mardi 27 décembre 2016

Claire Séverac et les autres

Dire que je suis choquée de la façon dont on traite la disparition de Claire Séverac, alors qu'un chanteur de variété homosexuel disparu le même jour fait les gros titres, n'est rien.

Il faut dire que la mort de Claire, il y a deux jours, s'inscrit dans une suite.

Le 10 décembre dernier, c'était le pharmacien Bernard Christophe qui mourait d'une crise cardiaque subite. Il avait mis au point le Tic-Tox, complexe d’huiles essentielles pour combattre la maladie de Lyme, ce qui lui a valu les foudres du gouvernement.

Le 22 juin 2015, Corinne Gouget, auteur qui enquêtait sur les travers de l’alimentation industrielle et des additifs dangereux, était retrouvée sous un train en gare de Frontignan. L'enquête a évidemment conclu à un suicide. Elle avait emporté des bagages et préparait un nouveau livre.

Claire aussi travaillait à son nouveau livre. Elle a consacré une bonne partie de sa vie à dénoncer les magouilles criminelles qui déciment nos enfants avec certains vaccins dans lesquels on trouve des cocktails mortels, très efficaces puisque les enfants meurent ou restent handicapés à vie. Le compte facebook de Claire a été supprimé et n'est même plus répertorié et son site internet, claireseveracrebellion.com, a complètement disparu. Google, contrairement à son habitude n'a pas gardé le cache. C'est pour moi le principal signe que quelque chose ne s'est pas passés normalement.

Le but de Claire était d'informer le plus de monde possible. Elle n'aurait jamais effacé son travail de cette manière. C'était quelqu'un de bien et je ne peux m'empêcher de penser, dans un autre ordre d'idées, à Amy Winehouse, qui n'a pas voulu se laisser corrompre et l'a payé de sa vie.

Dans la vidéo suivante, enregistrée l'an dernier, Claire Séverac recevait le docteur Nicole Delépine, ancien chef du service de cancérologie pédiatrique de Garches, dont le combat contre Marisol Touraine pour le maintien de sa structure avait mobilisé beaucoup de monde, en vain, car le ministre avait fermé autoritairement le service contre l'intérêt des enfants atteints de cancers, en envoyant les CRS pour évacuer les parents par la force.




jeudi 15 décembre 2016

Photo du mois de décembre 2016


Mains aux travail, choisi par Lavandine83 
Note de l'auteur : On ne doit voir que les mains en train de travailler (pas le corps) et l'objet qu'elles confectionnent. 

Ce sujet m'a causé beaucoup de soucis. Il fallait trouver le créateur d'un objet qui accepterait d'être pris en photo pendant son travail. Autant dire une mission quasi impossible lorsqu'on vit seul au fin fond d'un village isolé et qu'on n'a pas un modèle à sa disposition. J'ai pris cette photo il y a 13 jours et je n'ai vu aucun autre humain depuis ce jour là.

Je comprends, parce que c'est mon cas, que certaines personnes ne souhaitent pas être photographiées. Même lorsqu'il ne s'agit que d'une partie d'elles-mêmes.  
Les photographes professionnels monnayent, très cher, des images dont nous faisons l'objet. Ma propre éthique est de ne prendre en photo que des objets ou des paysages, sauf lorsqu'on me le demande et avec l'autorisation expresse de la personne concernée. Consulter mes archives aurait donc été inutile. 

Je n'ai pas du tout aimé ce thème, qui m'a obligée à prendre cette photo à l'insu du propriétaire de ces mains après avoir essuyé le refus de pêcheurs qui confectionnaient des leurres. Il n'y a pas d'objet fabriqué, il ne faut pas trop en demander. Je me sens déjà très mal à l'aise de la publier. je ne le fais que pour ne pas être exclue du groupe.




Les autres participants :

A chaque jour sa photo, Akaieric, Alban, Alexinparis, Angélique, Aude, Autour de Cia, BiGBuGS, Blogoth67, Brindille, Calamonique, Carole en Australie, Chat bleu, Chiffons and Co, Chloé, Christophe, Cricriyom from Paris, Cécile, CécileP, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, Dr. CaSo, E, El Padawan, Escribouillages, Estelle, Eurydice, Evasion Conseil, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Je suis partie voyager, Jess_TravelPicsAndTips, Josette, Josiane, Julie, KK-huète En Bretannie, Koalisa, Krn, La Fille de l'Air, La Tribu de Chacha, Lair_co, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Luckasetmoi, Lyonelk, magda627, Mamounette et ses aiguilles, Mamysoren, MauriceMonAmour, Milla la galerie, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Noz & 'Lo, Pat, Paul Marguerite, Philae, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sense Away, Sinuaisons, Sous mon arbre, Sweets Mix, Tambour Major, Testinaute, The Beauty is in the Walking, Tuxana, Who cares?, Xoliv', écri'turbulente, ÔBD.


samedi 10 décembre 2016

Mensonges d'état, la NASA

Il y a les crimes et il y a les mensonges. La plupart des mensonges concernent les guerres et leurs motifs, mais pas que ça. Ici, c'est un mensonge énormissime qui pourrait dater de très très longtemps.

la conquête de l'espace a commencé dans les années 30 en Allemagne avec Wernher von Braun. Cet ingénieur a conçu les premiers missiles pour l'armée allemande. A la fin de la seconde guerre mondiale, il a émigré aux Etats-Unis avec son équipe de chercheurs. 

