dimanche 26 février 2012

GPS

Ceux qui suivent un peu ce blog savent que j'apprends le norvégien. Dans le but de m'immerger dans cette langue et dans cette culture, je me suis abonnée à l'édition en ligne du quotidien Aftenposten et anecdotiquement, j'utilise les services d'un GPS dont Nora, la Norvégienne, m'indique la route à suivre.

Il y a quelques jours, je me suis également abonnée à une page humoristique quotidienne que je reçois dans ma messagerie. Une image et quelques mots. je me familiarise avec le vocabulaire et c'est assez distrayant.

Ce soir, consultant les anciennes publications, je suis tombée sur ce dessin et je dois dire que je me suis marrée toute seule devant mon écran pendant un moment. Les mots sont ceux que j'entends tous les jours...


Tournez à gauche... Ha ha ! Poisson d'avril !

Les premiers GPS avaient une fonction humoristique intégrée.

vendredi 24 février 2012

Lumière du nord (3)

Le soleil est couché. Tout est devenu bleu.
La photo n'est pas nette, ça manque un peu de lumière, mais c'était pour les couleurs. 

Lumière du nord (suite)

Un peu plus tard, un petit peu plus au nord le même jour. Il est 17 heures.

Lumière du nord

Comment rester insensible devant ce ciel ?
Le soleil de février est au ras de la mer derrière l'île de Vestvåg, dans l'archipel des Lofoten.

mardi 21 février 2012

L'Union Européenne va t-elle sauver ou briser la Grèce ?

Un article du Dagblaget, pour une vue de la situation à partir d'un pays hors de l'Union Européenne et de la zone euro. (édition originale)
_____________________________________________________________________________________
 
Tout est prêt pour une décision sur un nouveau paquet d'aide de 130 milliards d'euros à la Grèce, lorsque les 17 ministres des Finances de la zone euro se réuniront cet après-midi.

Tous les éléments sont en place, à la fois avec les banques, les prêteurs privés et prêteurs publics, les états et les banques centrales, a déclaré le ministre français des finances, François Baroin, sur Europe 1, avant cette réunion dédiée, à Bruxelles, cet après-midi et en soirée.
La Grèce peut pas attendre plus longtemps, a déclaré François Baroin, il y a des échéances qui tombent et sans le paquet d'aide de l'UE et la Grèce du FMI va droit au défaut ou à la faillite de l'État.

Cinq ans de récession

Alors la question est la suivante : L'union Européenne va t-elle sauver ou briser la Grèce avec ça ?
Après cinq années de récession économique consécutives, l'Union Européenne et le FMI ont imposé à la Grèce des mesures économiques de plus en plus sévères. Maintenant, ce sont 150 000 employés du secteur public qui doivent être mis à la porte d'ici 2015. Les rémunérations les moins élevées devront être encore réduites de 22% jusqu'à atteindre moins de 600 euros par mois avant impôt. Les pensions qui dépassent 1300 euros devront baisser de 12% et ceci se passe dans un pays avec 20,9% de la population au chômage et 48% de jeunes sans emplois.
Y a t-il un seul autre pays soumis à de telles conditions alors que l'économie est en chute constante ? Probablement pas, parce que ceci est une conséquence de la monnaie unique, l'euro.
En tant que membre de la zone euro, la Grèce n'a pas la possibilité de décider de la valeur de sa monnaie.
L'Union Européenne pourrait attendre la faillite de la Grèce et alors l'exclure de la zone euro, mais c'est juridiquement contestable, car les traités ne permettent ni la sortie volontaire ni l'exclusion de la zone euro et de toutes façons, selon les dirigeants européens, les conséquences en seraient encore pires et incalculables.

Une décennie perdue

Le premier plan de sauvetage de la Grèce, à hauteur de 110 milliards d'euros, n'a pas suffit à apaiser la crise grecque. Ce deuxième plan de sauvetage, d'un montant de 130 milliards d'euros sous forme de prêt, rembourse les 100 milliards de dette que la Grèce a contracté auprès de prêteurs privés, principalement des banques, qui doivent approuver une perte de 70% de leurs prêts. Le pays a maintenant une dette de 160% du produit intérieur brut. Le but de l'Union Européenne et du FMI est de réduire cette dette à 120% du PIB en 2020. Ainsi, la présente décennie et probablement plus est perdue pour les Grecs. Mais il n'est pas certain que ce plan de sauvetage est suffisant pour sauver le pays.

