J'ai moi même été rameuse. J'ai donc pu naturellement voir des rameurs pendant longtemps.
Ici, il s'agit d'athlètes hyper entraînés, donc, la musculature est impressionante, mais chez tous les rameurs, ce qui est admirable, c'est l'égale répartition de la force dans tous le corps.
J'avoue, la première fois que j'ai craqué, c'était un rameur et il avait été sélectionné pour les jeux olympiques.
J'aime beaucoup l'eau de toutes les manières, mer, rivière, lac, dessus ou dedans.
Glisser sur l'eau avec ces bateaux, si fins, qui sentent bon le cédrat, en cherchant la perfection du geste et l'accord parfait avec l'autre. Je ramais plus souvent en deux de couple, mais j'ai pratiquement essayé tous les bateaux.
Ramer est un geste qui, lorsqu'il devient automatique, amène à la méditation. On peut alors parcourir des kilomètres dans une sorte de non-réalité extatique, comme lorsqu'on a trouvé son rythme au jogging.
Les endorphines empêchent les muscles et les articulations de souffrir, on ne sent plus son corps, on est devenu le geste, l'eau, le bateau.
C'est beau ce que vous dites sur votre rapport aux bateaux et geste du rameur, krn, et ça ne va pas sans m'évoquer mon mémoire de fin d'études dans lequel je m'étais proposé de m'initier à l'anglais par la pratique du jogging (lire l'introduction à mon blog).
"Il est bien attesté que la course à pieds, au-delà des atteintes plantaires et articulaires qu’elle peut occasionner, constitue un traitement remarquable contre l’anxiété et la dépression, c’est pourquoi j’escompte aussi, par cette activité, régulariser mon humeur grâce à l’effet antidépresseur dû à la libération des endorphines, je veux croire qu’en étant ainsi protégé contre le désespoir j’aurais aussi une meilleure concentration et d’avantage de cœur à l’ouvrage."
J'ai déjà ramé sur le lac Léman. C'est moins confortable qu'un plan d'eau, à cause des vagues, mais le cadre est remarquable.
Tous les sports génèrent des endorphines. Ces endorphines sont présentes aussi lorsqu'elle font perdre connaissance lors d'un choc, même psychologique. Elles protègent l'individu contre la douleur immédiate.
Mon choc n'a généré aucune endorphine, mais que de l'adrénaline, une peur au ventre que je n'avais jamais connu auparavant, la preuve : je me suis évanoui (je ne savais pas que c'était possible de s'évanouir, jusqu'à là je pensais que ça n'arrivais que dans les contes de fées).
À partir de là, j'ai été assailli 24 heures sur 24 par des cauchemars, durant 17 ans.
Certains sports, génèrent plus d'endorphines que d'autres (ou de qualité différente), par exemple, la natation ne me produit pas l'effet euphorisant escompté.
À ce jour, je crois pouvoir dire que le seul sport qui me produit un effet euphorisant c'est la course à pied.
Et pour cause, il me faut au minimum 20 minutes d'effort régulier pour en ressentir le bienfait.
Raison pour laquelle j'ai tendance à en abuser d'ailleurs.
C'est samedi, j'hésite à sortir à cause de la lune.
En aviron, l'effort fourni en compétition ne permet pas de profiter immédiatement des endorphines.
La douleur dans les muscles est souvent intense, , l'air dont on a déséspérément besoin brûle les poumons, le coeur bat très vite et de plus souvent,la peau intérieure des mains s'est arrachée avec le frottement de la poignée des avirons.
Pendant les 6 à 10 mn que dure la course, le corps va au bout de ses limites.
J'ai participé aux 24 heures de l'aviron aux Mureaux. Une compétition où des rameurs se relaient pendant 24 heures dans le même bateau. Au bout de 24 heures, l'équipage vainqueur est celui qui a parcouru la plus grande distance.
Là, il est évident que le premier tour est sympa, le second plus difficile, le troisième épuisant, et si on a la force d'entamer le Quatrième, ça devient euphorique.
D'ailleurs, au lieu de se reposer, les rameurs et les rameuses allaient dans les tentes et s'envoyaient en l'air, c'est pour dire qu'ils avaient encore de la ressource.
Le sport n'est juste qu'une façon distrayante de faire des efforts.
Couper du bois et le rentrer pour se chauffer, porter des seaux d'eau, soulever des enfants ou nettoyer des gouttières sont autant de sports pour lesquels il n'y a pas de compétitions officielles mais une pratique réelle.