L'URSS s'est illustrée en mettant en orbite les premiers satellites. Ils ont également été les premiers à envoyer des êtres vivants autour de la terre. Nul ne sait combien périrent avant le vol de Youri Gagarine, qui a quand même expliqué qu'il avait du s'éjecter de la capsule bien plus haut que prévu à cause de la température infernale qui régnait à l'intérieur. En Union Soviétique, la clarté n'était pas la règle. On taisait les mauvaises nouvelles.

Après le triomphe de Gagarine, les États-Unis, mortifiés de ne pas avoir été les premiers, sont alors entrés dans la course, promettant, par la voix de son président John Kennedy, qu'un Américain poserait le pied sur la lune avant la fin de la décennie. 
Le 21 juillet 1969, la NASA nous gratifie d'un spectacle de mauvaise qualité, en direct : le premier pas de Neil Amstrong sur le sol lunaire. J'avais passés la nuit devant le petit écran et franchement, si c'était du Stanley Kubrick, il a fait mieux.

Évidemment, j'ai d'énorme doutes sur la véracité de la visite de la lune par les astronautes américains et ce pour de multiples raisons, dont la lecture des compte-rendus de Youri Gagarine et plus tard, de German Titov, les cosmonautes, qui semblent dire que sur cette histoire d'espace, tout le monde a brodé. D'ailleurs, la mort de Gagarine est arrivée au bon moment pour arrêter son envie de parler. Originaire d'un milieu modeste, il n'était probablement pas habitué aux mensonges des "élites" et pour l'URSS mieux valait un héros mort qu'un traître vivant. Ils n'avaient d'ailleurs pas l'exclusivité du procédé.

Ce dont je voudrais parler, c'est de la navette Challenger et de son explosion quelques minutes après le décollage de Cap Canaveral. L'année ne faisait que commencer et le monde venait déjà d'être secoué par l'annonce de la mort de Thierry Sabine, Danierl Ballavoine et leur équipe sur le Paris-Dakar. De plus, par pure coïncidence, je venais d'acheter à mes filles des survêtements dont le haut comportait l'écusson ci-contre et la première chose à laquelle j'ai pensé, c'est que le créateur de ces vêtements était un visionnaire inspiré. Mais finalement, après avoir regardé le film ci-après, je me dis qu'il y avait peut-être une autre raison.




jeudi 8 décembre 2016

Crash du MH17, d'autres témoignages directs.

Suite du texte envoyé par Aleksandre Netyosov , membre de l'Union des Journalistes de Russie, concernant le Boeing 77 MH17 qui est écrasé sur le territoire de l'ex-Ukraine, actuellement République Populaire de Donetsk (DPR), dont la première partie se trouve dans cet article.

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Le second participant direct à l'enquête est le chef du Bureau régional de médecine légale de la DPR, Dmitriy Anatolyevich Kalashnikov. A l'époque, il dirigeait le même bureau, mais à ce moment là, il s'agissait du Bureau régional de Donetsk. Quelque 27 départements dispersés sur toute la région lui ont répondu. Maintenant, il y en a seulement 13 qui restent dans la DPR, les autres sont sur le territoire contrôlé par l'Ukraine. Voici ce qu'il a dit :

"J'ai reçu la nouvelle de l'accident le soir même, d'une employée d'un bureau local, qui vivait à Rassypnoye. Elle a tout vu de ses propres yeux. C'est à ce moment que j'ai commencé à me préparer à aller sur le site. J'ai eu une expérience similaire d'un tel travail, quand un Tu-154 est écrasé dans notre région en 2006. De plus, je devais traiter les victimes d'accidents majeurs dans les mines de charbon. À certains moments, il y avait 30, 40, ou même 80 cadavres à examiner.

Nous avons travaillé jour et nuit, sans interruption, en raison de la poursuite des combats. Il a fallu environ un jour et demi avant qu'une décision soit prise et coordonnée avec d'autres organismes. Le temps à ce moment-là était très humide: la chaleur entrecoupée d'averses, qui a également joué son rôle. Sur le site, je travaillais en collaboration avec les enquêteurs criminels. Je ne pensais pas qu'il soit nécessaire d'amener mes subordonnés, qui étaient occupés eux-mêmes, donc j'y suis allé seul. J'ai exprimé mon point de vue sur le terrain à Emercom sur la façon dont je voyais mes responsabilités. Afin d'enregistrer soigneusement toutes les découvertes, j'ai proposé de diviser la zone de l'accident en carrés. Par exemple, un endroit avec des taches de brûlure avait des dimensions de 200 par 200 mètres, une assez grande surface.

