Ci-dessous, traduction de l'article du quotidien norvégien Aftenposten sur l'expulsion des Roms de France pendant l'été 2010. Pour voir l'article original et les photos, cliquer sur le titre.
Al.
__________________________________________________________________________________
Nous invitons la France à cesser la déportation des Roms
L'expulsion par le gouvernement français de près de mille Roms cet été suscite l'inquiétude de la majorité du le Parlement européen. Les déportés furent envoyés principalement vers la Roumanie et la Bulgarie.
- Les pays membres ont indiqué que doit immédiatement cesser la déportation du peuple Rom, selon la résolution adoptée jeudi d'après le site même du Parlement européen.
La résolution a obtenu 337 voix, tandis que 245 membres ont voté contre. 51 représentants se sont abstenus de voter.
Le Parlement est opposé à toutes les déclarations qui relient les minorités et l'immigration lien à la criminalité, dit la résolution, qui met aussi en garde contre ce qu'ils considèrent comme une pure discrimination contre un grand groupe de personnes ayant droit à une protection.
La déportation hors de France s'inscrit dans le cadre d'un projet très dur du président Nicolas Sarkozy. La plupart des gens qui ont été expulsés sont citoyens de l'UE sans emploi, qui se sont installés dans leurs propres camps dans toute la France.
Sarkozy a appelé ces camps "une source de production de prostitution et d'exploitation des enfants", et a veillé à ce que les camps soient déménagés et les Roms envoyés hors du pays.(1)
Un des responsables du peuple Rom en Roumanie, Iulian Radulescu, croit que la grande majorité "a à souffrir, pour de rares crimes commis." Il a comparé hier Sarkozy avec le dictateur de la Roumanie lors de la Seconde Guerre mondiale, Ion Antonescu. Ce dictateur fut responsable de l'expulsion de 11.000 personnes du peuple Rom de Roumanie et de leur mort plus tard pendant la guerre, ont indiqué des responsables.
(1) NDT : pour respecter la connotation d'origine, j'ajouterais : "emballé et expédié."
jeudi 21 octobre 2010
dimanche 10 octobre 2010
Au revoir
Je suis venue vous dire que je m'en vais.
J'ai passé beaucoup de temps sur ce journal et il m'est cher. Je l'ai soigné, et je vais sans doute y faire du ménage ou le réorganiser pour qu'il soit plus lisible, mais je le quitte, je tourne la page pour aller vers ailleurs. Je n'écrirai plus.
Vous ne verrez plus mes combats pour la vérité, ni mes coups de gueule. Je ne me bats plus. Profitez tous les uns des autres, je m'en fiche, ça ne me concerne plus. Je dois vous avouer que je suis déçue. Sans doute étais-je trop exigeante.
J'ai retenu de l'internet que c'est comme dans la vraie vie. La bêtise, la méchanceté, le profit et l'envie dominent tout. Comme dans la vraie vie, il y a un seul berger pour neuf cent quatre-vingt-dix-neuf moutons et, le plus souvent, il faut bien chercher pour le trouver.
Quand j'avais encore des envies, je pensais que je terminerais ce défouloir par un feu d'artifice, quelque chose de grandiose. Là, ce sera comme le feu qu'on allume le soir pour se réchauffer et qui anime une partie de la nuit de ses petites flammes. Pendant qu'on dort, les braises grisonnent pour n'être plus que charbon et cendres au matin. Le feu est mort.
La page d'accueil du défouloir restera avec cette image si belle d'un phare que j'ai vu s'allumer juste à la tombée de la nuit sur une falaise de Normandie. Le phare de l'Ailly.
Maintenant, voici ce que je ne vous ai jamais montré.
Lorsqu'on cesse de regarder le phare et qu'on se tourne vers le nord, on découvre l'immensité de la mer.
Inscription à :
Articles (Atom)