Samedi, le premier ministre grec, Lukas Papademos, s'est rendu à Bruxelles pour préparer un accord lors de la réunion d'aujourd'hui. François Baroin dit qu'il est en faveur de l'adoption de l'aide aujourd'hui, après plusieurs retards antérieurs. Il a probablement parlé longuement avec le ministre allemand des Finances à l'avance. L'Allemagne, les Pays-Bas et la Finlande sont réticents car ils soupçonnent les Grecs de ne pas vouloir mettre en œuvre leurs promesses.

Tutelle

Certains des pays de l'euro ont plaidé en faveur d'une mise sous tutelle de la Grèce par la Commission Européenne, laquelle pourrait interférer dans le budget national grec, mais, pour de nombreuses et très bonnes raisons, cette solution est rejetée. Les dirigeants grecs disent non et c'est sans appel. Ce serait une humiliation forte au niveau national qui se traduirait par une rage plus grande encore dans les rues grecques déjà en colère contre l'Union Européenne. Ce serait un dangereux précédent et il n'est pas certain que ce soit légalement prévu par la gamme complète des traités qui régissent l'Union Européenne.D'ailleurs, la Grèce est déjà sous tutelle européenne et ça fait déjà longtemps que les Grecs l'ont réalisé.

Un besoin de croissance

Le désespoir des Grecs
Tout d'abord la Grèce a besoin de la croissance économique pour sortir de la crise. Jeter dehors les employés du secteur public et réduire les salaires et les pensions ne crée pas de croissance, bien au contraire. Si la Grèce réussit finalement à équilibrer le budget de l'Etat, il restera la grande question du reste de l'économie du pays et de ce qui doit être fait pour créer une croissance saine.

Ayant forcé les Grecs à se serrer la ceinture jusqu'à l'extrême pauvreté, l'Union Européenne ne pourra pas échapper à sa responsabilité sur le destin du pays et il sera important qu'elle soit dans l'obligation de s'engager dans l'aide au développement et à ne pas laisser la Grèce tomber. Elle doit être présente pour aider à construire une administration hautement qualifiée et efficace pour le public. La raison principale de la misère présente réside dans la corruption et un gouvernement inefficace dans lequel de nombreuses personnes ont trouvé un emploi par relations et sont donc incapables de s'acquitter de leurs tâches.

Ce sera un gouvernement corrompu qui sera chargé de mettre en œuvre les réformes qui affecteront beaucoup de ceux qui y sont. Il est donc particulièrement clair que tout ça ne sera pas facile à remettre en ordre.

 Einar HAGVAAG   

lundi 20 février 2012

Quelle crise ?

Tout le monde nous rabat les oreilles avec la crise. Lorsqu'une banque est attaquée par des voyous, parle t-on de crise ou de crime ?

Et bien c'est la même chose. La société est attaquée par des voyous et c'est bien un crime et non une crise.
Comment soupçonne t-on l'auteur d'un vol ? Aux signes extérieurs de richesse.

Alors regardez, ça crève les yeux.

Pour illustrer mon propos, le très sympa coup de gueule de Dylan Ratigan lors de son émission : "The Dylan Ratigan Show" diffusé sur MSNBC.

dimanche 19 février 2012

Et de deux !


 Après le Costa Concordia, c'est au tour du Yogi, yacht de luxe de 60 m de long, de faire naufrage près de Syrkos dans la mer Egée. Il a sombré.
 Les conditions météo étaient mauvaises et le rapport des gardes côtes grecs, qui sont intervenus pour évacuer les huit personnes se trouvant à bord, évoque une avarie mécanique due a un échappement, qui aurait permis à l'eau d'envahir le compartiment moteur.

Le Yogi revenait du chantier en Turquie pour une visite de garantie, il avait un an.

jeudi 16 février 2012

Quand l'élection présidentielle tourne au spectacle.

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai regardé cette vidéo très distrayante intitulée "candidat d'opérette". Je ne résiste pas à l'envie de la partager avec vous.
Amusez-vous bien.