Un autre endroit semblable était près de Rassypnoye, où l'équipage de cabine se trouvait. Nous avons décidé d'y aller d'abord enregistrer l'emplacement de tout, et commencer à décrire les cadavres parce qu'ils étaient éparpillés parmi les maisons de village. Ce sont des bâtiments anciens et des restes humains tombant d'une grande hauteur ont littéralement éclaté les toits et sont passés à travers. J'ai numéroté chaque carré et étiqueté tous les éléments de preuve, des cadavres, des fragments, des effets personnels, naturellement avec leurs coordonnées. Les restes humains ont été décrits de façon plus détaillée, y compris des détails tels que des tatouages, des bijoux et d'autres caractéristiques visibles importantes.

La plupart des cadavres ont été retrouvés nus. Plus tard ,ceci a mené à penser que le Boeing transportait des corps morts. En réalité, les cadavres sont tombés d'une grande hauteur, et la résistance de l' air les a dépouillé des vêtements, à l' exception des articles serrés. Par exemple, shorts, sous-vêtements, et montres.Voilà pourquoi nous les avons trouvés de cette façon. Pratiquement sans aucune blessure. Peu de blessures externes visibles et des dommages internes lourds. c'est un signe que la chute était partie d'une grande hauteur, quand l'avion s'est brisé. Je ne vais pas affirmer que l'avion a été abattu par une action externe ou interne, mais tout porte à croire qu'il s'est rompu dans les airs. Si l'on considère, par comparaison, le crash de l'avion de ligne russe, qui est tombé comme une feuille après une panne moteur. C'est la raison pour laquelle le site de l'accident pouvait tenir sur une seule photo. Les restes du Tupolev étaient tous rassemblés et les cadavres des 176 passagers étaient à l' intérieur de la cabine. Mais ici tout a été dispersée sur un grand territoire, ce qui m'a immédiatement porté à dire que l'explosion avait eu lieu à une grande hauteur.

Pendant l'inspection, alors que j'allais d'un endroit à un autre, on m'a dit que les restes de l'équipage avaient été découverts. Ils étaient près de Rassypnoye, avec l'épave du poste de pilotage qui a confirmé ma théorie , il a eu une explosion (interne ou externe) à grande hauteur alors que l'avion était au dessus de ce village, ce qui a provoqué la séparation du poste de pilotage du reste de l'avion. Voilà pourquoi je crois que le coup est passé près de la cabine, ce qui a conduit à la désintégration de l'avion dont les fragments ont été largement dispersés. Au début, je fus surpris par la quantité d'effets personnels apparemment sans rapport venant de bagages des passagers et aussi d'un cadavre qui n'était manifestement pas un membre de l'équipage. Mais tout est devenu clair après avoir étudié la conception du Boeing 777 sur internet, et réalisé que le compartiment à bagages commence juste sous la cabine des pilotes.

De façon caractéristique, l'un des pilotes était étroitement attaché dans son siège. Ce qui signifie qu'il ne tournait pas autour de la cabine au moment de l'explosion, mais était aux commandes. Plusieurs autres membres de l'équipage étaient à côté de lui. Nous les avons identifié aux restes des uniformes encore sur leurs corps. Nous avons découvert 37 cadavres dans Rassypnoye, qui ont tous été envoyés à la morgue de Donetsk. Sur ce total, nous avons inspecté 27 ensembles de restes, avant de recevoir l'ordre d'envoyer tous les restes à la morgue de Kharkov dans un réfrigérateur spécialement affecté. Je laissais l'inspection des corps pour plus tard. Maintenant, je regrette de l'avoir fait parce que nous aurions certainement trouvé des éclats d'obus et toutes sortes d'autres choses qui auraient pu faire la lumière sur cette tragédie. Mais qui nous aurait cru alors, ou maintenant, sur cette question. Ils auraient dit que nous avions fabriqué la preuve.

Par ailleurs, personne n'a rien dit à propos de l' évaluation des restes humains aux Pays-Bas.
Apparemment , ils ont quelque chose à cacher . Mais je peux montrer des photos qui montrent clairement les perforations pénétrant dans le corps du membre de l' équipage qui était attaché dans son siège. Sa chemise d'uniforme ressemble à un tamis. Deux mois plus tard , nous avons reçu la visite d'une commission internationale, 6 personnes au total, intéressés par cette question, qui comprenait des spécialistes néerlandais et canadiens, et je ne sais pas qui d'autre. Nous leur avons fourni tous les documents et les photographies collectées. Nous ne comprenons pas pourquoi ils gardent le silence à ce sujet. Peut-être qu'ils retiennent des preuves gênantes pour l'Occident. Même si nous n'avons pas disséqué les cadavres pour des raisons éthiques ( la plupart des passagers étaient musulmans), ainsi que politiques (parce qu'ils étaient étrangers), nous avons effectué une inspection externe pour vérifier les blessures. Nous n'avions pas le droit d'agir à notre guise. Nous attendions. De la part de quelqu'un d'un poste diplomatique, mais personne ne s'est jamais montré.

