Connaissez vous Flavius Mauricius Tiberius ?
Plus connu sous le nom de Mauricius Empereur d'Orient, il fut le premier à s'émouvoir du sort des blessés sur les champs de bataille et créa le premier service d'assistance d'urgence aux blessés. C'était au VIème siècle.
Malheureusement, ses successeurs n'ont pas poursuivi son oeuvre et les secours, sans organisation, ont du attendre le chirurgien Ambroise Paré qui, en 1537 a constaté que l'aide médicale urgente se réduisait souvent à achever sauvagement les blessés sur place. Il sera le premier à prodiquer des soins permettant la survie sans déplacer le blessé et réalisera notamment la première suture artérielle sur le champs de bataille de Metz.
François 1er crée en 1544 le Grand Bureau des Pauvres, chargé d'aller chercher à domicile, en ambulances chaises à porteurs, les malades indigents ou trop faibles pour se rendre à l'Hôtel Dieu.
C'est en 1792 que Dominique Larrey, chirurgien de Napoléon Bonaparte, organise le premier système de soins urgent aux soldats blessés sur les champs de bataille, créant des centres de soins dans des hôpitaux de campagne sur le terrain et le ramassage systématique des victimes par des ambulances. Larrey appliquera le principe de Dunant selon lequel on commence toujours par les plus sérieusement blessés, sans égard aux rangs et aux distinctions. Il est le père de tous les services d'urgence qui amènenent le médecin jusqu'au malade et non l'inverse.
Les ambulances ont commencé par être de simples brancards tenus par deux porteurs, puis des charettes hippomobiles. En 1870, devant l'impossibilité de circuler dans Paris, 160 blessés sont évacués par voie aérienne en montgolfière.
140 ans plus tard, la voie aérienne est toujours privilégiée, car le temps est le principal atout pour la survie des accidentés.
En déplacement professionnel près de l'hôpital Henri Mondor de Créteil, j'ai pu, en deux heures, observer deux hélicoptères du S.A.M.U. et de la Protection Civile arriver et repartir avec leur précieux et fragile chargement humain et je n'ai pu m'empêcher de comparer leur extrême compétence et leur dévouement aux horribles conditions de transport dans les vieux tarares dont les brancards s'effondrent au moindre cahot de la région dans laquelle j'habite, dont le taux de médecin par habitant fait honte à la France. Mais ceci est une autre histoire que je vous raconterai plus tard.
Place donc à ces merveilleuses machines et à leurs pilotes observées le 3 décembre 2009 dans le Val de Marne.
Plus connu sous le nom de Mauricius Empereur d'Orient, il fut le premier à s'émouvoir du sort des blessés sur les champs de bataille et créa le premier service d'assistance d'urgence aux blessés. C'était au VIème siècle.
Malheureusement, ses successeurs n'ont pas poursuivi son oeuvre et les secours, sans organisation, ont du attendre le chirurgien Ambroise Paré qui, en 1537 a constaté que l'aide médicale urgente se réduisait souvent à achever sauvagement les blessés sur place. Il sera le premier à prodiquer des soins permettant la survie sans déplacer le blessé et réalisera notamment la première suture artérielle sur le champs de bataille de Metz.
François 1er crée en 1544 le Grand Bureau des Pauvres, chargé d'aller chercher à domicile, en ambulances chaises à porteurs, les malades indigents ou trop faibles pour se rendre à l'Hôtel Dieu.
C'est en 1792 que Dominique Larrey, chirurgien de Napoléon Bonaparte, organise le premier système de soins urgent aux soldats blessés sur les champs de bataille, créant des centres de soins dans des hôpitaux de campagne sur le terrain et le ramassage systématique des victimes par des ambulances. Larrey appliquera le principe de Dunant selon lequel on commence toujours par les plus sérieusement blessés, sans égard aux rangs et aux distinctions. Il est le père de tous les services d'urgence qui amènenent le médecin jusqu'au malade et non l'inverse.
Les ambulances ont commencé par être de simples brancards tenus par deux porteurs, puis des charettes hippomobiles. En 1870, devant l'impossibilité de circuler dans Paris, 160 blessés sont évacués par voie aérienne en montgolfière.
140 ans plus tard, la voie aérienne est toujours privilégiée, car le temps est le principal atout pour la survie des accidentés.
En déplacement professionnel près de l'hôpital Henri Mondor de Créteil, j'ai pu, en deux heures, observer deux hélicoptères du S.A.M.U. et de la Protection Civile arriver et repartir avec leur précieux et fragile chargement humain et je n'ai pu m'empêcher de comparer leur extrême compétence et leur dévouement aux horribles conditions de transport dans les vieux tarares dont les brancards s'effondrent au moindre cahot de la région dans laquelle j'habite, dont le taux de médecin par habitant fait honte à la France. Mais ceci est une autre histoire que je vous raconterai plus tard.
Place donc à ces merveilleuses machines et à leurs pilotes observées le 3 décembre 2009 dans le Val de Marne.
L'arrivée de l'hélico de la protection civile
C'est un EC 145 s 2004
Cet appareil était antérieurement basé à Cannes, il intervient maintenant sur Paris.
Sortie du brancard.
Le patient repartira immédiatement vers Paris dans un véhicule des urgences pédiatriques arrivé en même temsp que l'hélicoptère et stationné à droite en retrait.
Sortie du patient.
C'est un EC 135 T2 en service au SAMU d'Ile de France depuis le 04 Avril 2003
L'équipe est arrivée très vite pour repartir .
Cet hélicoptère est basé au CHU Henri Mondor de Créteil.