Monsieur Macron est l'un des onze candidats qui ont passé le premier tour, dit "des signatures" et qui ont acquis le droit de s'exprimer en tant que candidats officiels, mais pas à égalité. Monsieur Hamon, l'un d'entre eux lorsqu'il était au pouvoir a limité l'accès à la parole à ceux qui sont adoubés par la presse. TF1 en a d'ailleurs fait la démonstration en éliminant du premier débat ceux qu'elle jugeait indésirables ce qui s'est traduit dans la presse étrangère par une restriction à ces cinq-là et je pourrais parier que cette impression est également celle de quantités de Français qui pensent que s'informer, c'est trop long et s'arrêtent aux premiers mots des uns et des autres. Ils ne se rendent pas compte qu'un quinquennat, c'est aussi très long quand on est obligé de supporter ceux qu'on n'a pas choisis et qui vont vous trahir comme l'ont fait les deux derniers présidents et leurs ministres.
Ici, pas de sourire. |
Le mouvement d'Emmanuel Macron se nomme "En marche". Il a indiqué que des marcheurs marchaient dans toute la France pour aller chercher des informations sur les Français. N'était-il pas en mesure de connaître ces informations lorsqu'il était ministre, vu la surveillance dont les citoyens sont l'objet et sa position à Bercy qui lui permettait d'avoir accès à toutes les données fiscales et sociales des Français, dont celles des autres candidats à l'élection présidentielle, si vous voyez à quoi je fais allusion. Voici ce que Régis Mailhot en pense, je cite : "Produit médiatique à forte rentabilité immédiate, qui possède un positionnement marketing inédit et excitant pour le vendeur d'infos. Un ex-banquier de chez Rothschild, devenu ministre de l'Économie d'un gouvernement socialiste… Pour un journaliste, c'est un peu comme apprendre que Christine Boutin est testeuse de lubrifiant dans un bar gay au Vatican." Cliquez ici pour voir le passage dans le livre en ligne.
Monsieur Macron a fait un super meeting show à l'américaine dont le coût est monté au moins à 400.000 euros or il ne déclare qu'un tout petit patrimoine. Qui paye ?
Il revendique plus de 200.000 adhérents mais ce sont en réalité autant d'adresses courriel et rien de plus, aucune cotisation n'étant versée..
Monsieur Macron, c'est le ministre des désastres économiques. Tout le monde devrait se souvenir de l'affaire de la privatisation de l'aéroport de Toulouse. Médiapart en a fait un rapport très précis. Plus près, l'affaire de la vente d'Alstom à l'américain General Electric est encore plus scandaleuse. Ici, le désastre économique est aussi une catastrophe humaine puisque 800 salariés de l'entreprise française ont été licenciés. En s'informant, on se rend compte que le désastre ne s'arrête pas à ces deux affaires, mais je m'arrête là car je crains de devenir ennuyeuse.
Une dernière citation :
Pierre Jovanovic : "Monsieur Macron se présente aux élections. Ce type, c'est un banquier pourri qui n'a pas vu la crise arriver. Toute cette crise des subprimes, il en fait partie, il l'a créée, il fait partie du système et maintenant, il vient nous expliquer comment on va en sortir et comment il va rendre les français un peu plus... Mais il nous prend pour des crétins !
Voilà bien résumé l'effet Macron. Ce monsieur prend les Français pour des crétins.
Ecoutez Pierre Jovanovic.