Momo , demandez à ma cousine ! Comme les cycles lunaires , moi j'ai des cycles de haine . En ce moment c'est ma semaine de la "Haine Fraiche " ( une semaine sur quatre ) . Non seulement , je hais mais les poils me poussent dans les oreilles et mes yeux deviennent rouges , et je bave ...Faut savoir qu'on est une famille de cinglés .
En matière de famille de cinglés, croyez-moi, j'en sais quelque chose...
J'ai aussi, je crois, des sortes d'excès de haine, et j'en suis pas fier, j'essaye de me soigner.
L'ennui avec la haine, outre le fait qu'elle est inesthétique, disgracieuse, dure, froide et dangereuse, c'est qu'elle fausse tout, .
La méditation m'a beaucoup aidé à ce titre, ainsi que certaines lectures.
Par ailleurs, je tache d'éviter les gens qui ne savent exprimer leurs émotions autrement que par la moquerie, l'ironie ou le défi.
Krn, je ne suis pas d’accord avec votre théorie mais elle est séduisante.
Vous aurez du mal à me convaincre que nettoyer une gouttières ou passer l'aspirateur est un sport, car si c'était le cas, croyez-moi, mon appartement serait immaculé.
Et puisqu'on en est à parler de haine, je "haïs" - beurk, je déteste utiliser ce mot - faire le ménage mais, paradoxe, j'adore la propreté.
Momo , ne soyez pas victime des poncifs Judéo-Chrétiens . La Haine est belle . Je file la haine le soir à la veillée quand Vixen est dans son bain . Tous mes costumes sont en pure haine vierge ( de plus en plus rare ) . D'ailleurs , je hais ma cousine et ses " bullshits " qu'elle laisse trainer dans sa cuisine , avant de se ballader avec un gland dans la foret voisine ! Et figurez vous qu'elle aime que je la haisse , comme sportive , comme architecte , comme cousine , comme femelle , c'est dire combien son cas est préoccupant ...Tant que la chirugie du cerveau n'aura fait d'énormes progrés , on ne pourra rien pour elle ...
Vous avez raison , la colére , la fureur sont belles ! Je suis d'accord et si je n'ai pas ma fureur quotidienne , je me sens mal . Mais la Haine demande une constante attention , une résolution sans failles , un mépris constant de son prochain , une volonté de nuire qui demande un entrainement constant . Soyons des hyénes haineuses . Haissons nous au sommet de la malveillance .Le MAL VEILLANT - par définition - ne s'endort jamais .
"Mais l'amour demande une constante attention, une résolution sans failles , une attention constante de son prochain , une volonté d'aider qui demande un entrainement constant."
La haine, bien que douloureuse, est facile et paresseuse.
Houla ! je crois que ce blog porte bien son nom de défouloir.
Il faut voir le bon côté des choses. Lorsqu'on a deux énormes tilleuls devant chez soi, il est logique de nettoyer régulièrement ses gouttières entre fin juin et début décembre. Sinon, les feuilles s'y accumulent et l'eau s'infiltre sous les ardoises et mouille les rabat-grains.
Le mieux est donc de choisir une journée pluvieuse, où on aurait pu s'ennuyer à l'intérieur, et de décider qu'on va faire du sport sur le toit.
On retire le plus gros à la main, ça fait de grosses poignées de tilleul roux, déjà infusé. L'intérêt principal est, du toit, viser la voisine, qui est particulièrement désagréable, juste de l'autre côté du mur.
Je vous assure que c'est un sport à part entière et que c'est très distrayant. Surtout lorsque son mari s'en mêle. Hors d'atteinte parce que beaucoup trop haut, j'adore les voir poser leur parapluie et se pencher pour les nettoyer un peu, ça me permet de les mouiller dans des endroits sensible comme dans le cou entre le ciré et la nuque ou dans l'entrebaillement du pantalon.
J'ai gagné quand ils commencent à me jeter des mottes de terres qu'ils arrachent avec l'herbe de leur jardin et que, trempés et hargneux, ils trépignent de rage et hurlent des gros mots. C'est à mourir de rire.
Ils finissent toujours par se lasser de jurer. Je peux alors finir de balayer mes gouttières pour que l'eau qui ruisselle du toit les rince.