Nicolas Sarkozy, candidat d'opérette... par Mediapart

mercredi 15 février 2012

Quand la photo du mois devient rêve

 La photo du mois, c'est un groupe de blogueurs qui publient le 15 de chaque mois une photo qu'ils ont faite sur un thème choisi par l'un d'entre eux.
"Mon rêve serait..." est le thème de février pour la photo du mois.

Et bien mon rêve à moi serait de ne pas en avoir.
Ne pas avoir de rêve, c'est être dans un état de béatitude absolue où rien ne peut nous arriver de mieux que ce qu'on est en train de vivre. C'est n'envier personne et n'avoir ni souci, ni regret.
Or, quoi de plus proche de ce bonheur que l'enfance ?
Voici donc ma photo :

La légende du maillot dit "50% rebelle 50% ange 100% moi" et ça lui va si bien...
Cette petite fille est la mienne. J'ai été comme elle, insouciante et gaie, ne reportant jamais au lendemain les idées parfois diaboliques que j'avais et tranquille quoi qu'il arrive.

Ce rêve est particulièrement d'actualité aujourd'hui car, il y a quelques heures, le décès absolument inattendu de quelqu'un avec qui j'ai passé de merveilleux moments m'a complètement retournée et le coup est très dur à encaisser. Je me suis même demandée si j'allais faire ce billet, mais quelque chose s'est produit, cette musique, que j'ai interprétée comme un message.

Alors, le rêve continue et c'est chez tous ces blogueurs :


100driiine, 4 petits suisses dans un bol de riz, A&G, A&Y, Agnès, Alexanne, Anaou, Anne, Anne Laure T, Anne-Cécile, Aparça, Aude, Ava, Babou, Batilou, Bestofava, Blogoth67, Boopalicious, Carnets d'images, Caro, Carole In England, Caroline, Cathy, Cekoline, Céliano, Céline in Paris, Champagne, Cherrybee, Chris et Nanou, Cindy Chou, Clara, Claude, Clem et Cha, Coco, Cocosophie, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dorydee, Dr CaSo, E, Edegan, Eff'Zee'Bee, Emi London, Emily58, Emilyinfrance, Emma, Fabienne, Fanny et Vincent, Florian, florianL, François, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Gizeh, Grignette, Guillaume, hibiscus, Hugo, Isabelle, J'adore j'adhère, Jean Wilmotte, jen et dam, Julien, Karrijini, Kia909, Krn, Kyn, Kyoko, La Fille de l'Air, La Flaneuse, La Madame, La Nantaise, La Papote, La Parigina, LaGodiche, L'atelier azimute, Laure, Lauriane, L'Azimutée, Le Mag à lire, Le-Chroniqueur, Les Maudits Expats, Les voyages de Lucy, Les voyages de Seth et Lise, Leviacarmina, Lhise, Louiki, Loutron glouton, Lucile et Rod, Lyonelk, M, Ma, Madame zaza of mars, magda627, Mamysoren, Mandy, Manola, Marion, M'dame Jo, Meyilo, Mgie les bons tuyaux, Narayan, Nataru, Nathalie, Niwatori, Nomade57, Noon, Nora, Nous4auQuébec, Ori, Où trouver à Montréal ?, Pitch, Quelbazar, Renepaulhenry, Sébastien, Sephiraph, Shandara, Sinuaisons, Soiz, Sprout©h, Stephane08, Stéphie&lesCacahuètes, Surfanna, Suzie, Tam, Tambour Major, The Parisienne, Thib, Titem, Ty, Une niçoise, Urbaine, Urbamedia, Vanilla, Vinie, Violette, Viviane, Voyagesetc, Xavier Mohr, Zaromcha,


Vous désirez participer à La Photo du Mois ? Rien de plus simple : connectez-vous sur Facebook et rejoignez-nous. Une question ? Contactez Olivier.

les bancs des uns et des autres

Les bancs de décembre que j'ai visités chez les blogueurs de la photo du mois sont tous là. Ce sont juste des aperçus, afin de ne pas permettre de se servir de cette page pour les copier. Si toutefois, l'un d'entre vous veut voir son banc disparaître, il suffit de me l'écrire en commentaire, je ne le publierai pas et je supprimerai son image. De la même manière, au départ, je voulais que les images soient cliquables pour pointer vers chaque blog. J'y ai renoncé, car j'ai cru comprendre que ce serait une occasion de visite indésirable pour certains. Je m'arrête donc là en attendant d'autres suggestions. Je n'ai pas poursuivi avec les bulles car, bien que cette page ait reçu des visites, je n'ai eu aucun retour.
Il n'y a pas de classement, mais pour ceux qui voudraient savoir, ma photo préférée est la dernière de la page.