Les spécialistes néerlandais sont apparus une semaine seulement après l'accident, alors que tous les cadavres étaient à Kharkov. Les morgues en Europe, y compris aux Pays-Bas, sont beaucoup mieux équipées que les nôtres.Avec l'aide de machines à rayons X, ils auraient pu facilement découvrir les multiples fractures ou des éclats d'obus métalliques à l'intérieur des restes humains ou à l'intérieur des pièces de l'avion. Mais vu que les Hollandais n'ont jusqu'à présent pas montré quoi que ce soit de ce genre au reste du monde, il semble qu'ils ont quelque chose à cacher. De plus, nous avions pris des échantillons de tous les cadavres pour les futures analyses d'ADN et le Néerlandais a catégoriquement refusé de les emmener, et j'ai à peine réussi à le forcer à prendre. J'ai aussi insisté sur un transfert formel des restes. Ils n'ont pas voulu signer les documents officiels".

L'image générale de la tragédie du 17 Juillet 2014 est complété par les mots des membres de l'équipe d'enquête dirigée par le colonel Gavrilyako. Ils sont maintenant responsables de l'application de la loi à la DPR. Ce sont Evgeniy Anatolyevich Bazilskiy, Andrey Yuryevich Mozgunov et Alexandre Aleksandrovich Murvyov, actuellement encore en service avec le colonel Gavrilyako et Bogdan Olegovich Maklakov, actuellement directeur adjoint du Centre de recherche en criminologie scientifique à la Direction Principale des Affaires Intérieures de la Région de Donetsk.

Ils ont dit qu'ils s'étaient divisés par paires et avaient commencé à inspecter le site avec l'aide de la population locale. Ils suivaient la procédure de routine d'entrer tout dans un protocole, y compris les restes humains et des fragments d'avion. Ce fut un triste spectacle, de nombreux cadavres avaient l'air terrible, mais ils étaient "frais". Ils ont commencé à sentir le lendemain. Le premier jour, les enquêteurs de Makeevka faisaient exclusivement la description des cadavres trouvés. Les crevaisons ont été trouvées dans l'aile trouvée dans une ferme près de Grabovo. Elles ressemblaient à des trous d'entrée de shrapnels. De retour d'une deuxième journée de travail, les enquêteurs ont parlé aux témoins oculaires du village de Rassypnoye. Voici ce qu'ils ont dit dans le protocole. Tout d'abord, ils ont entendu plusieurs aéronefs. Dans l'une des maisons, ses propriétaires, mari et femme, ont déclaré avoir vu un avion de chasse ukrainien tomber, nez en l'air, derrière une forêt sur le territoire contrôlé par l'Ukraine. Ils ont même regardé deux pilotes descendre en parachute.

Un témoignage similaire a été donné par un autre habitant de Rassypnoye, un ancien soldat, qui a même été offensé quand nous l'avons interrogé à l'aide de questions suggestives. Il a même observé une explosion sur le site du crash de l'avion de chasse, bien qu'il ne puisse pas le confirmer, parce que l'ensemble des abords du bois était plein de mines. Mais voici la chose la plus importante : plusieurs témoins ont entendu le bruit provenant d'un autre avion qui a tourné pendant un certain temps au-dessus du site du crash de son collègue, puis a volé vers Debaltsevo. Il ne pouvait pas être vu en raison des nuages ​​bas. Mais il pouvait être entendu. Ces témoignages, naturellement, sont entrés dans le protocole. Et ils sont conservés dans les archives du Bureau du Procureur de la DPR. Donc, le mystère de la chute du Boeing Malaisien le 17 Juillet 2014, est toujours en attente de sa révélation. Sans aucun doute, les faits découverts et enregistrés par les experts énumérés ci-dessus, des professionnels qui sont tous reconnus, et que l'Ukraine se hâta d'appeler traîtres en raison de leur honnêteté dans l'exercice de leurs fonctions professionnelles, va jouer un rôle important.

Traduction krn.

mercredi 7 décembre 2016

Crash du MH17 en Ukraine : témoignage des premiers arrivés sur les lieux

Le texte ci - dessous a été envoyé par Alexandre Netyosov , membre de l'Union des Journalistes de Russie, rédacteur en chef du journal "Messagerie Militaire du Sud de la Russie", auteur de dizaines de publications d'histoire militaire et originaire de Donetsk.
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Les événements survenus y a plus de deux ans, concernant le Boeing 77 MH17 qui est écrasé sur le territoire de l'ex-Ukraine (actuellement la République Populaire de Donetsk) font maintenant partie de l'histoire. Une équipe d'enquêteurs des Pays-Bas travaillant sur cette affaire qui avait promis de publier les résultats de son enquête en octobre a fini par faire des déclarations générales dans lesquelles, contrairement aux faits, les forces de l'ordre du "pays des tulipes" ont rejeté la responsabilité de ce crime sur la milice du Donbass et la Russie. L'auteur de cet essai a compris lui-même que cette accusation est sans fondement après avoir passé un certain temps dans sa région d'origine, dans la capitale du pays du charbon, à présent capitale du DPR, la belle ville de Donetsk.


