J'ai la boule

Pour ceux qui n'auraient pas suivi, j'ai une angine. Il parait que ça s'attrape plutôt en été, mais pourquoi faire comme tout le monde ?
Ça fait huit jours que ça dure et ne sachant pas quoi inventer pour m'occuper, je tricote. Après les moufles bleues, la boule de noël taille XL (si si ! On ne se rend pas compte comme ça, mais quand on l'a dans la main, ce n'est pas une boule de taille ordinaire) avec son cristal de neige. Un modèle de Arne et Carlos, un couple de tricoteurs du côté d'Oslo.

J'ai encore en cours d'exécution, un pull over pour remplacer mon norvégien rouge mystérieusement disparu à Noël dernier (enfin, pas tant que ça, car l'indélicat a laissé des traces et je sais donc qui il est, il me reste juste à le retrouver), un autre pour mon petit neveu qui sera vite fait, il a quatre ans. En plus, j'ai en réserve de la laine pour celui dont Léandra a choisi les couleurs mais pas encore le dessin.
Où je trouve le temps ? Mais tous les jours en lisant ou en regardant des documentaires, car je n'ai besoin ni de mes yeux, ni de mes oreilles, pour tricoter. Je l'ai d'ailleurs déjà dit et ce qui était vrai à ce moment là l'est toujours.
J'ai agacé beaucoup d'hommes en tricotant au cinéma. L'un d'entre eux m'a un jour interdit d'emmener mon tricot pour aller voir "La cage aux folles", résultat, n'ayant rien à faire, j'ai dormi pendant tout le film.
La vérité est que je ne sais pas faire une seule chose à la fois, je suis une hyperactive, alors rester au lit pendant une semaine à regarder le plafond, c'était hors de question.
Bientôt une autre paire de moufles ?