La France est malade. Elle souffre d'antisémitismite. Un prurit qui démange particulièrement un certain ministre, ex garde des sceaux, qui aurait mieux fait de maîtriser la couverture de ses déplacements en avion que de donner des ordres à une justice censée être indépendante, parce qu'à l'exercice de ce qui ne se fait pas, dans la vie politique actuelle, on a juste pas le droit de se faire prendre.
J'ai dernièrement lu le livre de Stéphane Hessel, Indignez-vous !
Vingt deux pages de texte, suivies de notes. En tout, pas plus de trente pages.
Il y dénonce les écarts de richesses qui s'agrandissent, l'attitude malsaine envers les sans-papiers et les Roms, la dictature des marchés financiers et l'impunité invraisemblable dont jouit Israel qui bafoue ouvertement les lois internationales.
Le ridicule ne tuant pas, le "bureau national de vigilance contre l'antisémitisme" a porté plainte pour antisémitisme contre Stéphane Hessel, qui, signalons le au passage, a été déporté pendant la seconde guerre mondiale comme juif.
Sammy Ghozlan, le directeur de ce "bureau" a déposé plus d'une trentaine de plaintes pour le même motif, notamment contre ceux qui appellent au boycott des produits israéliens. Parce que ce monsieur, comme tous les pro-israéliens, feint de confondre personnes de confession juive et gouvernants de l'état d'Israel,avec la complicité du gouvernement français et du parquet.
Alors, que des sionistes défendent Israel et ses exactions, on peut éventuellement le comprendre, mais qu'ils accusent ceux qui ne sont pas de leur avis d'antisémitisme, il y a un pas que les élus du peuple français ne devraient pas tolérer. Ou alors, il faut qu'ils cessent d'inciter à la haine raciale contre les musulmans et les Roms, car en matière de racisme, il ne peut y avoir deux poids deux mesures.
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