Nous savons tous que la loi Fabius-Gayssot, en interdisant les recherches sur certains faits de la dernière guerre a reconnu pour seule vérité des faits rapportés par des témoins pour la plupart anonymes et avalisés par le très contestable tribunal de Nuremberg. Toutes les preuves qui seraient en désaccord avec la version des vainqueurs sont présumées criminelles. Ce qu'on appelle loi mémorielle est en réalité une censure qui a pour but de figer une fois pour toutes une histoire à la place de l'histoire. Toute critique et toute recherche sont désormais interdites, laissant place à un récit que nous sommes priés de croire en fermant les yeux. L'appauvrissement culturel est en marche, nous sommes en France.
Sans aller jusqu'à jeter les étudiants qui réclament certains ouvrages à la bibliothèque au cachot, un incident intervenu il y a peu montre qu'à tous les niveaux, une censure existe, entretenue par les décideurs en matière d'achat d'ouvrages.
Pour vous faire une idée plus précise, vous pouvez lire cette page, rapportant un échange ayant eu lieu au sujet de l'ouvrage de Geoffrey Roberts, "Stalin’s Wars: From World War to Cold War, 1939-1953" dans sa version française, "Les guerres de Staline" aux éditions Delga, entre Annie Lacroix-Riz, professeur émérite d’histoire contemporaine à l'université Paris 7 et les responsables de la bibliothèque universitaire Pierre Mendès France, qui se définissent eux-même comme n'étant pas historiens.
Je réaffirme ma position sur mon opposition à toute censure qui affecterait des recherches. L'histoire s'enrichit chaque jour des découvertes faites dans des archives inexplorées ou des fouilles permettant d'actualiser les connaissances. En l'absence de cette possibilité, il n'y a plus qu'à fermer les universités et fournir aux éventuels étudiants encore intéressés par l'histoire des manuels écrits une fois pour toutes sur lesquels ils pourront toujours s'exercer à ânonner du par-cœur.
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