C'est le bouquet ! Non seulement ils nous piquent nos sous, mais en plus, ils nous insultent. Regardez plutôt, c'est le radar fixe d'Eaucourt sur Somme :
Pour lire l'article correspondant dans le Courrier Picard, c'est ICI
mercredi 18 avril 2012
dimanche 15 avril 2012
Une photo en travaux au mois d'avril
En avril, le thème de la photo du mois est "en travaux".
Travaux, c'est le pluriel de travail et malgré les quantités de travaux dans les rues de Beaumont le Roger dont tout le centre-ville est défoncé depuis... si longtemps que je ne me souviens plus depuis quand, et aussi sur les routes de Normandie, lorsqu'on a une maison le travail ne manque pas et il est souvent au pluriel.
Cette maison est très ancienne. La façade de brique a remplacé les colombages présents partout ailleurs et recouverts de crépi à la mode du début du siècle dernier. Les planchers sont en terre et l'ossature en chêne et je n'y toucherai pas. Il reste néanmoins beaucoup à faire.
Ainsi, je partage avec vous sur cette photo deux ou trois de ces tâches qui me restent à accomplir, dont certaines ne seront peut-être jamais réalisées, comme la reconstruction de la corniche à la place du vide qu'on voit sous la gouttière car il m'est absolument impossible de travailler en hauteur et je ne peux monter sur une échelle que les yeux fermés et n'y rester qu'à condition de ne jamais ni regarder au loin, ni baisser les yeux vers le sol. Je suis seule à m'occuper de cette maison, il est sans doute inutile de le dire. Mon souhait est pourtant qu'un jour, après moi, quelqu'un s'y mette et redonne à cette maison la beauté qui a du être la sienne il y a plus de cent ans.
L'échelle est là pour la cheminée, à qui il manque le chapeau, provisoirement dans la gouttière, et j'en profite pour parler d'un prochain projet de travail, remplacer l'affreux volet de bois qui occulte le chien assis par une vraie fenêtre faite sur mesure pour son ouverture et voir, enfin, le soleil couchant illuminer cette chambre.
Je m'arrête là, car si j'avais pris du recul, j'aurais aussi parlé de la peinture des fenêtre, de la porte, des carreaux de la cuisine, de la terrasse, du portail...
Et vous autres, où en êtes-vous de vos travaux ?
100driiine, A&G, Agnès, Akaieric, Alexanne, Alexinparis, Anaou, Anne, Anne Laure T, Anne-Cécile, Annick, Aparça, Ava, Babou, Batilou, Bestofava, Blogoth67, Cara, Carnets d'images, Caro, Carole In England, Caroline, Cathy, Cécile, Cekoline, Céliano, Céline in Paris, Cessna, oui !, Champagne, Cherrybee, Chris et Nanou, Clara, Coco, Cocosophie, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dan, David et Mélanie, DNA, Dorydee, Dr CaSo, E, Eff'Zee'Bee, Egedan, Emi London, Emily58, Emma, Famille Gerdel, Fanny et Vincent, Filamots, Florian, florianL, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Gizeh, Glose, Grignette, hibiscus, Hugo, Isabelle, Isabelle et Gilles, J'adore j'adhère, Jean Wilmotte, jen et dam, Julien, Karrijini, Krn, Kyn, Kyoko, La Fille de l'Air, La Flaneuse, La Nantaise, La Papote, La Parigina, LaGodiche, Laure, Laurent Nicolas, Lauriane, Lavandine, L'Azimutée, Le Mag à lire, Le-Chroniqueur, Les petits supplices !, Les voyages de Lucy, Les voyages de Seth et Lise, Les zinzins, lesegarten, Leviacarmina, Lhise, Lost in London, Louiki, Louisianne, Loutron glouton, Lul worth blue, Lyonelk, M.C.O, Ma, magda627, Mamysoren, Mandy, Manola, Manuelle, Marion, M'dame Jo, Mgie les bons tuyaux, Minicecile, Muni57, Nataru, Nathalie, Nikit@, Nomade57, Nora, Olivier, Ori, Où trouver à Montréal ?, Petite Marie, Quelbazar, Renepaulhenry, Sébastien, Sephiraph, Sinuaisons, Soiz, Spiki, Stephane08, Stéphie&lesCacahuètes, Surfanna, Tam, Tambour Major, Testinaute, The Parisienne, Thib, Titem, Une niçoise, Vanilla, Vinie, Violette, Viviane, Voyagesetc, Xavier Mohr, Zaromcha. Arwen.