Après, comme après une bonne partie de n'importe quoi, une bonne douche et un petit goûter réconfortant et la satisfaction à la fois d'avoir fait un petit boulot nécessaire et d'avoir passé une bonne après-midi.
Oui, Momo, tous les ans, je ramasse du tilleul. C'est très agréable. Beaucoup de personnes m'en demandent. Je leur dis qu'elles peuvent venir en chercher, mais je ne leur ramasse plus, ça demande trop de temps.
Pour ce qui est de ma façon de faire le ménage, ça amusait beaucoup mon père, mais il était le seul à rire.
Mon mari, par exemple a préféré aller habiter à une dizaine de kilomètres. Ce qui me donne une certaine liberté de mouvements, même si je me sens un peu seule par moments.
Le bon côté des choses est que je fais des expériences que je n'aurais pas osé tenter s'il avait été là.
Je ne vous demanderai pas quel type d'expérience vous avez osé tenter, Krn.
Le tilleul c'est une grande chance d'en avoir, tout comme c'est une grande chance d'avoir des arbres.
Mon ex amie vit dans une maison bucolique avec arbres fruitiers à Bienne, des pommiers.
C'est très chic, les pommiers, hélas, l'automne venu, les gens entrent dans le jardin et ne laissent aucune pomme à se mettre sous la dent.
De toutes façon, moi ce qui m'intéresse ce sont les orties au fond du jardin, elle font mon bonheur le printemps venu, la soupe aux orties est l'une de mes spécialités préférées.
Les orties sont effectivement des plantes très attachantes.
J'en ai des bouquets un peu partout dans le jardin, certaines sont plus hautes que moi.
Il y a aussi des pommes et des ronces. Les ronces sont très intéressantes, elles donnent des mures en automne et au printemps, leurs petites feuilles vertes en infusion calment les maux de gorge.
Vous devez savoir que je suis une spécialiste de la réalisation d'idées instantanées auxquelles souvent on ne fait que penser.
C'est ce qui me rend redoutable aux yeux de mon entourage.
Pourtant, je ne fais jamais rien qui puisse nuire. (sauf évidemment quand c'est le but initial, dans ces cas là, il vaut mieux ne pas faire partie de mes ennemis...)
Malheureusement, Patton, je n'ai eu aucun mari musicien, ni artiste un temps soit peu, d'ailleurs.
Momo, certaines personnes disent : "tiens, je verrais bien cette porte en bleu." moi, j'achète de la peinture et je le fais, ensuite je dis : "cette porte est mieux en bleu quand, même"
c'est comme ça que je n'ai plus de chauffage central parce que j'ai eu envie de retirer une cloison et que j'ai du scier les tuyaux du radiateur qui se trouvait sur cette cloison.
Le chauffage ne me manque pas, j'ai toujours trop chaud. L'hiver, il fait généralement entre 14 et 16° chez moi, mais avec ma cheminée je peux monter beaucoup plus haut lorsque j'ai des frileux qui me rendent visite.
J'ai conscience que c'est moi qui ne suis pas dans la norme, mais ça m'arrange parce que je fais des économies. Par contre, en été, je souffre beaucoup, je me terre chez moi, sous mes arbres et si je dois sortir j'en suis malade.
Mes fenêtre sont ouvertes tout le temps (sauf quand il fait chaud).
J'ai besoin de me recentrer souvent car je marche à côté de moi-même sinon.
J'aimerais avoir votre recette de soupe à l'ortie. Je la sens supérieure à la mienne. Vous semblez être un connaisseur. J'en fais aussi avec les fanes de radis que je n'ai pas mangées crues.
rien de plus simple: cuire les patates pelées dans du bouillon. Mettre les orties dedans tout à la fin pour en préserver toute la force et toutes les vitamines. Mixer. J'ai idée que quelques croûtons frits à l'huile d'olive doivent accompagner à merveille cette soupe.
Attention : ne pas céder à la tentation de mettre du beurre ou autres crèmes, ça reviens à tout gâcher, surtout sur le plan diététique, mais aussi culinaire.
J'aime bien de temps à autres faire frire les orties dans de l'huile d'olive, et les manger avec des patates vapeur.
La recette de base de la soupe aux orties se trouve sur internet, il suffit de taper "soupe aux orties", mais attention, encore une fois, ne cédez pas à la tentation de mettre de la crème, c'est parfaitement inutile, en revanche vous pouvez y ajouter des carottes, ou d'autres légumes.