Merci pour la visite.

mardi 14 février 2012

Valentineries

Comme chaque année en France, les cœurs font leur réapparition dans les magasins et gare au Valentin qui n'a pas de quoi sacrifier à la tradition, car Valentine ne lui pardonnera pas facilement de n'être pas bichonnée, parfumée, fleurie ou chocolatée. Je signale en outre à ceux qui voudraient sortir pour une autre raison, qu'il est inutile de chercher au dernier moment un endroit où dîner, à moins de vouloir transformer la soirée en épisode comique tel que j'en ai vécu un il y a de ça quelques années.

Vivant à l'époque avec un adepte de la soirée restaurant, nous sommes partis dîner chez un ami restaurateur qui n'a évidemment pas pu refuser notre réservation surnuméraire.

Nous voilà donc sur place et on nous installe, avec trois autre couples, dans "la chambre numéro 1".
Oui, je sais. On peut tout imaginer à partir de ces quelques mots, mais c'était tout autre chose.
En fait, il s'agissait d'une auberge où on pouvait aussi louer des chambres, et la chambre numéro 1 étant libre, ils en avaient retiré les meubles pour y installer des tables supplémentaires.

Il fallait aussi une serveuse supplémentaire, et une brave femme, gentille mais pas du tout habituée à ce genre de boulot a fait l'affaire.
Les apéritifs ne s'étaient pas trop mal passés, mais les entrées et surtout les plats de résistance lui ont donné bien du mal.
Le valentin de la table 2 a reçu une andouillette crue quand il s'attendait à avoir du poisson et la serveuse d'occasion, debout au milieu de la pièce avec l'assiette en question demandait assez ingénument pour qui était donc l'andouillette. Mon propre valentin l'a revendiquée, à condition qu'elle revienne bien cuite et avec son accompagnement. L'andouillette est donc repartie et nous avons du tuer le temps pendant qu'elle se perdait probablement dans la cuisine.

Mon plat est arrivé, avec des frites au lieu des légumes, et on m'a suggéré de les garder car il n'était pas certain que j'ai autre chose et qu'en cas de problèmes ultérieurs concernant les plats manquants, je pourrais partager avec les autres couples dont un sur les deux n'était pas servi. Le saladier a donc circulé et les conversations ont commencé à devenir drôles. Le mélange vin-frites commençait à faire son effet. L'ambiance était au rire et lorsqu'on entendait l'escalier craquer, les paris étaient ouverts pour savoir qui allait bénéficier de quoi.
Tout ça a duré un certain temps, jusqu'à ce que la dame, agacée par nos fous rires à chacune de ses apparitions, ait déclaré forfait.
C'est donc le patron qui a pris le relais et là, on a senti le professionnel et c'était presque dommage, car pour le prix du repas, on avait aussi eu le spectacle.

Bonne Saint Valentin, donc, puisque c'est le jour, bien qu'on puisse se demander comment Valentin, prêtre, donc peu prédestiné aux amours, de surcroît décapité par l'empereur Claude, ce qui n'est pas top romanesque, a pu devenir le symbole des amoureux.

lundi 13 février 2012

Flux et reflux

2012, tout le monde est au courant, est, en France, l'année des élections à la présidence de la république. Le ton est donné, l'immigration est en première ligne.
Après les déclarations de Nicolas Sarkozy, qui profite de sa position de président pour faire passer ses idées de candidat non déclaré officiellement, qui prône l'immigration "choisie" et accuse les immigrés de tous les maux et la position bien connue du Front National qui exagère de la même façon, si bien qu'on ne sait plus lequel de Marine ou de Nicolas, est le plus extrémiste de droite, c'est au tour de François Hollande qui parle d'immigration "intelligente".
 Alors, je le demande, la France serait-elle en pente ?
A en croire ces trois prophètes de malheurs, il faut rester entre descendants de Gaulois. Dehors les Romains, les Goths, les Burgondes, les Maures et les Normands ! Oust les autres cultures ! Rendons-leur en pagaille l'algèbre, la boussole, l'administration, l'égalité dont nous n'avons que faire, et la fraternité qu'ils pourront toujours exercer entre eux si ça leur chante. la liberté, ça fait longtemps qu'elle est déjà perdue.

