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Une cagnotte pour le rêve de Diégo

 Diégo est un jeune étudiant français pratiquant le basket depuis déjà de nombreuses années à Limoges où il vit. Récemment, il a été contact...

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samedi 23 août 2025

Le méchant mari et la bourrique

Ce qui suit est un conte paru en 1929. La façon d'écrire a bien évolué mais celle-ci est bien agréable.

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Il était autrefois dans la bonne ville de Nantes, un homme bête comme une taupe, balourd comme un ours, jaloux comme un cerf et méchant comme un ivrogne en colère. Le dit homme, qui avait pour nom celui de Bertrand Benoît, exerçait furieusement ses droits sur sa femme, l'injuriant, la tarabustant, la battant à toutes minutes du jour et de la nuit. Et la pauvre demandait souvent à ses parents pour quelle raison on l'avait accoutrée d'un homme si mauvais, si hargneux et si brutal. L'intérêt de la famille était en jeu, lui répondait-on. Et que lui importait l'intérêt de sa famille ; aurait-elle consenti à perdre les droits qu'elle avait, étant aimable et belle, à toutes les mignardises de l'amour. Non point. A cet effet elle avait choix d'un galant jeune, beau et bien fait, et qui plus est, malin comme une chouette, s'il est tant vrai que cette bête soit si finaude. "Tu me feras tourner en bourrique" répétait dame Benoît à son mari quand celui-ci la tourmentait et la gehennait. L'histoire dit qu'elle y tourna et comment :
 —Ma mie, m'aimeriez-vous plus encore, dit un jour le galant si je vous débarrassais de votre saugrenu bonhomme? 
— Oui, répondit-elle, plus encore s'il est possible. 
— Alors écoutez-moi bien, je vous ferai don d'une vieille ânesse que vous amènerez chez vous, quand maitre Benoît n'y sera pas. Et lorsque celui-ci rentrera vous vous cacherez dans le grand bahut et direz :  "Tiens, regarde, tu m'as fait tourner en bourrique". Quand sortira votre bonhomme vous viendrez me trouver et de lui nous ne parlerons plus jamais. 
Le soir donc, en rentrant chez lui, Bertrand voit l 'animal qui lui dit : "Tiens, regarde, tu m'as fait tourner en bourrique". Le mauvais mari ébaubi se mit à pleurer en caressant et en embrassant la tête de la bête que tout ce manège ne devait nullement amuser. Il la supplia de redevenir femme, promettant d'être aimable et doux à l'avenir. Mais le charme était accompli. Toute prière était inutile. Bertrand usa des menaces et des coups ; même résultat. Il l'amena alors dans sa chambre pensant qu'au contact des draps elle reprendrait sa forme première, son espérance fut déçue ; au bout d'un quart d'heure la bourrique impatiente lui envoya une ruade qui le décida à vendre au marché le lendemain cette mauvaise garce. Chemin faisant, maitre Benoît raconta son histoire à des voisins : "Tenez, voici ma femme; elle était tellement mauvaise que je l'ai fait tourner en bourrique." Or, il n'était pas aimé, on le craignait même, car sa méchanceté connue le faisait passer pour possédé du démon. On disait qu'il jetait des sorts et son aventure était bien pour le prouver.  La justice fut avertie et Bertrand à la question avoua ses relations avec les diables et les sorciers. Des lors son histoire fut brève : il fut pendu. Quant à sa femme, elle recouvrit sa première forme avec l'aide de son savant galant, hérite des biens de son ancien mari et fut par la suite très heureuse. 
Ce petit conte renferme divers bons enseignements à l'usage des personnes en âge de réflexion ; lesquels sont : qu'un mari doit être gentil avec sa femme et par cela l'empêcher de prendre galant qui sont pour la plupart des malignes gens pour estourbir les maris ; qu'on doit soigner l'opinion publique si l'on veut ne pas être occis ; qu'un homme doit se méfier des engeances des femmes et des galants et plus encore des gens de justice qui vous font dire mensonges, menteries et autres vilaines choses propres à faire pendre les gens. 

RAYMOND BONNARDEL

(La Vendée Républicaine)

vendredi 15 août 2025

Une petite revanche ?

 Mon dernier article, intitulé "faux drapeau" n'en listait pas. Je ne suis pas Wikipédia, je ne tente pas d'influencer qui que ce soit. Je dis seulement ce que je pense et vous avez le droit de ne pas être d'accord avec moi et de le dire en expliquant pourquoi. Dans ce blog, je me suis appliquée à chercher des explications rationnelles à certains évènements qui m'ont paru trop énormes pour être honnêtes. Je n'ai pas retenu ceux qui n'ont pas compris que me traiter de folle ou de Normande de l'arrière pays ne fonctionnait pas. Il en faut plus pour me décourager.