Bon, là, elle sont en fleur, donc pas mangeable, mais je crois qu'il y a, vers la fin de l'été, une nouvelle floraison etc.. autrement dit, je crois, mais pas sûr, que ça va être possible d'en profiter à nouveau.
J'ai pas encore fait ma soupe aux orties cette année.
En ce moment, les orties sont en graines. Ce sont ces graines tombées sur le sol qui vont germer avec les pluies de l'automne et donner de petites orties tendres.
Pas de bouillon dans ma recette, un oignon, un poireau, une pomme de terre, cuits dans l'eau salée. Puis les orties, juste à la fin de la cuisson.
Par contre, je trouve que la crème va assez bien avec le goût un peu acidulé de cette soupe, à condition de ne pas en mettre trop.
Nul doute que cette soupe va revigorer nos rameurs.
Vous autres, visiteurs masculins, aimez les petites nanas un peu enflées du buste.
RépondreSupprimerA mon tour de vous montrer comment s'exprime la virilité sur un plan d'eau...ce n'est pas que de la gonflette.
Ahem...Merci, Krn, c'est donc votre vision de la virilité ?
RépondreSupprimerJ'ai moi même été rameuse. J'ai donc pu naturellement voir des rameurs pendant longtemps.
RépondreSupprimerIci, il s'agit d'athlètes hyper entraînés, donc, la musculature est impressionante, mais chez tous les rameurs, ce qui est admirable, c'est l'égale répartition de la force dans tous le corps.
J'avoue, la première fois que j'ai craqué, c'était un rameur et il avait été sélectionné pour les jeux olympiques.
Mais entendons nous bien, Momo, si la virilité est une qualité physique intéressante, ce n'est pas la seule qui importe chez un être humain.
RépondreSupprimerLes qualités de coeur, d'écoute, l'humour et la gentillesse sont des atouts bien plus importants car ils ne passent pas avec le temps.
Je vous entend bien, je vous entend bien, krn.
RépondreSupprimerRameuse dites-vous ?
Hum.. j'ai vu les nageurs olympiques hier.
Impressionnant, en effet !
Ils ont un corps développé de façon hydrodynamique, il ne manque plus que les palmes entre les doigts.
Chose étrange, ils ne sont pas essoufflés après plusieurs longueurs.
Oui, les nageurs aussi sont harmonieux.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup l'eau de toutes les manières, mer, rivière, lac, dessus ou dedans.
Glisser sur l'eau avec ces bateaux, si fins, qui sentent bon le cédrat, en cherchant la perfection du geste et l'accord parfait avec l'autre.
Je ramais plus souvent en deux de couple, mais j'ai pratiquement essayé tous les bateaux.
Ramer est un geste qui, lorsqu'il devient automatique, amène à la méditation. On peut alors parcourir des kilomètres dans une sorte de non-réalité extatique, comme lorsqu'on a trouvé son rythme au jogging.
Les endorphines empêchent les muscles et les articulations de souffrir, on ne sent plus son corps, on est devenu le geste, l'eau, le bateau.
C'est beau ce que vous dites sur votre rapport aux bateaux et geste du rameur, krn, et ça ne va pas sans m'évoquer mon mémoire de fin d'études dans lequel je m'étais proposé de m'initier à l'anglais par la pratique du jogging (lire l'introduction à mon blog).
RépondreSupprimer"Il est bien attesté que la course à pieds, au-delà des atteintes plantaires et articulaires qu’elle peut occasionner, constitue un traitement remarquable contre l’anxiété et la dépression, c’est pourquoi j’escompte aussi, par cette activité, régulariser mon humeur grâce à l’effet antidépresseur dû à la libération des endorphines, je veux croire qu’en étant ainsi protégé contre le désespoir j’aurais aussi une meilleure concentration et d’avantage de cœur à l’ouvrage."
En parlant de jogging, j'ai repris l'entrainement today.
RépondreSupprimerBesoin fou d'endorphines.
J'avais dû arrêter durant deux mois à d'une talongie.
Faut que je sois sage, pas y aller d'un coup, mais progressivement, 15 minutes today, 17 minutes tomorrow, etc..
J'ai déjà ramé sur le lac Léman. C'est moins confortable qu'un plan d'eau, à cause des vagues, mais le cadre est remarquable.
RépondreSupprimerTous les sports génèrent des endorphines. Ces endorphines sont présentes aussi lorsqu'elle font perdre connaissance lors d'un choc, même psychologique. Elles protègent l'individu contre la douleur immédiate.
