Osborne.
La médecine ayurvédique a nommé ces canaux les méridiens nadis.
Trois d’entre eux sont les méridiens majeurs et forment l’axe vertical.
Sushumna, qui part du coccyx pour aboutir dans la cavité cervicale au «trou de Brahma». Tous les chakras de l’axe vertical sont accrochés à lui.
Ida et Pingala, qui sont situés à l’intérieur de la colonne osseuse, et ne sont pas accessibles aux aiguilles d’acupuncture.
Le méridien Ida est représenté par la lune. Il est féminin et correspond à la partie droite du cerveau qui gère notre situation dans l’espace et symbolise la force psychique.
Le méridien Pingala est représenté par le soleil. Il est masculin et correspond à la partie gauche du cerveau qui gère le langage et symbolise la force physique.
Ida et pingala agissent à chaque ispiration pour capturer l'énergie de l'air et à chaque expiration pour purifier l'énergie.
L’homme est un arbre avec des racines invisibles qui puisent l'énergie terrestre et des branches encore plus subtiles qui puisent l'énergie cosmique.
Comme l’arbre, le corps de l’homme dispose de canaux de circulation, où circule l'énergie.La médecine ayurvédique a nommé ces canaux les méridiens nadis.
Trois d’entre eux sont les méridiens majeurs et forment l’axe vertical.
Sushumna, qui part du coccyx pour aboutir dans la cavité cervicale au «trou de Brahma». Tous les chakras de l’axe vertical sont accrochés à lui.
Ida et Pingala, qui sont situés à l’intérieur de la colonne osseuse, et ne sont pas accessibles aux aiguilles d’acupuncture.
Le méridien Ida est représenté par la lune. Il est féminin et correspond à la partie droite du cerveau qui gère notre situation dans l’espace et symbolise la force psychique.
Le méridien Pingala est représenté par le soleil. Il est masculin et correspond à la partie gauche du cerveau qui gère le langage et symbolise la force physique.
Ida et pingala agissent à chaque ispiration pour capturer l'énergie de l'air et à chaque expiration pour purifier l'énergie.
musique énergétique
Fini, plus de musique énergétique.
Par contre, je recommande à ceux qui veulent ouvrir leurs racines la musique de Tito Puente, disponible dans le lecteur à droite ainsi que généralement, toutes les musiques à base de persussions.
Jouez du tambour, tapez sur la table, tambourinez sur les placards, tapez des pieds, faites des claquettes, sautez à pieds joints et que toutes les surfaces deviennent des instruments de musique.
jeudi 5 février 2009
Energie vitale 1
J'ai conscience qu'en abordant le problème de l'énergie, je mets le pied dans un nid de guêpes. C'est pourtant un sujet qui me tient à coeur et sur lequel j'ai des choses à partager.
Nous sommes dans une époque d'ouverture et d'accès illimité à l'information.
Ce que je vais tenter de décrire et d'expliquer n'a rien à voir avec l'occultisme, c'est naturel et ça concerne chacun d'entre nous.
La voie de l'éveil est ouverte à tous et pourtant, c'est un chemin peu fréquenté.
Suspicion ? malentendus ? Voir ou sentir ne se fait qu'avec de la pratique et ceux qui ne sont pas déjà intéressés, je ne les convaincrai pas avec des mots, car au départ, il faut croire sans voir et la compréhension ne peut être qu'intellectuelle.
la conviction ne s'acquiert qu'avec sa propre expérience. Il n'y a pas de spectateurs passifs, il n'y a que des participants. L'aventure est unique, c'est l'émergence d'autres niveaux de conscience.
Je n'ai pas utilisé dans le titre de mon article, le mot sanscrit "chakra" qui signifie roue et qui désigne habituellement les centres énergétiques que j'ai tenté de représenter sur mon illustration. C'est pourtant la dénomination habituelle.
Ces différents centres ont des noms déjà familiers à ceux qui se sont déjà intéressés à l'ésotérisme (ésotérisme = science des initiés) je les ai donc gardés, tout en leur donnant un titre explicite en français.
les chakras sont des centres vitaux situés entre le corps énergétique et le corps charnel, ils les relient l'un à l'autre. Ils ont chacun leur rôle et leur disfonctionnement altère la santé physique ou mentale et nuit à l'individu en brimant ses capacités.
Par exemple si concrétiser et matérialiser des projets est impossible, c'est le premier chakra qui est déséquilibré.
Le deuxième chakra gère la créativité et la sensualité. S'il ne fonctionne pas bien, l'angoisse leur prend la place.
Un troisième chakra destabilisé et c'est le besoin de dominer ou d'avoir du pouvoir sur les autres et des colères excessives.
Une incapacité à aimer ? le quatrième. Des difficultés à s'exprimer ? le cinquième.
Le sixième et le septième chakra échappent à la matérialité. Ils appartiennent plutôt au domaine spirituel. J'en reparlerai en temps utile.
La santé et la spiritualité passent par l'équilibre de tous ces centres d'énergie.
Le dessin ne reflète pas la réalité physique des chakras, mais il en donne la bonne couleur (couleur = vibration)
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