Et maintenant, je m'interroge, les Français vont aller voter pour "ça" ?
N'ont-ils pas d'autres préoccupations que de regarder la couleur de leur voisin ?

De plus, à tel point focalisés que sont ces inconscients sur ceux qui passent les frontières pour entrer, qu'ils ne voient pas ceux qui se pressent pour sortir. L'Union Européenne qui s'accroche à son euro comme un peintre à son pinceau est devenue le lieu que l'on fuit.
La détresse économique de l'Europe et la corruption généralisée qui y règne pousse des dizaines de milliers de professionnels qualifiés à quitter la zone euro en difficulté et à s'expatrier vers l'Amérique Latine, l'Australie, le Canada ou l'Asie, pour ne citer que les destinations les plus populaires.

Cet exode des capacités est à ajouter à la liste des problèmes à long terme que vont rencontrer les pays de l'Union Européenne. De même, les immigrés récents venus du tiers-monde et ayant fait leurs études en Europe sont de retour dans leur pays d'origine, conscients que le vieux continent est en perte de vitesse économique et culturelle et ne pourra leur offrir aucun avenir.
A titre d'exemple, le Brésil a accueilli près de 1,4 millions de ces travailleurs qualifiés avec leurs familles et au gouvernement on s'en félicite, car le pays n'aurait pas pu former aussi rapidement un si grand nombre de personnes pour les besoins du pays. La génération précédente avait vu de nombreux Brésiliens partir vers les Etats Unis pour occuper les emplois dédaignés par les Américains.

Pour contrer cette tendance, la Grèce, l'Irlande et l'Italie offrent des allègements fiscaux à ceux qui reviendront au pays dans les deux années qui suivront leur expatriation.
Et nous, en France, que faisons nous pour attirer des talents qui remplaceront ceux dont nous avons financé le coût de formation et que nous ne gardons pas parce qu'au lieu de chercher à redresser la tête, ceux qui gouvernent la France ou cherchent à prendre leur place obéissent à d'autres intérêts à coup de démagogie ?

Il y a d'autres alternatives que les trois xénophobes aveugles dont les media nous abrutissent.

Informez-vous, c'est à dire, allez chercher des informations objectives. L'INSEE publie les vrais chiffres, dans tous les domaines et ils sont vrais contrairement à ce que nous disent les valets des grands groupes industriels et financiers.
Voir, pour comprendre.

samedi 4 février 2012

Petite famille

Il y a toujours eu des chats près de moi. Ainsi sont passés plusieurs dizaines de ces petits matous dans ma vie.
Ceux-là sont les derniers qui partagent mon existence. Trois seulement, c'est bien peu par rapport aux dix-sept que j'ai eu tous ensemble au moment où tous les chats perdus se retrouvaient dans mon jardin et restaient, trouvant sans doute l'endroit accueillant.

Lou, née dehors et recueillie toute petite, dont j'ai parlé dans mon dernier article.


Aujourd'hui, elle va un peu mieux. C'est ordinairement ce que je pourrais appeler un chat-pitre car malgré ses sept ans, elle se comporte comme un chaton et n'hésite pas à imiter Simon's cat dans ses pires délires.

La plus ancienne est Anthéa. Née dehors et abandonnée avec les yeux encore fermés devant chez nous avec sa sœur Nora, qui a été adoptée ailleurs, elle a douze ans, le poil facilement emmêlé et un caractère affirmé. La coiffer demande de la diplomatie et une bonne poigne car elle mord facilement.


Viki a été trouvée dans la bande d'une dizaine de mètres qui sépare la route principale de la voie de chemin de fer. Abandonnée toute seule à l'âge d'environ deux mois, elle a aujourd'hui huit ans et tente de faire la loi, mais comme ça ne marche pas, elle se venge en déterrant les taupes qu'elle m'apporte consciencieusement.


Viki ne supporte pas Lou et, stupidement, lui saute dessus dès qu'elle l'aperçoit. Je dis stupidement car Lou, plus grande et dont la taille des griffes est impressionnante, a toujours le dessus et ça ne lui sert toujours pas de leçon. Ma présence empêche généralement la bagarre mais, si le poil ne vole pas, Viki grogne quand même.