Mes camarades de classe qui occupent maintenant des postes importants en DPR et qui connaissent ma carrière de journaliste, m'ont organisé des rencontres avec des gens intéressants qui, du fait de leurs emplois à l'époque, étaient les premiers arrivés après l''écrasement du Boeing et ont procédé à une inspection du site du crash, nécessaire dans de tels cas. J'ai passé plusieurs jours avec les forces de l'ordre de Donetsk qui ont rempli leurs fonctions jusqu'au bout, en dépit du fait que l'Ukraine avait tout sauf abandonné ses responsabilités et a essayé d'utiliser une variété de mesures administratives et psychologiques visant d'abord à retarder l'enquête, puis à l'arrêter complètement. Ceci est très révélateur de qui était le bénéficiaire de tout ce bruit concernant la "piste russe" dans la tragédie MH17 qui s'est déroulée le 17 Juillet, 2014 dans le ciel au-dessus des villages de Grabovo et Rassypnoye, raion de Shakhtyorsk, région de Donetsk au sud est de l'Ukraine.

La situation politique interne à ce moment-là semblait confuse et même bizarre. La guerre civile au Donbass s'accélérait, le premier sang avait déjà été versé, mais les forces de l'ordre ukrainiennes à Donetsk au Donbass coexistaient pacifiquement avec le DPR qui faisait ses premiers pas. Jusqu'à ce coup de tonnerre dans le ciel, dans un sens très littéral, qui a créé une division entre les militaires et la police locale. Il y a eu un "avant" et un "après". 

Malheureusement, le travail des enquêteurs de Donetsk qui ont passé deux jours sur le site du crash de Boeing 777 n'a été utilisé par personne. Ce qui signifie que c'est la première tentative pour mettre leurs paroles et leurs actions à l'attention d'un large éventail de lecteurs afin de jeter la lumière sur ces événements qui ont eu lieu il y a plus de deux ans.

S'il vous plaît retenez ceci : le conseiller principal de la justice, Alexandre Vassilievitch Gavrilyako, chef de service du bureau du Procureur général de la DPR, un professionnel avec 32 années et demi de service irréprochable et de haute qualité, contre lequel les dirigeants post-Maidan de l'entité "Ukraine souveraine" ont lancé une accusation criminelle alors qu'il maintenait son intégrité professionnelle avec une nouvelle réalité politique. A cette période, le colonel de la police Gavrilyako était le chef du département d'enquête du bureau régional des affaires intérieures de Makeevka, et était considéré comme l'un des meilleurs chefs de département d'enquête dépendant du Ministère des Affaires Intérieures de l'Ukraine. Voici ce qu'il a dit:

"J'ai appris le crash du Boeing de Malaysia Airline par le journal télévisé. Je me suis surpris à penser qu'il serait peut-être bon d'inspecter le site. Quand j'étais sur le point de partir, j'ai reçu un appel téléphonique. C'était Aleksandre Vassilievitch Mostovoy, chef du Service de sécurité interne du DPR, qui suggérait que je prenne un groupe d'enquêteurs pour procéder à une inspection du site. Je lui ai demandé : pourquoi ai-je été choisi ? A quoi il a répondu que j'étais recommandé comme le meilleur spécialiste. Je devais donc répondre qu'en tant qu'officier de service actif pour les Affaires Intérieures de l'Ukraine, je ne pouvais pas prendre cette décision moi-même, j'avais besoin de l'approbation des autorités supérieures.
En arrivant au travail, je reçus une directive du directeur de la Direction principale des affaires intérieures de la région de Donetsk, le major général Pozhidayev, pour rassembler une équipe d'enquête et de l'emmener sur le site de l'accident. Cette directive a été confirmé par le colonel Goncharov, chef du Bureau des Enquêtes de la Direction des affaires internes de la Région de Donetsk, que j'ai appelé peu après avoir reçu la directive pour lui rappeler que le site était hors de ma compétence officielle. "Les habitants vont vous aider", m'a t-il encouragé. Et il me fut permis de réunir une équipe de mon choix, qui comprenait deux personnes de chacun des cinq départements régionaux de Makeevka. Ce qui faisait un total de dix, plus moi et deux enquêteurs de la Direction des affaires Intérieures de la ville de Makeevka. Je demandais à mes supérieurs leur soutien pour ces experts et je l'ai reçu.

Notre groupe a travaillé avec quatre experts, dont Bogdan Olegovich Maklakov et le chef du Bureau régional de médecine légale de Donetsk, Dmitriy Anatolyevich Kalashnikov.