Je me souvient parfaitement d'avoir suscité des remous au moment de l'élection de Barack Obama parce que j'avais des doutes sur sa légitimité et sur la façon dont il allait mener les États-Unis d'Amérique, appelons ce pays par son nom. Les personnes dont il s'entourait ne me paraissaient pas dignes de foi et je l'ai dit. J'ai également cité une personne qui se présentait comme historien et à qui mes interlocuteurs ont dénié cette fonction, comme si pour faire des recherches en histoire, il fallait avoir un titre et être reconnu.

J'aimerais bien être, quelques instant seulement, dans les pensées de ces personnes pour voir ce qu'elles vont penser lorsque Barack Obama va se retrouver avec les menottes aux poignets. Il semble en effet que ce soit sur le point de se produire, mais vous avez le droit d'en douter. Nous autres, les Français, nous avons mené un roi à l'échafaud. La prison ne devrait pas trop nous effrayer pour un ancien président. Peut-être y aura t-il de nouveau des lecteurs qui vont s'indigner de ce que j'ose dire. Je les rassure, je peux me tromper. Quelqu'un d'aussi fortuné que Barack Obama a sans doute les moyens d'échapper à la justice de son pays pour avoir commis un crime de haute trahison. Souvenez vous que lorsque j'ai dit que Donald Trump allait revenir à la Maison Blanche, on m'a ri au nez. Alors à bientôt, pour d'autres nouvelles.

samedi 19 juillet 2025

Mountain 241-036, l'accident méconnu

 Il s'agit du déraillement d'un train en octobre 1932. Un accident qui n'a pas fait de morts ni de blessés graves, ce  qui fait que la presse  l'a presque ignoré. Je ne fais ici que rapporter ce qui a été écrit dans l'édition du Petit Parisien du 12 octobre 1932. J'ai néanmoins coupé de l'article l'identité et les blessures des passagers, qualifiées de légères mais décrites de manière détaillée.

A 7h30, le rapide Paris-Bâle, qui roulait à 110 kilomètres à l'heure a déraillé hier matin en gare de Villepatour-en-Brie, près de Tournan, dans la Seine-et-Marne. (...)
Le rapide 4031 avait quitté la gare de l'Est hier matin à 7 heures en direction de Bâle. L'Orient-Express, dont le terminus est à Belgrade, contenait environ 80 voyageurs et une trentaine d'employés des Compagnies de l'Est et des Wagons-Lits.
Dès la sortie de Paris, le rapide s'élança à grande vitesse sur la voie libre. Il atteignit bientôt cent kilomètres à l'heure; puis dans les plaines de la Brie, le manomètre marquait 110 à l'heure. Vers 7 h 30, au kilomètre 43.550, peu après un passage à niveau, le mécanicien s'aperçut que la locomotive "flottait" et qu'un balancement inquiétant se propageait tout le long du train. Aussi jugea t-il utile de ralentir. Puis, sentant que le convoi emportait littéralement les voies, il bloqua les freins et mit le régulateur de vapeur au point mort. Mais traînant un poids de 278 tonnes 500, la locomotive continué sa trajectoire en direction de la gare de Villepatour-en-Brie, déplaçant, sur un parcours de deux cent mètres environ, les rails en "S". la voie "suivait" le train. 
la locomotive fut brusquement déportée de la voie descendante vers la voie montante et projetée contre la façade de la gare qu'elle défonça pour retomber ensuite sur la voie, arrachant une vingtaine de traverses qui lui servirent de butoir et la firent stopper à environ dix mètres au delà de la gare. 
Déjà, le tender et le fourgon s'étaient mis en travers des voies et le wagon-poste, dans lequel, depuis le départ de Paris, les employés triaient avec activité le courrier, avait complètement traversé le mur qui sépare les quais du bureau du chef de gare. D'autres wagons, dans un amoncellement indescriptible, s'étaient jetés les uns contre les autres. Seul, le wagon-restaurant demeura debout, offrant aux regards le spectacle d'une vaisselle bouleversée et d'un matériel mis en morceaux.
Le mécanicien du rapide, M. Fernand Veillet, qui était assisté du chauffeur Léon Martin, trente-cinq ans, tous deux du dépôt de Troyes. a fait les déclarations suivantes aux enquêteurs : Ma locomotive marchait à une allure régulière. Mon manomètre indiquait. à 7 h. 28, la vitesse de 110 kilomètres à l'heure, ce qui est normal sur cette voie qui traverse la Brie, où les lignes droites, qui sont fréquentes, permettent de grandes vitesses. Soudain, peu avant la gare de Villepatour et à peine le convoi venait-il de franchir un passage à niveau, je sentis que ma locomotive "flottait". Je donnai alors un léger coup de frein et fermai le régulateur de vapeur. Mais le balancement continuait et je sentais que le convoi "ripait" de gauche à droite. C'est alors que je bloquai les freins à fond. Mais je n'étais plus maître de ma machine, et celle-ci, franchissant la voie, sauta à droite sur la voie montante. La déposition de M. Veillet semble établir nettement que sa responsabilité ne peut être en aucune façon engagée. Il n'avait, à cet endroit de la voie, à se préoccuper d'aucun signal ni à ralentir au passage de la gare, qui est une petite station. Au contraire, c'est parce qu'il a su arrêter son convoi avec sang-froid et progressivement que le mécanicien a pu éviter une terrible catastrophe. 
Derrière la locomotive, qui était enfoncée dans le ballast jusqu'aux essieux et dont la vapeur fusait de toutes parts, le wagon-poste, un wagon mixte de 3ème et de 2ème classe, des wagons de 1ère et 2ème, une voiture de 3ème et le wagon-restaurant étaient couchés sur les voies et les remblais. Peu après le passage à niveau qui précède la gare, on apercevait nettement une première défaillance de la voie, sans doute minée par les pluies.