Hélas, je crains que ça n'a pas été mon cas.
RépondreSupprimerMon choc n'a généré aucune endorphine, mais que de l'adrénaline, une peur au ventre que je n'avais jamais connu auparavant, la preuve : je me suis évanoui (je ne savais pas que c'était possible de s'évanouir, jusqu'à là je pensais que ça n'arrivais que dans les contes de fées).
À partir de là, j'ai été assailli 24 heures sur 24 par des cauchemars, durant 17 ans.
Certains sports, génèrent plus d'endorphines que d'autres (ou de qualité différente), par exemple, la natation ne me produit pas l'effet euphorisant escompté.
À ce jour, je crois pouvoir dire que le seul sport qui me produit un effet euphorisant c'est la course à pied.
Et pour cause, il me faut au minimum 20 minutes d'effort régulier pour en ressentir le bienfait.
Raison pour laquelle j'ai tendance à en abuser d'ailleurs.
C'est samedi, j'hésite à sortir à cause de la lune.
Mais non, ce sont les endorphines qui ont provoqué l'évanouissement.
RépondreSupprimerParce que c'était insupportable.
La lune se couche à 4 heures cette nuit. après, il sera possible de sortir.
En aviron, l'effort fourni en compétition ne permet pas de profiter immédiatement des endorphines.
RépondreSupprimerLa douleur dans les muscles est souvent intense, , l'air dont on a déséspérément besoin brûle les poumons, le coeur bat très vite et de plus souvent,la peau intérieure des mains s'est arrachée avec le frottement de la poignée des avirons.
Pendant les 6 à 10 mn que dure la course, le corps va au bout de ses limites.
J'ai participé aux 24 heures de l'aviron aux Mureaux. Une compétition où des rameurs se relaient pendant 24 heures dans le même bateau. Au bout de 24 heures, l'équipage vainqueur est celui qui a parcouru la plus grande distance.
Là, il est évident que le premier tour est sympa, le second plus difficile, le troisième épuisant, et si on a la force d'entamer le Quatrième, ça devient euphorique.
D'ailleurs, au lieu de se reposer, les rameurs et les rameuses allaient dans les tentes et s'envoyaient en l'air, c'est pour dire qu'ils avaient encore de la ressource.
Ha, c'était donc trop d'endorphines !!!!!
RépondreSupprimerMais c'est bien sûr.
Mais, alors, la question qui se pose c'est : pourquoi n'ai-je pas ressenti d'euphorie ?
Certes, l'angoisse n'est pas loin de l'euphorie, je crois, en termes moléculaires (pas sûr).
L'effet de la lune persiste durant encore un jour ou deux me semble-t-il.
Je ne sais pas d'où vient l'agressivité générale, pourquoi se produit-elle au fond ?
Bonne nuit Krn, je crois qu'il vaut mieux que je me tienne tranquille et le plus discret possible ce soir.
Il n'y a jamais trop d'endorphines.
RépondreSupprimerLa douleur était vive, il y a eu anesthésie et non euphorie.
La lune tire vers le haut, elle émousse les rasoirs et les couteaux et la lumière qu'elle réfléchit fait passer les couleurs du linge.
Bonne nuit Momo
L'hormone appelée mélatonine, serait sécrétée vers 2 h du matin, les nuits de pleine Lune.
RépondreSupprimerMoi , j'ai un truc pour les endorphines , sans faire de sport . Je hais les sportifs , ils puent la sueur .
RépondreSupprimerTout au contraire, ce sont les non-sportifs qui puent la sueur, car leur transpiration s'oxyde.
RépondreSupprimerL'effort physique, par contre, regénére les cellules et nettoie le corps et l'esprit.
Pourquoi cette extravagante hostilité à l'égard des sportifs, pourquoi cette vocation à haïr ?
Soit dit en passant, moi je ne me considère pas sportif, je pratique surtout le sport dans une optique apothicaire.
Autrement, je dépendrai des molécules produites synthétiquement par l'industrie pharmaceutique.
C'est quoi votre truc pour les endorphines, Patton ?
Je m'étais promis de ne pas poster ce soir, mais la lune me rend têtu.
Le sport n'est juste qu'une façon distrayante de faire des efforts.