Le matin du 18 Juillet, nous avons été accueillis par des représentants du bureau du Procureur général de la DPR avec deux voitures pour nous emmener sur le site. Bien à ce moment là, le procureur du ministrère des Affaires Intérieures de l'Ukraine était encore en service et que le ministère des Affaires Intérieures de la DPR n'était pas encore formé. Pendant le voyage, je reçois un appel du colonel Goncharov qui voulait savoir où nous étions. "Où êtes - vous?" demanda t-il avec insistance. Naturellement, lui ai parlé de la route que nous avons pris, avec des collègues de la DPR, vers Rassypnoye et Grabovo pour nous rendre sur le site de l'accident, où l'Emercom ukrainien avait déjà commencé à travailler. Goncharov m'a alors catégoriquement ordonné de faire demi-tour, en citant les ordres qu'il a reçus du Ministère des Affaires Intérieures de l'Ukraine ne pas inspecter le site du crash. Naturellement, je refusais. J'étais dans un véhicule qui appartenait à mes collègues de la DPR. Ils ont même fait des plaisanteries me proposant de sauter en dehors du véhicule en mouvement.

Je dois ajouter qu'à ce moment-là, il y avait un remaniement des cadres en cours, avec la direction régionale du Ministère des Affaires Intérieures qui déménageait à Mariupol, avec leurs subalternes directs, les policiers de Donetsk et de Makeevka ont continué à travailler comme avant. Il n'y avait pas de sentiment de division entre nous et eux, mais il y avait une certaine aliénation dans les relations interpersonnelles. En arrivant sur le site, nous avons été accueillis par le groupe du ministère de la gestion des situations d'urgence (aussi désigné par le nom Emercom (contraction de l'expression Emergency Control Ministry) et l'autonomie locale qui avait déjà une idée de base de ce qui était arrivé. Il s'est avéré que la masse principale de l'épave, y compris la section de la queue, les moteurs, les ailes, et la plupart des cadavres étaient aux alentours de Grabovo. Ils étaient éparpillés dans tous les champs.

Mais nous, à la demande des autorités locales, avons commencé par l'inspection de Rassypnoye et ses environs où, selon les rapports des habitants, il y avait des cadavres dans les cours et même dans les rues. La cabine avec les restes de l'équipage a également été trouvé là. nous avons donc rapidement commencé à enquêter dans le village, et nous avons laissé les champs environnants pour plus tard. Le temps de régler toutes sortes de questions, y compris celles de l'organisation, il était presque le soir. J'ai donc décidé, vu l'énorme volume de travail, d'inspecter les cadavres, dont il y avait 36 ​​dans le village, de noter les endroits où ils ont été trouvés, et les entrer dans le protocole. Je prenais en considération la chaleur, les pluies torrentielles et le bétail, qui menaçaient d'annuler nos efforts. De plus, j'avais déjà discuté avec le colonel Goncharov et le colonel Miroshnichenko, à la tête de l'unité de gestion des situations d'urgence de Makeevka, qui m'avait ordonné d'aller sur le site de l'accident, de divers aspects techniques du travail sur le site.

Celà concernait en particulier, l'obtention d'un camion avec une grue, d'une chambre froide pour les cadavres, et d'un hangar pour disposer les pièces de l'avion. D'autant plus que nous savions déjà ce qui avait causé l'accident, ce qui signifiait une inspection plus approfondie du site de l'accident afin de localiser les éléments meurtriers qui pourraient être à l'intérieur des corps des passagers, le fuselage, ou la couche superficielle de terre, et de trouver des traces des explosifs. Afin d'identifier la munition qui a fait tomber le Boeing.

Nous avions déjà eu la triste expérience d'un travail similaire, lorsque nous avons étudié les sites de crash de plusieurs avions de ligne dans la région de Donetsk mais nous n'avions subi aucune ingérence extérieure dans ces affaires. Le plus récent de ces accidents avait eu lieu en 2006, quand un Tu-154 avec 176 passagers reliant Anapa à Saint-Pétersbourg s'est écrasé. La première inspection du site de l'accident est cruciale pour une telle enquête, car il contient tous les indices nécessaires à la reconstruction de la tragédie.

Le centre régional nous a affecté une installation sur le territoire d'un parc de véhicules dans leur juridiction, avec des véhicules et une grue. Nous avons donc commencé l'inspection du site. Ce que nous avons vu nous a choqués. Dans une maison, un cadavre de femme a éclaté en passant à travers le toit et était coincé dans les carreaux du plafond. Une jambe s'était détachée et avait atterri directement sur un lit. Dans une autre propriété, six "paquets" de restes des passagers avaient atterri sur les légumes du jardin. La cabine de pilotage fracassée s'était écrasée juste en dehors du village. Les restes de l'équipage étaient dispersés à proximité, et nous les avons reconnus grâce aux lambeaux de leurs uniformes. Après avoir placé nos enquêteurs à travers le site, j'ai appelé le colonel Goncharov. Il n'a même pas voulu m'écouter, exigeant que je lui explique pourquoi j'avais désobéi à son ordre de faire demi-tour et de ne pas enquêter sur le site. En réponse, je lui ai dit littéralement ce qui suit : tout d'abord, le groupe se déplaçait dans un véhicule appartenant au Bureau du Procureur de la RDP, d'autre part, je ne vois pas comment j'aurais pu faire cela en présence de personnes armées, d'ailleurs l'inspection avait déjà commencé.

