mardi 30 mars 2010

Conquérants

Pas seulement à cause de mon pseudo, mais à cause de mes origines et parce que j'ai appris quand j'étais enfant, en France que les Vikings, c'était 300 ans de massacres et de pillages et que la seule vue de leurs voiles rayées rouges et blanches engendrait la terreur, je voudrais dire ceci :

Les Vikings sont toujours vivants à travers les Scandinaves bien sûr, mais aussi par leur descendance, en France où on les appelle toujours Normands, en Grande Bretagne où leurs gènes sont présents dans 50% de la population, et dans bien d'autres pays d'Europe où la proportion est moindre mais existante, et aux USA, pour moitié chez les individus de race blanche.

Alors, je sais que ce que je vais écrire va me valoir des remarques. Je demande même l'indulgence de Krn, car je sais que nous n'allons pas être d'accord sur un point particulier et pourtant, j'y tiens et ça fait partie de ma fierté.

Je vous laisse d'abord regarder cette vidéo dont la musique d'accompagnement est une chanson suédoise, "Laglöst land" par Nordman.



Les images sont toutes norvégiennes. Mais je voudrais souligner que l'instinct conquérant des Vikings n'est pas resté en Scandinavie. Le Norrois d'où sont issues nos langues scandinaves, est passé dans la langue anglaise à travers la majorité des mots et cette langue a envahi le monde entier.
Et c'est là que je crains de voir se lever la tempête, car les larges bandes rouges et blanches de leurs voiles, où les voit on encore ?

Ce drapeau est le premier de la nation américaine que nous connaissons à présent sous le sigle USA.

Il a été hissé pour la première fois sur un bateau en provenance d'Europe. Il a ensuite été le pavillon des navires marchands et le nombre de bandes n'était pas fixe, il dépendait des couturières qui fabriquaient les drapeaux.

Ces Britanniques, ces Hollandais, ces Français qui ont envahi le continent américain où vivaient tranquilles les natifs amérindiens, n'ont-ils pas porté la même bannière que les Vikings 10 siècles avant eux ?

De toute évidence, le sang des Vikings est bien présent dans les veines de cette nation guerrière qui envahit le monde avant de sans doute s'endormir après 300 ans de règne.

Nous ne serons plus là pour le voir, mais aux alentours de l'an 3000, les vaisseaux spatiaux qui envahiront la galaxie porteront peut-être des rayures rouges et blanches, celles des Vikings.

dimanche 28 mars 2010

un viking sur le défouloir


Mon premier écrit sera pour remercier la créatrice de ce défouloir de me donner la possibilité d'y écrire à mon tour.
Depuis bientôt deux ans, je lis ce que la maîtresse des lieux écrit si bien. Je ne prétends pas à la même perfection, mais je ferai de mon mieux.
Merci de ta confiance, Krn, c'est un magnifique cadeau.

Viking.

La perversion narcissique


Ce article est l'un de ceux qu'il m'a été le plus difficile d'écrire car il me touche de près.

Alors que je recherchais des renseignements sur le harcèlement moral et la façon d'y échapper, j'ai été amenée, de page en page, à considérer la notion de perversion narcissique comme une évidence de la part du harceleur.

Le pervers narcissique est un personnage extrêmement courant, je pense qu'on devrait apprendre aux enfants à le reconnaitre et à s'en méfier comme du pédophile, car il est aussi dangereux et la justice ne s'y intéresse pas, car il s'agit d'une maladie mentale pour laquelle il n'y a pas d'autre traitement que la prise de conscience de l'individu lui-même.

Le pervers narcissique est un être intelligent, séduisant, brillant, mais machiavélique.
Son arme favorite est la destruction. Il ne lâche pas tant qu'il n'a pas écrasé tous ses opposants.

Incapable d'une relation véritable, il ne peut s'accomplir que dans un registre pervers et destructeur. C'
est une personne totalement dépourvue d'empathie, qui ne supporte pas d'avoir tort, n'éprouve aucun respect pour les autres, qu'il considère comme des objets utiles à ses besoins de pouvoir et d'autorité mais qui souhaite néanmoins que les autres s'intéressent à lui.