RépondreSupprimerCouper du bois et le rentrer pour se chauffer, porter des seaux d'eau, soulever des enfants ou nettoyer des gouttières sont autant de sports pour lesquels il n'y a pas de compétitions officielles mais une pratique réelle.
Bien entendu, la liste n'est pas exhaustive.
Momo , demandez à ma cousine ! Comme les cycles lunaires , moi j'ai des cycles de haine . En ce moment c'est ma semaine de la "Haine Fraiche " ( une semaine sur quatre ) . Non seulement , je hais mais les poils me poussent dans les oreilles et mes yeux deviennent rouges , et je bave ...Faut savoir qu'on est une famille de cinglés .
RépondreSupprimerEn matière de famille de cinglés, croyez-moi, j'en sais quelque chose...
RépondreSupprimerJ'ai aussi, je crois, des sortes d'excès de haine, et j'en suis pas fier, j'essaye de me soigner.
L'ennui avec la haine, outre le fait qu'elle est inesthétique, disgracieuse, dure, froide et dangereuse, c'est qu'elle fausse tout, .
La méditation m'a beaucoup aidé à ce titre, ainsi que certaines lectures.
Par ailleurs, je tache d'éviter les gens qui ne savent exprimer leurs émotions autrement que par la moquerie, l'ironie ou le défi.
Krn, je ne suis pas d’accord avec votre théorie mais elle est séduisante.
Vous aurez du mal à me convaincre que nettoyer une gouttières ou passer l'aspirateur est un sport, car si c'était le cas, croyez-moi, mon appartement serait immaculé.
Et puisqu'on en est à parler de haine, je "haïs" - beurk, je déteste utiliser ce mot - faire le ménage mais, paradoxe, j'adore la propreté.
Momo , ne soyez pas victime des poncifs Judéo-Chrétiens . La Haine est belle . Je file la haine le soir à la veillée quand Vixen est dans son bain . Tous mes costumes sont en pure haine vierge ( de plus en plus rare ) . D'ailleurs , je hais ma cousine et ses " bullshits " qu'elle laisse trainer dans sa cuisine , avant de se ballader avec un gland dans la foret voisine ! Et figurez vous qu'elle aime que je la haisse , comme sportive , comme architecte , comme cousine , comme femelle , c'est dire combien son cas est préoccupant ...Tant que la chirugie du cerveau n'aura fait d'énormes progrés , on ne pourra rien pour elle ...
RépondreSupprimerLa colère, le déchaînement, la fureur, la rage, la moutarde qui monte au nez, le courroux, ça c'est beau, mais la haine... j'ai des doutes...
RépondreSupprimerVous avez raison , la colére , la fureur sont belles ! Je suis d'accord et si je n'ai pas ma fureur quotidienne , je me sens mal . Mais la Haine demande une constante attention , une résolution sans failles , un mépris constant de son prochain , une volonté de nuire qui demande un entrainement constant . Soyons des hyénes haineuses . Haissons nous au sommet de la malveillance .Le MAL VEILLANT - par définition - ne s'endort jamais .
RépondreSupprimer"Mais l'amour demande une constante attention, une résolution sans failles , une attention constante de son prochain , une volonté d'aider qui demande un entrainement constant."
RépondreSupprimerLa haine, bien que douloureuse, est facile et paresseuse.
Certes ! Et voilà pourquoi j'aime la haine ,j'habite dans l'Aisne , et je patauge dans l'aine de Vixen ! Je suis lazy ...and crazy .
RépondreSupprimerHoula ! je crois que ce blog porte bien son nom de défouloir.
RépondreSupprimerIl faut voir le bon côté des choses. Lorsqu'on a deux énormes tilleuls devant chez soi, il est logique de nettoyer régulièrement ses gouttières entre fin juin et début décembre. Sinon, les feuilles s'y accumulent et l'eau s'infiltre sous les ardoises et mouille les rabat-grains.
Le mieux est donc de choisir une journée pluvieuse, où on aurait pu s'ennuyer à l'intérieur, et de décider qu'on va faire du sport sur le toit.
On retire le plus gros à la main, ça fait de grosses poignées de tilleul roux, déjà infusé.
L'intérêt principal est, du toit, viser la voisine, qui est particulièrement désagréable, juste de l'autre côté du mur.
Je vous assure que c'est un sport à part entière et que c'est très distrayant. Surtout lorsque son mari s'en mêle. Hors d'atteinte parce que beaucoup trop haut, j'adore les voir poser leur parapluie et se pencher pour les nettoyer un peu, ça me permet de les mouiller dans des endroits sensible comme dans le cou entre le ciré et la nuque ou dans l'entrebaillement du pantalon.