Alors, il a exigé que je sabote l'enquête de toutes les manières possibles et de créer des retards. Naturellement, je lui ai demandé pourquoi. D'abord on me donne l'ordre d'y aller, et maintenant de revenir. Il a expliqué que les ordres qui venaient de Kiev étaient de ne pas inspecter quoi que ce soit, parce que le SBU se penchera dessus. Cependant, il me permettait d'emporter les 36 cadavres trouvés dans Rassypnoye.

Naturellement, nous avons jamais vu de personnes du SBU, parce qu'ils avaient quitté Donetsk déjà en mai. Bien sûr, nous avons emballé les restes humains trouvés et les avons étiquetés avant de les envoyer à la morgue de la clinique régionale Kalinin. À la dernière minute, on nous a amenés le cadavre d'un enfant trouvé quelque part dans Grabovo. Nous l'avons envoyé à la morgue avec les autres. Nos activités ont été réduites par ce même Goncharov qui avait d'abord approuvé que nous visitions le site, et ensuite catégoriquement interdit de l' inspecter. Puis tout est devenu clair pour moi. Si l'Ukraine s'est intéressée à enquêter sur cette affaire dans laquelle, selon la version officielle de Kiev, à la fois des milices locales et la Russie ont été impliqués, personne ne nous aurait retardés. Plutôt le contraire, ils nous auraient demandé de ne rien négliger pour trouver chaque petit élément de preuve, suivi tous mes mouvements, confiants dans ma rigueur et mon aptitude professionnelle.
Nous sommes arrivés au QG local d'Emercom, situé à Grabovo, dans la soirée. Naturellement, j'ai rapporté les ordres ci-dessus au Bureau du Procureur de la DPR, mais j'ai répondu par l'affirmative à leur question de savoir si je continue, estimant que les victimes innocentes de cette tragédie devaient être recueillies et inspectées, sinon qui le ferait autrement. Après cela, nous sommes partis. Le samedi matin du 19 Juillet, nous sommes retournés sur le site comme si rien était arrivé hier. En route, j'ai reçu, une fois de plus, un appel de Goncharov qui voulait savoir où je me trouvais. Je lui ai carrément dit : Les champs sont jonchés de cadavres de personnes innocentes, nous ne pouvons pas les laisser là, ce qui serait le cas si nous avions obéi aux ordres de Kiev "Dans ce cas, Aleksandre Vassilievitch, vous avez fait votre choix," Répondit-il et il mit fin à la conversation. J'ai jamais entendu à nouveau sa voix.

Notre première trouvaille ce jour-là faisait partie du revêtement du fuselage, dans lequel certains objets pénétrants avaient laissé des ouvertures avec des bords repliés vers l'intérieur. Ceci suggére que la pénétration s'est produite à partir de l'extérieur. À notre arrivée à Rassypnoye, nous avons continué à inspecter le site, mais nous avons été immédiatement avertis de ne pas nous égarer en lisière des bois sauf si nécessaire en raison des mines placées là par les deux parties belligérantes. À ce moment-là, les bénévoles parmi les mineurs sont venus pour aider, afin que nous puissions couvrir la plus grande partie possible du site. Ce fut alors que 20 cadavres ont été retrouvés dans un champ de blé sur le bord de Grabovo. Mais, en règle générale, les cadavres avaient été dispersés: un ici, un autre ou plusieurs ailleurs.

Ce fut alors que les membres de la mission de l'OSCE sont arrivés, accompagnés par les troupes Berkut et le directeur adjoint du MVD de la région de Donetsk , le colonel Aleksey Aleksandrovich Dikiy.

Je me suis tourné vers Dikiy pour avoir de l'aide, parce que je n'avais assez de gens pour faire tout le nécessaire: l'inspection, l'extraction, l'emballage et, plus important encore, l'enregistrement de toutes ces actions dans le protocole. Il m'a connecté au général Pozhidayev, qui a d'abord été surpris par ma présence contraire aux ordres. Il écouta silencieusement mes arguments sur les devoirs chrétiens et humains, mais il était curieux de savoir où nous envoyons les corps, et nous indiqua de les envoyer à Kharkov au lieu de Donetsk, mais il n'a pas expliqué comment faire cela, compte tenu de la poursuite des combats, en particulier depuis qu'ils se rapprochaient. Après avoir appris la présence de représentants de la DPR, il a raccroché. En tout cas, un groupe de chercheurs de Shakhtyorsk, quatre personnes au total, est venu m'aider. 

Dans une tente de commandement on m'a montré une annonce sur certain site ukrainien qui a déclaré que les travailleurs Emercom locaux et le groupe d'enquête de Donetsk étaient parmi les séparatistes, les aidant à cacher les cadavres.

Néanmoins, tous les restes trouvés le 19 Juillet ont été correctement inspectés, conformément à toutes les procédures pertinentes, et envoyés à Kharkov. Par la suite, nous avons suspendu nos travaux sur l'insistance de notre force de sécurité, parce que les coups de feu s'approchaient clairement de notre emplacement. Après cela, nous sommes rentrés, en passant par Rassypnoye afin d'interroger les témoins de l'accident du Boeing parmi les habitants locaux qui étaient très heureux de nous voir.