Lou reste à la maison sans sortir pendant tout l'hiver et va dans le jardin lorsqu'il fait beau. Anthéa partage sa vie entre la sieste sur une chaise de la cuisine et la sieste dans la niche de feu Ijseln (chien). Viki est la plus indépendante. Dès sa première année, après tout un été dehors, elle a refusé de rentrer et ne se laisse plus enfermer. Après avoir dîné, elle disparait jusqu'au lendemain. Les voisins me félicitent car elle décime les rongeurs qui s'attaquent aux chaumes et à la terre des entre-colombages. C'est une chasseuse redoutable.

Voilà ma petite famille. Que des filles, chacune avec son caractère particulier, pour m'accompagner dans mon chemin. C'est de l'occupation, mais si elles n'étaient pas là, elles me manqueraient.
Sam, intelligente et douce, six ans, morte le jour de l'enterrement de mon père en 2007 alors que la veille elle allait parfaitement bien et Isemine, victime d'un accident à l'âge de dix sept ans en 2009 ont laissé des vides qui ne se comblent pas.



Je ne vais chercher mes chats nulle part. Ils viennent à moi. Lorsque l'un d'eux disparait, je ne le remplace pas. Je ne veux pas que le nouveau soit un chat-kleenex. Ils arrivent un jour et s'installent peu à peu. Des affinités se créent, mais ils restent des chats, avec leur indépendance et leurs vies toutes différentes. Je les comprends, je suis moi même un peu chatte.
Miaou...

mercredi 1 février 2012

Si j'en avais le cœur

Il y a des quantités d'articles que j'aurais pu écrire ces derniers jours. Je n'ai rien fait. Tant pis. Après tout, comme disait le Général de Gaulle, les Français sont des veaux. On peut toujours essayer de les remuer, autant apprendre à une pierre tombale à danser le twist. Les cimetières seront plus gais et de toutes façons, les profiteurs du système continueront à profiter, les américanolâtres continueront à américanolâtrer et le gouvernement (et ceux qui tentent d'y accéder) continueront à nous prendre ouvertement pour des imbéciles, comme Pinocchio qui se paye huit chaînes de télévision et crève avec son nez exponentiellement croissant l'écran, les nuages et la stratosphère et s'imagine qu'on ne s'en aperçoit pas.

Et bien, je n'ai pas envie de passer du temps sur ces articles que j'aurais adoré écrire il y a quelques temps. Mon esprit se refuse à en faire l'effort et je me ferme. Depuis Noël, je traîne un souci de santé qui, de puis hier, affecte aussi Lou, ma compagne, que je vous présente.


Lou, c'est mon bébé. Je l'ai eue toute petite dans mes bras et elle n'allait pas bien, atteinte par le coryza. Il a fallu l'obliger à manger et à boire et, à force de patience, elle est devenue une belle petite chatte très attachée à moi.
Or, de nouveau, Lou fait la grève de la faim. Il est vrai qu'elle ne garde pas ce qu'elle mange très longtemps et que je peux la comprendre. Mais en plus, Lou n'a pas bu et c'est ennuyeux et, en plus, elle qui est habituellement si câline, elle est cachée sous le lit et refuse d'en sortir. Je suis très inquiète.

Certains pourront dire que ce n'est qu'un animal. Je leur répondrai que c'est ma compagne de tous les jours et que lorsqu'elle n'est pas près de moi, elle me manque. Que c'est la seule qui me dit bonjour le matin, que le silence de la maison n'est interrompu que par ses petits miaulements et le ronronnement dont elle me gratifie lorsqu'elle s'installe sur mes genoux (mon livre, mon clavier, etc.) et qu'elle vient m'accueillir à la porte lorsque j'arrive le soir. Tous les soirs, sauf ce soir.

A l'heure où j'écris ces lignes, assise dans ma chambre, elle est sous le lit, couchée sur une vieille couverture. Elle ne dormira pas contre moi et je sais que je vais avoir du mal à trouver le sommeil.
Sans doute retrouverai-je mon envie d'écrire quand elle ira mieux. Pour le moment, n'attendez rien de moi, toute mon attention est mobilisée par Lou.