Krn.
Travaux, c'est le pluriel de travail et malgré les quantités de travaux dans les rues de Beaumont le Roger dont tout le centre-ville est défoncé depuis... si longtemps que je ne me souviens plus depuis quand, et aussi sur les routes de Normandie, lorsqu'on a une maison le travail ne manque pas et il est souvent au pluriel.
Cette maison est très ancienne. La façade de brique a remplacé les colombages présents partout ailleurs et recouverts de crépi à la mode du début du siècle dernier. Les planchers sont en terre et l'ossature en chêne et je n'y toucherai pas. Il reste néanmoins beaucoup à faire.
Ainsi, je partage avec vous sur cette photo deux ou trois de ces tâches qui me restent à accomplir, dont certaines ne seront peut-être jamais réalisées, comme la reconstruction de la corniche à la place du vide qu'on voit sous la gouttière car il m'est absolument impossible de travailler en hauteur et je ne peux monter sur une échelle que les yeux fermés et n'y rester qu'à condition de ne jamais ni regarder au loin, ni baisser les yeux vers le sol. Je suis seule à m'occuper de cette maison, il est sans doute inutile de le dire. Mon souhait est pourtant qu'un jour, après moi, quelqu'un s'y mette et redonne à cette maison la beauté qui a du être la sienne il y a plus de cent ans.
L'échelle est là pour la cheminée, à qui il manque le chapeau, provisoirement dans la gouttière, et j'en profite pour parler d'un prochain projet de travail, remplacer l'affreux volet de bois qui occulte le chien assis par une vraie fenêtre faite sur mesure pour son ouverture et voir, enfin, le soleil couchant illuminer cette chambre.
Je m'arrête là, car si j'avais pris du recul, j'aurais aussi parlé de la peinture des fenêtre, de la porte, des carreaux de la cuisine, de la terrasse, du portail...
Et vous autres, où en êtes-vous de vos travaux ?
100driiine, A&G, Agnès, Akaieric, Alexanne, Alexinparis, Anaou, Anne, Anne Laure T, Anne-Cécile, Annick, Aparça, Ava, Babou, Batilou, Bestofava, Blogoth67, Cara, Carnets d'images, Caro, Carole In England, Caroline, Cathy, Cécile, Cekoline, Céliano, Céline in Paris, Cessna, oui !, Champagne, Cherrybee, Chris et Nanou, Clara, Coco, Cocosophie, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dan, David et Mélanie, DNA, Dorydee, Dr CaSo, E, Eff'Zee'Bee, Egedan, Emi London, Emily58, Emma, Famille Gerdel, Fanny et Vincent, Filamots, Florian, florianL, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Gizeh, Glose, Grignette, hibiscus, Hugo, Isabelle, Isabelle et Gilles, J'adore j'adhère, Jean Wilmotte, jen et dam, Julien, Karrijini, Krn, Kyn, Kyoko, La Fille de l'Air, La Flaneuse, La Nantaise, La Papote, La Parigina, LaGodiche, Laure, Laurent Nicolas, Lauriane, Lavandine, L'Azimutée, Le Mag à lire, Le-Chroniqueur, Les petits supplices !, Les voyages de Lucy, Les voyages de Seth et Lise, Les zinzins, lesegarten, Leviacarmina, Lhise, Lost in London, Louiki, Louisianne, Loutron glouton, Lul worth blue, Lyonelk, M.C.O, Ma, magda627, Mamysoren, Mandy, Manola, Manuelle, Marion, M'dame Jo, Mgie les bons tuyaux, Minicecile, Muni57, Nataru, Nathalie, Nikit@, Nomade57, Nora, Olivier, Ori, Où trouver à Montréal ?, Petite Marie, Quelbazar, Renepaulhenry, Sébastien, Sephiraph, Sinuaisons, Soiz, Spiki, Stephane08, Stéphie&lesCacahuètes, Surfanna, Tam, Tambour Major, Testinaute, The Parisienne, Thib, Titem, Une niçoise, Vanilla, Vinie, Violette, Viviane, Voyagesetc, Xavier Mohr, Zaromcha. Arwen.
