L'institut National de l'Audiovisuel est un organisme public financé à 71% par la redevance télé, pompeusement rebaptisée contribution à l'audiovisuel public, que les français payent chaque année, et à 29% par ses recettes commerciales dont 64% sont des cessions de ses archives, à savoir des œuvres diffusées à la télévision par le passé pour lesquelles les Français avaient déjà payé la taxe (donc 19% du total). On peut donc dire que les œuvres que l'INA conserve, ainsi que son fonctionnement ont et continuent à être financés à 90% par les contribuables.
Pour faire simple, l'INA commercialise ce qui ne leur appartient pas et qu'ils s'approprient, c'est à dire les archives financées par tous les Français.
J'ai regardé hier 25 mars 2017 une bonne partie de la vidéo retransmise en direct du dixième anniversaire de la création de l'UPR dont la durée totale était de près de 5 heures et demie et vu que j'en avais loupé le début, j'ai tenté de la regarder ce matin vers 8 heures.
Voici ce que j'ai vu en cliquant sur le lien Youtube :
"Cette vidéo inclut du contenu de l'INA - Institut National de l'Audiovisuel, qui l'a bloqué pour des raison de droit d'auteur." (Sic)
Outre la remarque sur le fait que le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le complément d'objet direct lorsque celui-ci est placé avant le verbe, règle non respectée dans l'avis ci-dessus ce qui n'est pas bien fort de la part d'un organisme dont l'objet est la culture française, je vais en faire une deuxième, beaucoup plus importante sur les droits d'auteurs auxquels la parole publique d'un chef d'état serait soumise.
En effet, le contenu bloqué par l'INA est un extrait de 90 secondes d'une déclaration publique du Général de Gaulle qu'on peut par ailleurs entendre dans cette vidéo sur Youtube :
https://youtu.be/MNHakPLJiVg?t=15m22s
N'y aurait-il pas là comme un abus de la part de l'INA ? Ou n'est-ce qu'un prétexte pour censurer l'UPR fourni, non par l'INA mais par les socialistes qui ont occupé le gouvernement français, lequel a nommé Laurent Vallet à sa tête pour lui obéir en toutes choses ?
Il est remarquable de constater qu'il ne s'agit pas de la première fois que François Asselineau est visé à travers ce genre de raison fallacieuse. En voici un autre exemple :
D'ailleurs, si vous l'ignoriez, sachez que le gouvernement socialiste français est l'un des pire censeurs, un des pays où la liberté sur Internet a le plus reculé et je dirais même, depuis l'affaire Charlie Hebdo notamment, un pays où la liberté d'expression n'est plus qu'un lointain souvenir.
Pour en revenir au général de Gaulle, la censure a produit l'effet inverse. Les internautes frustrés se sont tournés vers les discours de l'ancien chef de l'état et font désormais la comparaison avec la tenue déplorable de la campagne actuelle et les journalistes minables qui tentent de faire ce pour quoi on les paye, prolonger l'état socialiste dépendant de l'union mafieuse européenne qui précipite la France dans le chaos.
Très finement observé ! Merci
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