Le Républicain de l'arrondissement de Vitry-le-François publie, le 14 octobre 1932, ce petit article pour expliquer le déraillement du train Paris-Bâle : 


Le déraillement de Villepatour est-il dû à un manque de surveillance des voies ?

L'enquête sur le déraillement de Villepatour s'est poursuivie et il semble bien prouvé qu'il est dû à un mauvais état des voies. Par suite des pluies, le ballast s'est déplacé et un certain nombre de traverses consécutives se sont trouvées privées de point d'appui à leur extrémité. C'est ce qu'on nomme des "danseuses". Au passage du train, elles ont cédé sous le poids et les boudins des roues ont sauté par dessus les rails. 

Les voies sont l'objet, on le sait, d'une surveillance constante et jusqu'à ces temps derniers, étaient visitées quotidiennement. Par suite de compression de personnel - compression nécessaire sans doute - ces visites ne sont plus qu'hebdomadaires. Et peut-être a t-on là un peu exagéré la compression. Si parfait que soit le matériel, on ne peut prévoir les méfaits de l'eau et on ne saurait trop prendre de précautions coûteuses quand il s'agit de la sécurité des voyageurs.

Lorsqu'on lit la description de l'accident de Villepatour-en-Brie et qu'on le compare avec celui de la Croisille, qui s'est déroulé de la même façon avec des locomotives identiques, on ne peut que se rendre compte que, loin de pouvoir exclure une défaillance de la voie dans le second déraillement, il faut au contraire y penser de façon plus précise. Les rails ayant été arrachés et les traverses sectionnées, ces dégradations ont été considérées comme une conséquence de l'accident et non comme faisant partie des causes. Tout ayant été brûlé sur place, dit-on pour pouvoir rétablir plus rapidement le trafic, les pièces à conviction ont tout simplement disparu, laissant planer le doute et privant les victimes et le public des explications auxquelles elles auraient du avoir droit de la part de la justice. Un billet de chemin de fer n'est pas qu'une taxe perçue au profit exclusif de la compagnie de transport. C'est un contrat et à ce titre, le voyageur a droit non seulement au trajet, mais à la sécurité. Il semble que les transporteurs l'aient oublié.

Source de l'article.

vendredi 18 juillet 2025

Le déraillement du train Cherbourg-Paris à La Croisille

La catastrophe de l'express Cherbourg-Paris du 24 octobre 1933,

A 9h54, le 24 octobre 1933, le train parti de Cherbourg en direction de Paris déraille dans une petite courbe, qualifiée de « molle » par la presse de l'époque, sur la commune de la Croisille, tombant d'un petit viaduc d'une hauteur de 8 mètres. Cette même presse va donner beaucoup de détails sur les victimes, on va même connaître leurs adresses, leur nombre d'enfants et l'identité de leurs parents et conjoints, 36 corps seront sortis des décombres du convoi, la plupart tués sur le coup, les 3 voitures de tête ayant été réduites à leur seul châssis, rasé par la voiture suivante. Une partie des wagons est restée sur la voie et on ne déplore donc aucune victime dans la queue du train. Le chef de train, complètement à l'arrière, est immédiatement descendu pour se rendre compte de ce qui venait d'arriver. L'énorme locomotive, encore fumante, avait sauté le parapet du viaduc et se trouvait, debout, dans le lit du Rouloir, un petit affluent de l'Iton, avec son tender. Un wagon était à moitié déraillé, ceux de tête étaient réduits à des tas de bois brisé épars, sous lesquels en entendait des cris et des gémissements. Les passagers indemnes furent les premiers à dégager les blessés, aidés par les ouvriers qui travaillaient au chantier sur la voie dans le virage et qui venaient de voir l'express passer. Certains journaux, moins pudiques qu'à notre époque, ont décrit les blessures des victimes. Je ne reporte rien de leurs descriptions, qui n'ont fait qu'ajouter de l'horreur là où il n'y en avait pas besoin. Le chagrin des familles, la bénédiction des corps, les deux morts retrouvés après le déblaiement des débris, rien n'a été laissé de côté.