Krn.
samedi 14 avril 2012
Gmail, interface merdique
J'avais personnalisé ma boîte de réception gmail avec une image téléchargée. J'aimais particulièrement mon environnement, super-convivial et accueillant. Suite à je ne sais quelle lubie d'un de chez Google qui n'avait rien à faire de ses neurones, je me retrouve face à une grisaille illisible et déprimante. Qu'ils aillent tous pourrir dans l'enfer qu'ils ont créé. Je n'étais déjà plus beaucoup sur la toile, mais cette fois, je crois que le dégoût arrive au ras de la gorge.
Voilà. J'ai essayé de rester poli, et j'avoue que ça n'a pas été le cas lorsque j'ai découvert le désastre. J'ai retrouvé une violence de réaction que j'avais laissée de côté depuis des années.
Si ça vous convient, tant mieux pour vous, moi, ça me déglingue la tête.
Al.
Voilà. J'ai essayé de rester poli, et j'avoue que ça n'a pas été le cas lorsque j'ai découvert le désastre. J'ai retrouvé une violence de réaction que j'avais laissée de côté depuis des années.
Si ça vous convient, tant mieux pour vous, moi, ça me déglingue la tête.
Al.
Titanic et Costa Concordia
14 avril 2012 - 14 avril 1912
Comme beaucoup, je ne peux m'empêcher de penser au Titanic, parti pour traverser l'Atlantique et qui a sombré au large de Terre-Neuve deux jours plus tard.
Et, d'un naufrage à l'autre, il me vient évidemment à l'esprit celui du Costa Concordia qui a fait 32 victimes parmi les 4229 personnes à bord.
Rien de comparable en apparence avec le Titanic et ses 1491 morts et pourtant...
Le 6 mars, dans les commentaires de l'article "Costa Concordia", publié par Al, je désirais vous faire part du point de vue de l'amiral Yves Lagane, président de la S.N.S.M. (Société Nationale des Sauveteurs en Mer) dans l'éditorial de la revue "Sauvetage". Vous pouvez à présent lire ce texte sur le site de la S.N.S.M.
Ce professionnel de la mer et du sauvetage confirme ce que disait Al, également marin, sur ce naufrage, à savoir que c'est l'échouage du navire qui a permis son évacuation et que les géants des mers ne peuvent assurer la sécurité de leurs passagers du fait même de leur taille. Après le commentaire de Al sur "Oasis of the Seas" qui peut emporter plus de 7000 personnes, je me suis aussi posée la question. Combien de temps pour que tout le monde soit dans les canots, sans panique alors que l'eau monte inexorablement, rendant l'opération de plus en plus difficile et combien de temps pour que le navire disparaisse sous l'océan ?
Le naufrage du Titanic a été le moteur d'une réflexion sur la sécurité et c'est grâce à lui qu'il y a à présent autant de gilets de sauvetage que d'occupants sur un navire. Mais on peut se demander s'il est bien utile d'avoir autant de places disponibles dans des chaloupes si le temps pour les remplir manque à ce point. Le ratio entre les personnes et le temps montre que le gigantisme ne va pas de pair avec la sécurité que la société exige à présent dans toutes les circonstances de la vie.
Al et l'amiral Lagane sont dans leur monde sur la mer. Nul ne peut leur contester leur compétence. Il est évident que le naufrage du Costa Concordia le 13 janvier dernier a été à deux doigts d’être l’un des accidents maritimes les plus meurtriers en temps de paix. L'histoire ne le retiendra sans doute pas aussi bien que celui du Titanic, car l'histoire ne retient que ce qui tue. Les guerres en sont l'exemple parfait.