Il a besoin d'écraser pour exister.
Asservir l'autre et l'humilier sont ses buts avoués. Il ressent une jouissance à la souffrance de l'autre. Tout lui est dû. Il critique tout le monde, n'admet aucune mise en cause et aucun reproche. Incapable de discuter ouvertement de façon constructive, il bafoue ouvertement la victime qu'il s'est choisi, n'hésitant pas à la dénigrer ou à l'insulter.

Sa personnalité est forgée sur des masques dont il change suivant les besoins.

Montrer les erreurs des autres est une façon de ne pas voir ses propres failles, de se défendre contre une angoisse qu'il nie. Le pervers n'entre en relation avec les autres que pour les séduire. L'autre n'existe pas, il ne le voit ni ne l'entend, sauf le temps de son utilité.
La séduction perverse ne comporte aucune affectivité, car le principe même du pervers est d'éviter les sentiments. Il est imperméable aux émotions des autres.
C'est le déni total de l'identité de l'autre, dont l'attitude et les pensées doivent être conformes à l'image qu'il se fait du monde.

Sa force est son insensibilité. Il ne connait aucun scrupule d'ordre moral, ne souffre pas, ignore la tristesse ou le deuil qu'il traite par le mépris, transforme la déception en colère, voire en rage destructrice et en conçoit du ressentiment avec un désir illimité de revanche, une rancune tenace et inflexible qui mobilise toutes ses ressources et ses capacités de raisonnement.
Le pervers, tout comme le paranoïaque, maintient une distance affective suffisante pour ne pas s'engager.
Prisonnier de la rigidité de ses défenses, incapable d'aimer, il fait son possible pour détruire par cynisme la simplicité d'une relation naturelle, la dénigrant et soulignant son impossibilité ou son incongruité.

L'efficacité de ses attaques tient au fait que la victime ou l'observateur extérieur n'imagine pas qu'on puisse être à ce point dépourvu de sollicitude ou de compassion devant l'autre.

Il y a chez
le pervers narcissique une exacerbation de la fonction critique qui fait qu'il passe son temps à critiquer tout et tout le monde. De cette façon, si les autres sont des crétins, il est forcément le meilleur.
Le moteur du noyau pervers, c'est l'envie, l'irritation haineuse à la vue du bonheur d'autrui. L'égocentrisme et la malveillance, avec l'envie de nuire, dominent.

Pour s'accepter, il doit triompher, pour s'affirmer, il doit détruire.


Moralisateur, supérieur, distant même quand il ne dit rien, mettant en avant des valeurs morales irréprochables qui donnent le change et une bonne image de lui-même.
Il utilise pour casser l'autre un ton inquisiteur (issu de l'inquisition) pour que l'autre se sente en faute. S'il en avait le pouvoir, il l'enverrait au bûcher.

S'il n'était pas aveuglé par la haine
*, il pourrait, dans une relation d'échange, apprendre comment acquérir un peu de ce qu'il envie aux autres. Cela suppose une modestie que le pervers n'a pas.
Enfin, si le pervers narcissique se rendait compte de son problème, Il pourrait guérir de sa perversion. Mais ce serait la fin de son fonctionnement, une remise en question, et ça semble impossible, car le pervers narcissique est un individu mégalomane qui se pose comme référent, comme juge, comme étalon du bien et du mal.

Malgré tout, il est toujours possible d'espérer et cet article se veut salvateur. Je souhaite sincèrement que celui à qui je pense se reconnaisse et accepte de remettre en question son fonctionnement afin de libérer son âme prisonnière de cette emprise qui nous blesse mais le tue.

Pas un grand méa culpa public et théâtral, mais une réflexion profonde et personnelle qui profiterait avant tout à celui qui se croit fort mais finalement est sa propre victime.

Les commentaires sur cet article ne sont pas autorisés suite à de fâcheux débordements dans lesquels des personnes ont été citées sans leur consentement.

mercredi 17 mars 2010

Zéro à Brest le 18 Mars 2010


Demain, jeudi 18 mars 2010 à 20h 30.
Projection événement du film Zéro, enquête sur le 11 septembre à Brest aux Cinémas Les Studios DEMAIN JEUDI à 20h30, seulement 5 euros !!! Le film sera suivi d'un débat avec Eric Raynaud auteur de "11 septembre, les vérités cachées".

samedi 13 mars 2010

Les deux cons

Le pilote... qui aime bien s'envoyer en l'air.



