jeudi 13 mai 2010
Géotechnique
Ceci est un pénétromètre dynamique en essai.
Le pénétromètre dynamique est un moyen simple d’investigation des sols sur site. Nos ancêtres avant nous utilisaient les pilotis en tapant sur les pieux avec des masses, le procédé en dérive directement.
Le sondage au pénétromètre dynamique permet d’apprécier de façon qualitative la résistance des terrains traversés, et de prévoir la réaction du sol à l’enfoncement, de déterminer l’épaisseur et la profondeur des différentes couches et d’effectuer des contrôles de compactage.
le principe est le suivant :
On enfonce dans le sol par battage, un train de tiges de faible diamètre muni à son extrémité d’une pointe, et on mesure le nombre de coups nécessaires pour obtenir un enfoncement donné.
Le sondage prend fin lorsque l'enclume battue cent fois ne parvient pas à enfoncer la pointe de plus de vingt centimètres.
Pratiquement, il convient de connaître la masse des éléments du dispositif, la section de la pointe et la hauteur de chute du mouton (masse guidée tombant verticalement en chute libre). On remplit ensuite une fiche de sondage qui permettra d'établir le type de fondations et un plan d'implantation au vu des résultats du sondage.
Bien qu'il n'y ait pas de garantie absolue de stabilité du sous-sol profond, le sondage au pénétromètre dynamique est le minimum qu'on puisse faire pour assurer une relative stabilité à une construction en détectant les problèmes liés aux couches de terrain situées immédiatement sous les bâtiments.
Remboursées par les assurances, les investigations géotechniques seraient une sécurité accrue face aux sinistres déplorés au titre des garanties décennales et un confort pour les occupants. Reste à légiférer.
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Curieusement, ton message arrive à point. Il y a deux jours, un spectaculaire glissement de terrain s'est produit en Montérégie, au sud de Montréal, engloutissant une maison et la famille qui l'habitait. À cet endroit, des analyses de sols réalisées dans les années 1980 n'avaient pourtant décelé aucune faiblesse...
RépondreSupprimerLa coïncidence veut que j'aie eu l'occasion de saisir cette machine avec mon objectif quelques jours avant ce malheureux accident et que j'aie envie d'en parler.
RépondreSupprimerIci, de nombreuses maisons sont également tombées à des profondeurs incroyables dans des marnières et les études de sol n'avaient rien montré non plus.
Il y a bien d'autres tests mis en place depuis 1980 qui permettent bien plus de sureté.
Dans le cas de terrains sableux sur une couche d'argile comme ça semble avoir été le cas à Saint Jude, le carottage aurait montré la faiblesse du terrain et un drainage correct avant construction aurait permis d'éviter cette affreuse catastrophe.
Cousine , à Chilly de nombreuses maisons sont édifiées sur les innombrables sous-terrains creusés par les Allemands pendant la guerre de 14/18 .
RépondreSupprimerC'est pas rassurant ! Je crois savoir qu'on a placé des poutrelles métalliques sous les fondations , mais .... sera ce suffisant ?
Pour notre ami Doreus , Chilly est le village de la famille et fut TOTALEMENT détruit ( plus une seule maison !) pendant les batailles de la Somme .
Je confirme. Chilly a été entièrement détruit. Mon père a fait une étude extrêmement complète sur le village et ses infrastructures, maison par maison, ainsi que sur le cours d'eau qui y passait avant la guerre, aujourd'hui disparu.
RépondreSupprimerEn 1918, les Allemands se sont réfugiés dans les caveaux du cimetière après en avoir retiré les restes des défunts.
Mon grand-père Osvald (que tout le monde appelle Ernest) m'a aussi parlé, quand j'étais petite fille de ce qui restait lorsqu'il est entré dans Chilly.
Des cartes postales de la maison d'édition MAILLE-BOUQUET(ça te dit quelque chose ?) sont extrêmement éloquentes.