Le 6 mars, dans les commentaires de l'article "Costa Concordia", publié par Al, je désirais vous faire part du point de vue de l'amiral Yves Lagane, président de la S.N.S.M. (Société Nationale des Sauveteurs en Mer) dans l'éditorial de la revue "Sauvetage". Vous pouvez à présent lire ce texte sur le site de la S.N.S.M.
Ce professionnel de la mer et du sauvetage confirme ce que disait Al, également marin, sur ce naufrage, à savoir que c'est l'échouage du navire qui a permis son évacuation et que les géants des mers ne peuvent assurer la sécurité de leurs passagers du fait même de leur taille. Après le commentaire de Al sur "Oasis of the Seas" qui peut emporter plus de 7000 personnes, je me suis aussi posée la question. Combien de temps pour que tout le monde soit dans les canots, sans panique alors que l'eau monte inexorablement, rendant l'opération de plus en plus difficile et combien de temps pour que le navire disparaisse sous l'océan ?
Le naufrage du Titanic a été le moteur d'une réflexion sur la sécurité et c'est grâce à lui qu'il y a à présent autant de gilets de sauvetage que d'occupants sur un navire. Mais on peut se demander s'il est bien utile d'avoir autant de places disponibles dans des chaloupes si le temps pour les remplir manque à ce point. Le ratio entre les personnes et le temps montre que le gigantisme ne va pas de pair avec la sécurité que la société exige à présent dans toutes les circonstances de la vie.
Al et l'amiral Lagane sont dans leur monde sur la mer. Nul ne peut leur contester leur compétence. Il est évident que le naufrage du Costa Concordia le 13 janvier dernier a été à deux doigts d’être l’un des accidents maritimes les plus meurtriers en temps de paix. L'histoire ne le retiendra sans doute pas aussi bien que celui du Titanic, car l'histoire ne retient que ce qui tue. Les guerres en sont l'exemple parfait.
Pour finir, je vous propose de regarder le nom de ce navire, un ancien bateau de pêche qui accueille aujourd'hui des passagers :
Vous avez bien lu, c'est le Titanic. Ses propriétaires ne sont pas superstitieux. Et ce n'est pas le seul. Je me suis laissée dire qu'un remorqueur du port néerlandais d'Ijmuiden portait le même nom.
jeudi 12 avril 2012
Loi contre la propagande gay en Russie
Au début du mois de mars, j'avais publié cet article. Il a reçu une dizaine de visites.
Quand je vois Dietrich von Choltitz et Jens Stoltenberg caracoler en tête avec plusieurs milliers de visites, je me demande si tout tourne bien rond sur cette planète.
Les pouvoirs publics ont tort de s'inquiéter. L'homosexualité reste donc un phénomène marginal dont personne ne se soucie.Tout va bien dans le meilleur des mondes, nous n'avons qu'à faire comme au dix-neuvième siècle et enfermer dans des monastères ceux de nos enfants qui ne montreraient pas assez tôt un intérêt évident pour le sexe opposé.
La loi a été votée, dans l'indifférence générale. Les navires de croisière continuent à déverser leur flot de touristes à Saint-Petersbourg et tout est complet jusqu'en 2013. Bravo!
En attendant, des gens sont emprisonnés, simplement pour avoir refusé de mettre des amis homosexuels à l'écart et avoir continué à les fréquenter. Et ça, pour moi, c'est insupportable.
En ce moment est discutée la possibilité d'étendre cette loi à tout le territoire russe. Il reste un espoir, soutenir l'action de Sergueï Kondrachov, un avocat hétéro et marié, qui vient d'être arrêté à Saint-Pétersbourg, pour avoir tenu une banderole portant le message suivant : "Une amie de ma famille est lesbienne. Ma femme et moi l'aimons et la respectons. Sa famille mérite les mêmes droits que la nôtre".
Lundi 16 avril, c'est à dire dans moins d'une semaine, Sergueï devra se présenter au tribunal, où il pourrait être puni d'une amende ou d'une peine d'emprisonnement de quinze jours.
