La libération du Havre

Cet article avait été posté le 5 septembre 2012. Il fait partie de ceux qui ont disparu du Défouloir, sans doute censurés par ceux que ces vérités dérangent. C'est à dire ceux qui sont au pouvoir et réduisent à l'état de peau de chagrin la liberté d'expression dans nos pays.
On va sans doute m'opposer les sempiternels arguments sur les pays musulmans ou la Corée du Nord, où règnerait une censure impitoyable. Effectivement, je ne nie pas, bien que je ne dispose pas d'informations fiables à ce sujet. Il se trouve que je connais mieux la Normandie et qu'autour de moi, les sons de cloches ne sont pas tout à fait conformes à ce qu'il est habituel d'entendre. Elles ont cependant le mérite de venir de personnes qui ont vécu les faits.
Je le publie donc à nouveau, parce que la loi qui interdit de faire état des crimes des alliés n'est pas encore promulguée. Il s'agit d'un fait historique.

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Mardi 5 Septembre 1944, entre 17h45 et 19h30,  pour des raisons encore officiellement inconnues aujourd’hui, l’aviation anglaise pilonne la ville du Havre sous les bombes, sans causer de tort aux Allemands.
5123 civils ont été tués.
Le cœur historique de la ville a été rasé, les bombardements réduisant en miettes les admirables constructions médiévales en colombages et faisant exploser au moyen de sept missiles explosifs la cathédrale dont la voûte s'effondra sur les nombreuses personnes qui avaient trouvé refuge à l'intérieur.
Soixante huit ans après les faits, il est évident que les moyens mis en œuvre et les conditions météorologiques excluent une bavure. On n'envoie pas 300 bombardiers lourds, 500 Lancasters et 80 000 tonnes de bombes explosives et incendiaires sans une volonté absolue de destruction et de meurtre de la population.

Les Normands savent que les bombardements alliés étaient délibérés. Faute de pouvoir en comprendre la raison, ils pensent qu'il s'agit d'une trahison insupportable, inadmissible et impardonnable.