Monique Pinçon Charlot, sociologue et auteur avec son mari Michel du livre "La violence des riches" nous parle de sa perception de la classe dirigeante. Les hauts fonctionnaires de l'état, les grands chefs d'entreprise et leurs chefs du personnel serviles et méprisants (je n'utilise pas le mot ressources humaines à dessein) ainsi que les élus, qui une fois sur le trône, oublient qu'ils sont là pour représenter les électeurs (à moins qu'ils n'aient déjà su par avance qu'ils n'auraient pas à s'en préoccuper)
On voit dans la vidéo des images qui montrent une certaine violence de la part des salariés d'Air France à l'égard de leur patron et de son acolyte, allant jusqu'à déchirer la chemise, mais aussi l'envers du décor, c'est à dire la violence de l'attitude de ceux qui ont été pris à parti.
Cette attitude, qui feint de ne pas voir ceux dont le désespoir est réel face à la perte de leur emploi.
Cet air hautain de personnes qui se croient supérieures aux autres, n'écoutant pas, ne répondant pas, est la pire violence possible. C'est dire aux autres "Je ne vous vois pas, pour moi, vous n'existez pas plus que des fourmis." Un grave défaut d'éducation à la base et une formation particulière, bien entretenue.
On appréciera l'intervention de François Hollande qui parle de dialogue.
En écrivant cela, je ne peux m'empêcher de repenser à Nicolas Sarkozy en 2005 qui, à l'issue du référendum où les Français avaient dit non à la constitution européenne, a déclaré que même si les français ne voulaient pas, il le ferait parce que c'était dans son programme, jetant ainsi son mépris à la tête des Français.
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