Je viens de signer une pétition adressée à Vladimir Poutine pour lui demander de condamner la loi contre la "propagande gay" qui vient d'être adoptée à Saint-Pétersbourg et de l'empêcher d'être appliquée dans tout le pays. Je vous demande de le faire aussi au nom de la liberté de chacun à disposer de lui-même. Cette terrible loi interdit d'écrire, de bloguer, de lire ou de s'exprimer sur le sujet. Aujourd'hui, elle est déjà utilisée pour museler la liberté d'expression.
Si vous pensez que c'est important, allez sur cette page et soutenez l'action de Sergueï.
Si vous lisez le russe, vous pouvez aller sur celle-là, c'est la lettre de Sergueï Kondrachov à Vladimir Poutine.
Merci
Publié par krn.
Quand je vois Dietrich von Choltitz et Jens Stoltenberg caracoler en tête avec plusieurs milliers de visites, je me demande si tout tourne bien rond sur cette planète.
Les pouvoirs publics ont tort de s'inquiéter. L'homosexualité reste donc un phénomène marginal dont personne ne se soucie.Tout va bien dans le meilleur des mondes, nous n'avons qu'à faire comme au dix-neuvième siècle et enfermer dans des monastères ceux de nos enfants qui ne montreraient pas assez tôt un intérêt évident pour le sexe opposé.
La loi a été votée, dans l'indifférence générale. Les navires de croisière continuent à déverser leur flot de touristes à Saint-Petersbourg et tout est complet jusqu'en 2013. Bravo!
En attendant, des gens sont emprisonnés, simplement pour avoir refusé de mettre des amis homosexuels à l'écart et avoir continué à les fréquenter. Et ça, pour moi, c'est insupportable.
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| Sergueï Kondrachov |
Lundi 16 avril, c'est à dire dans moins d'une semaine, Sergueï devra se présenter au tribunal, où il pourrait être puni d'une amende ou d'une peine d'emprisonnement de quinze jours.
Je viens de signer une pétition adressée à Vladimir Poutine pour lui demander de condamner la loi contre la "propagande gay" qui vient d'être adoptée à Saint-Pétersbourg et de l'empêcher d'être appliquée dans tout le pays. Je vous demande de le faire aussi au nom de la liberté de chacun à disposer de lui-même. Cette terrible loi interdit d'écrire, de bloguer, de lire ou de s'exprimer sur le sujet. Aujourd'hui, elle est déjà utilisée pour museler la liberté d'expression.
Si vous pensez que c'est important, allez sur cette page et soutenez l'action de Sergueï.
Si vous lisez le russe, vous pouvez aller sur celle-là, c'est la lettre de Sergueï Kondrachov à Vladimir Poutine.
Merci
Publié par krn.
mercredi 11 avril 2012
A gauche ?
J'en profite pour glisser un mot. Il y a peu d'activité sur le défouloir en ce moment, parce que je suis très occupée et qu'il me reste peu de temps pour écrire, même si ce n'est pas l'envie qui m'en manque.
A bientôt.
krn
vendredi 6 avril 2012
mardi 3 avril 2012
Réflexions sur statistiques.
Depuis que je fréquente la blogosphère, je note que les sujets importants sont rarement commentés.
Mes propres statistiques me montrent pourtant que de nombreuses visites se font sur des articles qui dénoncent des vérités dérangeantes pour le commun des mortels, soit parce qu'ils en profitent eux mêmes, soit parce que l'égoïsme, qui semble être la première règle de vie aujourd'hui, occulte ces problèmes dans la vie quotidienne des lecteurs.
Entendons-nous bien. Je ne quémande pas des commentaires, je pleure de cette indifférence générale qui retire sa qualité humaine aux bipèdes que nous sommes.
Qui peut rester indifférent à la misère, aux SDF qui meurent sur les trottoirs, à l'augmentation des maladies dégénératives chez les enfants, à l'injustice flagrante de nos sociétés ? J'allais dire tous, allez, par gentillesse, je ramène le chiffre à 99,99%.
