samedi 12 février 2011

Cauchemar

Généralement, je ne fais pas la sieste. J'ai d'ailleurs la plus grande aversion pour cet endroit appelé lit qui ne me sert que lorsque je suis vraiment épuisée.

Malgré tout, cet après-midi, j'ai du m'endormir, là, sur ma chaise, devant mon clavier, car j'ai fait un affreux cauchemar.

Je me voyais en train d'écrire, et ce à quoi je pensais m'avait déjà fait monter les larmes aux yeux. Me distrayant un instant de ma tâche, je consultai mes messages et l'un d'eux retint particulièrement mon attention car il ne comportait qu'un seul mot.

Désirant connaître la suite du message, j'ai voulu parler à son auteur, quelqu'un que je considère comme un ami et à qui j'ai donné ma confiance. Alors, j'ai compris à quel point les relations entre les humains sont ténues. Pour une simple incompréhension, je me suis sentie dévalorisée et rejetée et j'ai pleuré, comme une petite fille à qui on vient de révéler que le Père Noël n'existe pas.

Ce qu'ignorait l'ami de mon rêve, c'est le contexte de son intervention. C'est ce qu'on pourrait appeler la cerise sur le gâteau.
Quand je me réveillerai, je me souviendrai de ce que disait l'une de mes grand-mères, qu'on ne connait bien quelqu'un que lorsqu'on a vécu le temps de mille jours avec lui.

Je voudrais encore dire à ceux qui vont lire ceci que l'amitié a de différent des autres relations qu'elle
n'est pas exclusive, qu'elle offre sans contrepartie et qu'elle n'a pas d'exigence.

3 commentaires:

  1. Ton commentaire ne manque pas de fondement .

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  2. Bien que je commence, un peu tard (oui, il y a un jeu de mots) à comprendre la raison de cette soudaine sollicitude.

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D'avance, merci de vos réactions.