Aujourd'hui mardi, ce sont huit kilomètres de rivière qui ont disparu, emportant l'eau et les poissons.
J'ai pris cette photo au Val Gallerand le 10 avril dernier. Je m'intéressais aux bâtiments, ne saisissant la Risle au premier plan que parce qu'elle se trouvait là.
Aujourd'hui, j'y suis retournée et j'ai pris cette seconde vue :
C'est terrible, n'est-ce pas ?
Où est passée l'eau ?
A La Ferrière sur Risle, à trois kilomètres en amont, rien n'a changé. Alors ? Et bien, à la Houssaye, la terre s'est ouverte et à englouti le fleuve. Ce ne sont pas des histoires, en voilà la preuve :
Celle-ci fait à peu près quatre mètres de large et aspire tout le cours d'eau.
Une coïncidence fait que j'ai pris une photo de l'endroit exact où ce phénomène s'est produit pour la photo du mois, dont le thème était "la vie en vert" le 15 juillet dernier.
Pour celle du mois d'août, le thème est "Oh my God !" et franchement, ça colle bien aussi.
Ici, il y a trois jours, coulait un fleuve, la Risle.
Retouché sur PHOTOSHOP ?
RépondreSupprimerMalheureusement non. Et avec la chaleur, l'odeur commence à être terrible.
SupprimerUNE PETITE VIDEO POUR CONFIRMER LA VERACITE DU PHENOMENE
Supprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=B3skEhNJTqo&feature=player_embedded
je suis de la région et je confirme
Oui, je suis riveraine. C'est désastreux et les autorités, du fond de leurs bureaux ne se rendent pas compte de l'ampleur du problème. En refusant la solution du coup de tracto pour dévier le cours sur quelques mètres, ils ont condamné la faune et la flore pour plusieurs années.
Supprimerou bien un forage maladroit de la part des Chinois ?
RépondreSupprimerUn phénomène naturel dans notre région karstique, mais vraiment impressionnant ! Je suis curieuse de voir ce que les hydrogéologues vont décider, parce que la bétoire est vraiment énorme et je pense que même en détournant la rivière sur quelques mètres, une autre s'ouvrira sûrement à proximité.
RépondreSupprimerJe pense que la sagesse serait de consulter les archives pour voir les anciens lits de la Risle avant de décider quoi que ce soit.
SupprimerDe toutes façons, le mal est fait. Il fallait agir dans les 24 h. Maintenant, ne serait-ce que pour retirer les cadavres asséchés, ça va coûter extrêmement cher, sans compter la faune et la flore qui sont foutues pour un paquet d'années.
C'est à la fois fabuleux et terrifiant..
RépondreSupprimerMais à voir ta photo du mois d'Octobre, les choses semblent rentré dans l'ordre !
C'était très angoissant, mais en effet, c'est beaucoup mieux, même si une partie du cours de la Risle continue à alimenter la bétoire, laquelle redistribue l'eau parmi plusieurs résurgences.
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