Evidemment, 100% de ceux qui me lisent ont un ordinateur, une connexion internet, un approvisionnement en électricité pour le faire fonctionner et par conséquent, tout ce qui va avec, une chaise, une table, bref, un toit. Ça ne signifie pas qu'ils sont riches, mais qu'il leur reste encore une marge avant de dormir dehors. Pour certains la marge est grande, pour d'autres, elle est si ténue qu'elle disparait parfois.
J'ai tout ça aussi, et malgré tout, je suis proche de ceux qui n'ont rien, ayant conscience que tout le monde peut un jour basculer dans la précarité, le monde étant de plus en plus injuste.
Je connais les associations qui font le recyclage des vêtements d'enfant. Je salue les restos du cœur et les initiatives locales qui donnent ou proposent pour de tout petits prix ce qui ne sert plus à d'autres. Cette économie parallèle sans laquelle 20% des Français ne pourraient pas s'en sortir est une réponse obligée au gouvernement qui laisse de côté les plus démunis pour ne s'occuper que de ceux qui ne savent déjà pas quoi faire de leur fortune, multipliant les achats compulsifs et inutiles ainsi que les voyages dispendieux. Malgré tout, cette débrouillardise permet aussi l'anti-consommation, ce qui va à l'encontre des buts du gouvernement et surtout des lobbies qui les emploie. On va dans le mur, avec la main sur les yeux.
Je connais des SDF, à qui je dis bonjour et avec qui je discute. Des gens instruits arrivés à l'âge de la retraite qui doivent choisir entre se loger et manger. Ils lisent les journaux dans le rayon du super-marché et sont généralement moins idiots que les autres, téléspectateurs du 20 heures, qui gobent sans distinction les potins de la commère, les faits divers et autres infos manipulées.
Nicolas Sarkozy, le président de la république française issu de l'immigration, a été élu sur un programme sécuritaire non seulement pour les biens, mais aussi pour les personnes. Ce fils d'immigré hongrois a promis aux pauvres de France qu'ils ne risquaient plus d'être expulsés et que ceux qui étaient dehors allaient trouver un toit avant 2009. En vérité, environ 1500 de ces extrêmement pauvres sont morts par terre sur les trottoirs de nos villes et bien d'autres, qui échappent aux statistiques, ont succombé chez eux, privés de chauffage ou intoxiqués par des poêles de fortune.
Et bien, ne lui en voulez pas, mais la marionnette franco-hongroise ne pouvait rien faire, ce n'est qu'un pion placé là par d'autres et ces autres ne se préoccupent ni de la précarité, ni du chômage, ni même de la France. Il a du être choisi pour son obéissance au système, comme Obama l'a été aussi. Ils ne font que profiter au passage, en bons larbins remerciés pour leurs loyaux services.
Les richesses ne vont plus à ceux qui travaillent mais à ceux qui les exploitent. Vous allez voter pour les présidentielles ? A la bonne heure. Fermez les yeux et mettez n'importe quel bulletin dans l'urne, la France a perdu sa souveraineté, n'importe lequel fera l'affaire.
En ce qui me concerne, je n'entrerai pas dans l'isoloir pour la présidentielle et ce sera la première fois de ma vie. J'ai compris, lorsque, avec une majorité de mes concitoyens, j'ai voté non au traité de Lisbonne, que voter ne servait à rien puisque la voix du peuple n'est pas respectée lorsqu'on lui demande son avis. Je ne parcourrai donc pas les 350 mètres qui me séparent de la mairie et j'espère que nombreux seront ceux qui auront, comme moi, ouvert les yeux et resteront dans leur jardin ou en famille.
Mes propres statistiques me montrent pourtant que de nombreuses visites se font sur des articles qui dénoncent des vérités dérangeantes pour le commun des mortels, soit parce qu'ils en profitent eux mêmes, soit parce que l'égoïsme, qui semble être la première règle de vie aujourd'hui, occulte ces problèmes dans la vie quotidienne des lecteurs.