Mais ce sont les actions de la partie ukrainienne qui donnent des raisons de se poser des questions. Tout d'abord, ils ont approuvé l'inspection, puis l'ont interdite. Si les milices avaient participé à cela, la situation aurait eu l'air très différente. Ce est pas par hasard que deux jours plus tard, tous les responsables des forces de l'ordre ont reçu des ordres, dont je n'avais pas connaissance, pour reprendre les routes à Slavyansk. La majorité a obéi, mais certains, surtout ceux qui sont nés au Donbass, sont restés.


Considérons la conclusion qu'il y a pratiquement à tirer de cela, conformément à l'ancienne question "cui bono?"

Si l'on regarde qui était le bénéficiaire , alors ça n'a pas de sens pour la Russie d'avoir descendu le Boeing. Compte tenu de la situation internationale, il n'en a pas tiré de profit mais plutôt le contraire, la partie russe était la plus intéressée par une enquête transparente. Mais la Russie a été étiquetée coupable dès le lendemain par les médias occidentaux. Désigner la milice est également sans objet. Il y a toutes sortes de gens parmi eux, certainement. Mais descendre un Boeing, excusez-moi, c'est jouer dans une autre cour. Déjà parce qu'ils auraient été étiquetés terroristes au niveau international et ensuite parce qu'abattre un avion volant à une altitude de 10 kilomètres est au-dela de leurs capacités, maintenant, et encore moins il y a deux ans alors que certains d'entre eux n'avaient que des fusils de chasse.

La promotion de l'hystérie visant la Russie était très révélatrice en soi. Comme d'habitude, la partie coupable crie "au voleur!" le plus fort. Mais toute l'histoire était très pratique pour l'Ukraine et ses sponsors. Les Américains ont longtemps maîtrisé des provocations similaires.

Je ne peux même pas appeler les "spécialistes" néerlandais, qui ont repris là où nous nous sommes arrêtés, des enquêteurs appropriés. Pour être honnête, ils ont choisi toutes sortes de laissés-pour-compte pour cette tâche importante. Peut-être qu'ils appliquaient la loi d'une certaine manière mais ce ne sont pas des spécialistes. Je suis venu à cette conclusion pour une raison simple. Après leur départ du site de l'accident, ils ont laissé derrière eux beaucoup de choses qui ont attiré l'attention des enquêteurs professionnels. Dans un cas comme celui-là, non seulement l'épave et les cadavres sont retirés, mais également une couche de terre végétale en dessous. Les Néerlandais n'ont rien fait de ce genre, après avoir recueilli seulement les gros morceaux et laissé le reste derrière eux, ils n'ont même pas demandé l'aide de personne, compte tenu du grand territoire sur lequel l'épave a été dispersée. Par conséquent, l'inspection du site a été effectuée de manière non professionnelle par ces Hollandais. Après leur visite, les habitants continuent de trouver des pièces de l'avion ".

Un second témoignage dans un prochain billet.
Traduction krn

Vite fait mais censuré

Pour ce qui est du fond, on se demande pourquoi certaines se prennent la tête avec le tricot ou la couture alors que deux trous font si bien l'affaire...



Pour ce qui est de la forme, ce sont des captures de la vidéo, car Blogger bloque, alléguant que la vidéo a changé de place et est introuvable, comme souvent Google sur tout ce qui vient de Russie, car le titre d'origine est "КАРДИГАН ПО БЫСТРОМУ" ce qui signifie "Gilet en vitesse" Comme on le voit, quelque chose d'extrêmement dangereux.
On ne sait jamais, ça pourrait être un code secret... L'affaire "deux trous" ?

 Nous avons de la chance. Olga Nikichitcheva nous a fait une vidéo sur youtube, et non sur li.ru, pour nous monter comment faire un manteau. C'est plus compliqué, mais c'est aussi beaucoup plus chic.


lundi 5 décembre 2016

David Rossi, un meurtre à la banque

Le 6 mars 2013, David Rossi, le directeur de la communication de la banque Monte Paschi de Sienne, David Rossi, agonise, par terre dans la rue, sous l'œil indifférent de ses collègues (dont le directeur de la banque).

Il se serait jeté de la fenêtre de son bureau pour se suicider. C'est du moins ce qui a été rapporté. Certains éléments prouvent cependant que ce prétendu suicide était un meurtre.
captures de la vidéosurveillance de la banque

L'enquête a été rouverte mais la justice italienne semble impuissante face au pouvoir des assassins qui manipulent l'état.

Pierre Jovanovic s'est rendu à Sienne. Je vous conseille la page qu'il consacre à la mort de David Rossi sur sa "Revue de Presse". Toutes les preuves qu'il s'agit d'un assassinat y sont, y compris les images des traces qu'ont laissés les coups et des tortures subies avant sa mort par David Rossi.

Dans l'interview qu'il a donnée à independenza webtv, il parle longuement de cette affaire qui mérite vraiment qu'on s'y intéresse de près.