J'ai gagné quand ils commencent à me jeter des mottes de terres qu'ils arrachent avec l'herbe de leur jardin et que, trempés et hargneux, ils trépignent de rage et hurlent des gros mots.
C'est à mourir de rire.
Ils finissent toujours par se lasser de jurer. Je peux alors finir de balayer mes gouttières pour que l'eau qui ruisselle du toit les rince.
Après, comme après une bonne partie de n'importe quoi, une bonne douche et un petit goûter réconfortant et la satisfaction à la fois d'avoir fait un petit boulot nécessaire et d'avoir passé une bonne après-midi.
Que demander d'autre à un sport ?
Le lancer de bûches, en regardant jusqu'où c'est possible d'aller, que je pratiquais avec mon ancienne voisine, qui hélas, a déménagé.
RépondreSupprimerPlus amusant que la traditionnelle brouette est à préconiser les jours où la température est négative.
Même en tee-shirt sans manches, on arrive à transpirer. On a tellement chaud que ce n'est plus la peine d'allumer le feu.
Pour faire le ménage, j'ai un truc, car j'ai horreur de ça.
RépondreSupprimerJ'utilise du ruban de travaux public, orange et blanc que je tends entre les différents secteurs géographiques de la pièce que je nettoie.
Je leur donne des numéros et ensuite, je tire au sort celui par lequel je vais commencer.
Dans ce secteur, je range, nettoie, lave, sols, plafonds, murs, carreaux jusqu'à la perfection.
Quand c'est fini, je prends du recul et je m'assieds pour voir le contraste avec les autres secteurs.
En fait, j'ai une aptitude à transformer les corvées en jeu, qui a toujours beaucoup stressé mes parents et mes professeurs car j'étais impunissable.
RépondreSupprimerVous me faites beaucoup rire, Krn.
RépondreSupprimerJ'adore le tilleul et les tisanes de tilleul, j'espère que vous en profitez, car le tilleul en feuille coûte très cher au supermarché.
Oui, Momo, tous les ans, je ramasse du tilleul. C'est très agréable. Beaucoup de personnes m'en demandent. Je leur dis qu'elles peuvent venir en chercher, mais je ne leur ramasse plus, ça demande trop de temps.
RépondreSupprimerPour ce qui est de ma façon de faire le ménage, ça amusait beaucoup mon père, mais il était le seul à rire.
Mon mari, par exemple a préféré aller habiter à une dizaine de kilomètres. Ce qui me donne une certaine liberté de mouvements, même si je me sens un peu seule par moments.
Le bon côté des choses est que je fais des expériences que je n'aurais pas osé tenter s'il avait été là.
Je ne vous demanderai pas quel type d'expérience vous avez osé tenter, Krn.
RépondreSupprimerLe tilleul c'est une grande chance d'en avoir, tout comme c'est une grande chance d'avoir des arbres.
Mon ex amie vit dans une maison bucolique avec arbres fruitiers à Bienne, des pommiers.
C'est très chic, les pommiers, hélas, l'automne venu, les gens entrent dans le jardin et ne laissent aucune pomme à se mettre sous la dent.
De toutes façon, moi ce qui m'intéresse ce sont les orties au fond du jardin, elle font mon bonheur le printemps venu, la soupe aux orties est l'une de mes spécialités préférées.
Les orties sont effectivement des plantes très attachantes.
RépondreSupprimerJ'en ai des bouquets un peu partout dans le jardin, certaines sont plus hautes que moi.
Il y a aussi des pommes et des ronces. Les ronces sont très intéressantes, elles donnent des mures en automne et au printemps, leurs petites feuilles vertes en infusion calment les maux de gorge.
Tout celà ne manque pas de piquant .
RépondreSupprimerMomo,
RépondreSupprimerVous devez savoir que je suis une spécialiste de la réalisation d'idées instantanées auxquelles souvent on ne fait que penser.
C'est ce qui me rend redoutable aux yeux de mon entourage.
Pourtant, je ne fais jamais rien qui puisse nuire. (sauf évidemment quand c'est le but initial, dans ces cas là, il vaut mieux ne pas faire partie de mes ennemis...)
ah ! Patton, vous ici ? je vous croyais perdu dans l'Ai(s)ne.
