vendredi 10 juillet 2009

80's



Quand on a trente ans et qu'on est amoureux, c'est une façon extrêmement sympathique d'occuper ses samedis soirs et ce n'est pas aussi difficile que ça en a l'air, il suffit de bien s'entendre avec son partenaire, le reste vient avec de l'entraînement.

22 commentaires:

  1. La semaine passé j'ai fait danser un bébé de dix mois en Pampers, j'étais en train de faire de la percussion sur un coin de table et la petite créature s'est mise spontanément à onduler les hanches, fort gracieusement, on aurait dit un enfant Jésus dansant la salsa sur les genoux de Marie.

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  2. ça ne m'étonne pas, les enfants ont naturellement le rythme dans la peau.

    La rigidité vient après, avec les premiers chagrins.

    J'aime assez la comparaison avec l'enfant Jésus, bien que je n'aie pas souvenir de cette salsa dans les saintes écritures.

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  3. Hum... je crois me souvenir d'enfants Jésus plutôt déhanchés peints par Giovanni Bellini.

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  4. "La rigidité vient après, avec les premiers chagrins"

    C'est bien dit, je complète en ajoutant que la rigidité est, hélas, notre destin à tous, c'est dire les chagrins !

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  5. Non, je ne suis pas d'accord, le chagrin est un état d'esprit.

    Il peut arriver d'en avoir, mais il faut le chasser par des idées positives, sinon, c'est justement la porte ouverte à plus de raideur et aux disfonctionnements qui entraînent la maladie.

    Malheureusement, lorsqu'on s'en aperçoit, c'est qu'on a déjà des soucis, mais il vaut mieux tard que jamais.

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  6. Je vais bien mieux depuis que j'ai compris ça.

    Des enfants Jésus déhanchés peints par Giovanni Bellini ? Je vais me documenter, ça m'a totalement échappé.

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  7. ... mais revenons plutôt sur le sujet des enfants Jésus dansant la salsa...

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  8. Evidemment...
    ça t'étonnerait de savoir que j'ai ri en lisant ton explication, courte, mais très précise ?

    Sais-tu que sous anesthésie, nous mettons encore tous nos pieds derrière nos oreilles ?

    Oui, bon, revenons à la salsa, nous serons au moins d'accord sur ce point.

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  9. Derrière nos oreilles ? Est-ce à dire ? En position foetale ? Qui a jamais fait l'expérience de se laisser anesthésier pour retrouver le foétus qui est en lui ?

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  10. Moi.

    Même pour quelque chose de grave, je n'ai pas voulu perdre le contrôle.

    D'autre part, ma naissance avait été tellement désastreuse que pour rien au monde je n'aurais voulue la revivre en me réveillant.

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  11. Il y a confusion, t'est-tu laissé anesthésier ou pas ?

    Quant à moi, l'anesthésie générale est l'une des pires expériences que j'ai vécu.

    Cependant, je suis admiratif des personnes qui se font opérer sans narcose, à croire que je ne suis pas le pire maniaque du contrôle, finalement.

    Je ne sais pas si je supporterai de voir l'intérieur de mon corps, fait surprenant, j'aime regarder mes propres blessures.

    La semaine passé je me suis fortement brûlé le mollet droit contre un pot d'échappement incandescent d'une moto fraîchement parquée, la brûlure ne cesse d'évoluer et, ma foi, je trouve ça beau !

    Mais rassure-toi, ça s'est stabilisée depuis quelques jours en une jolie croûte couleur grenat, ce qui est signe de cicatrisation, phénomène fascinant la cicatrisation.

    Ce travail du corps pour apaiser les blessures, j'y verrais presque une analogie avec les ouvriers qui s'affairent depuis quelques semaines à la construction du nouveau tram.

    Dès lors, il y aurait une analogie possible entre travail et cicatrisation.

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  12. Non, je n'ai jamais accepté d'anesthésie générale.

    Je suppose qu'il y a des cas où c'est indispensable et obligatoire, mais ça n'a pas été mon cas. J'avais le choix et donc, j'ai choisi de rester consciente et de savoir ce qui se passait.
    D'ailleurs, le chirurgien était plutôt satisfait de ce choix et l'échange a été constructif.

    Tes blessures te rappellent que tu es vivant et la cicatrisation que tu peux te régénérer. C'est porteur de beaucoup d'espoir.

    Je regarde avec beaucoup moins d'admiration que toi l'épouvantable hématome que je me suis fait sur la jambe en tombant dans la douche. Là, il est noir bleuté et très douloureux, mais je sais qu'il va faire des couleurs roses et jaunes du plus vilain effet et que ça va durer assez longtemps.

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  13. Comment exprimer le rire autrement qu'avec l'expression : Whouahahahaha ?

    Je trouve que ce whouahaha est un peu tonitruant, il exprime un rire aux éclats, alors que je voulais exprimer un rire plus plus intérieur et plus complice.

    En castillan, j'aurais mis : ja ja, deux fois, oui, seulement deux fois, car trois fois ça aurait fait éclat de rire.

    Ce qui me fait rire c'est ta sensibilité et ton extrême degré de conscience, krn, je pense en effet que la sensibilité et la conscience sont génératrices de rire, mais pas tout le monde est capable de transformer la conscience en rire.

    Je crois que la cicatrisation m'inspire, et j'y vois un lien avec mon apprentissage de l'anglais.

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  14. Et bien, je ne vois aucune objection à ce que le ja ja castillan devienne un ha ha français, qui finalement est un rire moins expansif également que le ha ha ha et ne va pas jusqu'à l'éclat du wouahaha.

    La nuance est capitale.

    La blessure est plus douloureuse en français qu'en anglais.
    Wound évoque le petit bruit sec de l'objet contondant qui frappe la peau.
    Le mot lessure contient à la fois le contact, la lente ouverture de la chair et le sang qui se répand.

    la cicatrisation se fait donc plus vite en anglais, ce n'est pas qu'une impression.

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  15. En oubliant le "b", le clavier m'a blessée par surprise... je n'ai pas vu arriver l'objet.

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  16. Les mots sont une source constante d'inspiration.

    En adoptant une langue, on en adopte aussi les ressentis.

    Bienvenue dans ma langue maternelle, j'adore la partager avec toi qui la parle si bien.

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  17. Ce n'est que justice. Mes propos sont exempts de toute flatterie.

    Peut-être pourraient-ils juste se trouver influencés passagèrement par l'ivresse du plaisir lié à la lecture de ces mots.

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  18. Ça rappelle des souvenirs... Mes parents prenaient à l'époque (1984-90) des cours de danse sociale (pas aussi acrobatique).

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  19. C'était mon défouloir de l'époque...
    er ça remplissait bien son rôle.

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D'avance, merci de vos réactions.