Entendons-nous bien. Je ne quémande pas des commentaires, je pleure de cette indifférence générale qui retire sa qualité humaine aux bipèdes que nous sommes.
Qui peut rester indifférent à la misère, aux SDF qui meurent sur les trottoirs, à l'augmentation des maladies dégénératives chez les enfants, à l'injustice flagrante de nos sociétés ? J'allais dire tous, allez, par gentillesse, je ramène le chiffre à 99,99%.
Evidemment, 100% de ceux qui me lisent ont un ordinateur, une connexion internet, un approvisionnement en électricité pour le faire fonctionner et par conséquent, tout ce qui va avec, une chaise, une table, bref, un toit. Ça ne signifie pas qu'ils sont riches, mais qu'il leur reste encore une marge avant de dormir dehors. Pour certains la marge est grande, pour d'autres, elle est si ténue qu'elle disparait parfois.
J'ai tout ça aussi, et malgré tout, je suis proche de ceux qui n'ont rien, ayant conscience que tout le monde peut un jour basculer dans la précarité, le monde étant de plus en plus injuste.
Je connais les associations qui font le recyclage des vêtements d'enfant. Je salue les restos du cœur et les initiatives locales qui donnent ou proposent pour de tout petits prix ce qui ne sert plus à d'autres. Cette économie parallèle sans laquelle 20% des Français ne pourraient pas s'en sortir est une réponse obligée au gouvernement qui laisse de côté les plus démunis pour ne s'occuper que de ceux qui ne savent déjà pas quoi faire de leur fortune, multipliant les achats compulsifs et inutiles ainsi que les voyages dispendieux. Malgré tout, cette débrouillardise permet aussi l'anti-consommation, ce qui va à l'encontre des buts du gouvernement et surtout des lobbies qui les emploie. On va dans le mur, avec la main sur les yeux.
Je connais des SDF, à qui je dis bonjour et avec qui je discute. Des gens instruits arrivés à l'âge de la retraite qui doivent choisir entre se loger et manger. Ils lisent les journaux dans le rayon du super-marché et sont généralement moins idiots que les autres, téléspectateurs du 20 heures, qui gobent sans distinction les potins de la commère, les faits divers et autres infos manipulées.
Nicolas Sarkozy, le président de la république française issu de l'immigration, a été élu sur un programme sécuritaire non seulement pour les biens, mais aussi pour les personnes. Ce fils d'immigré hongrois a promis aux pauvres de France qu'ils ne risquaient plus d'être expulsés et que ceux qui étaient dehors allaient trouver un toit avant 2009. En vérité, environ 1500 de ces extrêmement pauvres sont morts par terre sur les trottoirs de nos villes et bien d'autres, qui échappent aux statistiques, ont succombé chez eux, privés de chauffage ou intoxiqués par des poêles de fortune.
Et bien, ne lui en voulez pas, mais la marionnette franco-hongroise ne pouvait rien faire, ce n'est qu'un pion placé là par d'autres et ces autres ne se préoccupent ni de la précarité, ni du chômage, ni même de la France. Il a du être choisi pour son obéissance au système, comme Obama l'a été aussi. Ils ne font que profiter au passage, en bons larbins remerciés pour leurs loyaux services.
Les richesses ne vont plus à ceux qui travaillent mais à ceux qui les exploitent. Vous allez voter pour les présidentielles ? A la bonne heure. Fermez les yeux et mettez n'importe quel bulletin dans l'urne, la France a perdu sa souveraineté, n'importe lequel fera l'affaire.
En ce qui me concerne, je n'entrerai pas dans l'isoloir pour la présidentielle et ce sera la première fois de ma vie. J'ai compris, lorsque, avec une majorité de mes concitoyens, j'ai voté non au traité de Lisbonne, que voter ne servait à rien puisque la voix du peuple n'est pas respectée lorsqu'on lui demande son avis. Je ne parcourrai donc pas les 350 mètres qui me séparent de la mairie et j'espère que nombreux seront ceux qui auront, comme moi, ouvert les yeux et resteront dans leur jardin ou en famille.
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