RépondreSupprimer"Spécialiste de la réalisation d'idées instantanées" ?
RépondreSupprimerJe ne suis pas sûr d’avoir bien compris, qu’entendez-vous par là ?
Hélas ! elle n'entend plus trés bien la pauvrette , depuis que son mari (ancien spahi) la réveillait au son du clairon .
RépondreSupprimerMalheureusement, Patton, je n'ai eu aucun mari musicien, ni artiste un temps soit peu, d'ailleurs.
RépondreSupprimerMomo, certaines personnes disent :
"tiens, je verrais bien cette porte en bleu."
moi, j'achète de la peinture et je le fais, ensuite je dis :
"cette porte est mieux en bleu quand, même"
c'est comme ça que je n'ai plus de chauffage central parce que j'ai eu envie de retirer une cloison et que j'ai du scier les tuyaux du radiateur qui se trouvait sur cette cloison.
Au final, c'est mieux sans ou avec cloison ?
RépondreSupprimerQuant au chauffage central, je suppose que ça vous manque, car moi je ne peux pas m'en passer en hiver, même si je dors la fenêtre ouverte.
Mais j'ai cru comprendre que vous avez une cheminée.
Je pense à votre tilleul, quelle chance, quel bel arbre, quelles bonnes tisanes, et vous avez des orties aussi ?
J'espère que vous en profitez pour la soupe ?
J'en déduis que vous avez pratiqué le mandala sans détours.
C'est beaucoup mieux sans.
RépondreSupprimerLe chauffage ne me manque pas, j'ai toujours trop chaud. L'hiver, il fait généralement entre 14 et 16° chez moi, mais avec ma cheminée je peux monter beaucoup plus haut lorsque j'ai des frileux qui me rendent visite.
J'ai conscience que c'est moi qui ne suis pas dans la norme, mais ça m'arrange parce que je fais des économies. Par contre, en été, je souffre beaucoup, je me terre chez moi, sous mes arbres et si je dois sortir j'en suis malade.
Mes fenêtre sont ouvertes tout le temps (sauf quand il fait chaud).
J'ai besoin de me recentrer souvent car je marche à côté de moi-même sinon.
J'aimerais avoir votre recette de soupe à l'ortie. Je la sens supérieure à la mienne. Vous semblez être un connaisseur. J'en fais aussi avec les fanes de radis que je n'ai pas mangées crues.
rien de plus simple: cuire les patates pelées dans du bouillon. Mettre les orties dedans tout à la fin pour en préserver toute la force et toutes les vitamines. Mixer. J'ai idée que quelques croûtons frits à l'huile d'olive doivent accompagner à merveille cette soupe.
RépondreSupprimerAttention : ne pas céder à la tentation de mettre du beurre ou autres crèmes, ça reviens à tout gâcher, surtout sur le plan diététique, mais aussi culinaire.
J'aime bien de temps à autres faire frire les orties dans de l'huile d'olive, et les manger avec des patates vapeur.
La recette de base de la soupe aux orties se trouve sur internet, il suffit de taper "soupe aux orties", mais attention, encore une fois, ne cédez pas à la tentation de mettre de la crème, c'est parfaitement inutile, en revanche vous pouvez y ajouter des carottes, ou d'autres légumes.
Bon, là, elle sont en fleur, donc pas mangeable, mais je crois qu'il y a, vers la fin de l'été, une nouvelle floraison etc.. autrement dit, je crois, mais pas sûr, que ça va être possible d'en profiter à nouveau.
J'ai pas encore fait ma soupe aux orties cette année.
En ce moment, les orties sont en graines. Ce sont ces graines tombées sur le sol qui vont germer avec les pluies de l'automne et donner de petites orties tendres.
RépondreSupprimerPas de bouillon dans ma recette, un oignon, un poireau, une pomme de terre, cuits dans l'eau salée. Puis les orties, juste à la fin de la cuisson.
Par contre, je trouve que la crème va assez bien avec le goût un peu acidulé de cette soupe, à condition de ne pas en mettre trop.
Nul doute que cette soupe va revigorer nos rameurs.
Oui, nul doute, il y a plein de protéines dans les orties.
RépondreSupprimerLes rameurs devraient en prendre de la graine :-)
Un oignon, un poireau, une pomme de terre ? Ça ne dénature pas trop le goût de l'ortie.
Je préfère éviter la crème, trop oxydant, et trop flatteur.