Le marin... qui se la pète au bord de l'eau.



Posté par Åskon Nébienkanton Nédansonbain

vendredi 12 mars 2010

Message aux extra-terrestres

On connaissait les agriglyphes du sud de la Grande Bretagne, on connait moins ceux du sud de l'Italie.
Cette image, capturée sur Google Earth, me laisse penser que mon cousin Patton a pris ses dernières vacances en Sicile et que, non content de corrompre les populations terrestres, il envisage à présent une audience intergalactique.
A moins qu'il ne se découvre une vocation artistique tardive en se mettant à la sculpture agricole, celle-ci étant réalisable avec un simple faneur andaineur.
Ce type de moissonneuse ne convenant que pour transporter le modèle, je conseillerais à mon cousin d'investir dans une machine de couleur moins voyante, mais plus efficace, s'il voulait s'investir dans ce nouvel art qui pourrait bien révolutionner les plaines picardes.


mercredi 10 mars 2010

Summertime


Welcome to my friend coming from the United States with its Ford Escape.

Krn / Pending 74 :-)

jeudi 4 mars 2010

Le sport en internat en 1968


Le 110 mètres semelles de plomb sur parquet ciré était une discipline très populaire pratiquée par les pensionnaires du dortoir 4 du lycée de jeunes filles de Saint Germain en Laye tous les soirs entre la porte de l'escalier nord et celle des douches.

La course était accompagnée du traditionnel cri de guerre tchécoslovaque "Ahoy!" et du secoué de rideau, la gagnante étant celle ayant fait sortir le plus de ses compatriotes de leur boxe.

Pour obtenir le même résultat sans courir, il était également possible de se poster à l'entrée du dortoir et de crier "Eva ?" douze voix s'élevaient alors, criant à l'unisson "Ahoy !!!" en même temps que les rideaux s'agitaient.


Plus téméraire, une tentative d'escalade de table de toilette en marbre assortie d'une glissade périlleuse avec en guise de patins une pile de bouquins négligemment posée sur un radiateur en fonte avait donné lieu à un fou rire difficile à contenir. Nous n'étions que deux mais je dois reconnaitre que c'est une épreuve bruyante aussi bien que spectaculaire.

Nous n'avions généralement pas de pionne, mais ce soir là, une prise de conscience subite de la direction nous en avait déléguée une. Difficile de faire plus grand contraste entre notre hilarité et la mine funéraire de la surveillante, le nez pincé, les yeux enfoncés derrière des lunettes teintées et son indéfrisable du plus pur style belle-mère.

La petite phrase censée arrêter le jeu, qui s'adressait à moi "Mademoiselle, veuillez retourner dans votre boxe en attendant que j'éteigne la lumière" nous avait plongées dans des abîmes de perplexité en même temps que dans un nouveau fou rire.
Il faut dire que la pile de livres était en fait un millefeuille d'une cinquantaine de livres et de copies en vrac qui s'était immédiatement étalé sur toute la surface du boxe et il était impossible, ni de se coucher, ni même de mettre un pied devant l'autre sans risquer une nouvelle catastrophe.

La pionne n'avait pas vu le début du spectacle, elle n'en saisissait que le résultat. Condamnées à retourner chacune de notre côté, nous avions notre garde chiourme postée avec sa table et sa lampe de chevet au milieu du couloir. Nous avons donc sagement fermé nos rideaux et nous sommes grimpées de concert, chacune sur notre radiateur pour continuer notre discussion, d'une gaîté indiscutable.

Le lendemain, la patineuse maladroite était envoyée au dortoir 6 avec armes et bagages et moi-même changée de boxe dans le même dortoir. A nos places, deux nouvelles adeptes des semelles de plomb affirmaient la suprématie de cette discipline au dortoir 4.

lundi 1 mars 2010

Filles du vent

Graciles silhouettes blanches agitant leurs bras vers le ciel,

au gré de la puissance de leur maître qui souffle.

Que l'horizon jaunisse ou noircisse, elles tournent sans faillir.

Et quand le soleil se couche dans ses draps roses,

les éoliennes du Santerre bruissent encore dans le vent.