J'ai parcouru plusieurs journaux de l'époque, non pour revoir une autre fois ces descriptions macabres mais pour tenter de comprendre les raisons de l'accident, Certains passagers du train, décrivant ce qu'ils avaient ressenti, peuvent être des témoins précieux. Le chauffeur et le mécanicien du train n'ont pas survécu à l'accident. Malgré tout, ils avaient compris que quelque chose n'allait pas et avaient renversé la vapeur, car le train a freiné peu avant de quitter les rails. Les enquêteurs n'ont pas pu se mettre d'accord sur une cause unique et l'affaire en est restée là. L'accident s'est produit environ 200 mètres après une zone où des ouvriers introduisaient des gravillons sous les traverses pour "corriger la géométrie de roulement". Il faut croire que cette géométrie présentait des défaut pour qu'on ait ressenti le besoin de la corriger, mais nul n'a défini ceci comme une cause possible de déstabilisation du convoi. 

La locomotive était une 241 de type "Mountain", la plus lourde locomotive circulant en France, avec son tender, il s'agissait d'un ensemble de 194,2 tonnes. Le chef de train et d'autres témoins ont décrit comme un flottement juste avant que le train quitte la voie. Une partie des rails a été arrachée. Le remblai du talus était affaissé et on a incriminé le poids de la locomotive dans sa chute comme cause probable de cet affaissement. 
Le Rouloir à La Croisille

Je n'ai pas pu me rendre exactement sur les lieux car il s'agit de propriétés privées, mais j'ai pu voir, tout près du lieu où était tombée la locomotive, son tender et les premiers wagons, que la presse avait beaucoup exagéré. Certains ont rapporté que des scaphandriers avaient été dépêchés pour chercher des victimes dans le Rouloir. C'est un ru qu'on peut traverser à pieds. J'y ai pris la photo ci-contre. Il a été largement rapporté que la locomotive, restée sur ses roues, ne s'y était enfoncée que de 60 cm dans l'eau. Elle a d'ailleurs été remise en état et a repris du service. C'était une bonne machine.

Cette locomotive a été sortie du Rouloir près d'un mois et demi après le déraillement et les experts n'ont trouvé aucune faille technique. Il n'y en avait pas non plus sur la voie et les travaux ne pouvaient pas être mis en cause. Aucune trace de sabotage n'a été relevée non plus. Cet accident qui a coûté la vie à 36 personnes n'aurait été causé par rien ? Il se peut au contraire que toutes ces causes pourraient avoir été retenues, mais c'est mon avis personnel.

Il faut tout de même dire qu'un an plus tôt, en octobre 1932, il était arrivé exactement la même chose à un autre train tracté par le même type de locomotive, sur le trajet de l'Orient Express. Le Petit Parisien avait titré "Après avoir arraché deux cent mètres de voie la locomotive défonce la gare". Cet accident n'est pas répertorié car il n'a fait aucune victime. Malgré tout, les même causes produisant les mêmes effets, on peut considérer que les deux accidents sont liés. 

Merci d'avoir lu cet article sur un sujet qui date d'il y a presque 92 ans. 



 

mardi 15 juillet 2025

Vérifications

 En ce moment, et avec bien du mal car mon fournisseur d'accès internet, Free, pour ne pas le nommer, fait des difficultés pour rétablir ma connexion, en panne depuis le 24 juin 2025, soit 3 semaines. Mais ce n'est pas le sujet.

Blogger, qui est géré (mal) par le géant Google, modifie l'interface (mal) et crée des dysfonctionnements majeurs et des manques. Des fonctions utiles disparaissent au profit de bêtises inutiles que personne ne demandait. Pire, des articles disparaissent sans qu'on n'en sache jamais la raison. L'aide en ligne ne sert à rien. Ce n'était déjà pas terrible avant mais, depuis l'arrivée de l'IA, c'est cent fois pire. 

Je n'ai pas tout vérifié mais en cherchant un renseignement sur cette histoire, je viens de me rendre compte qu'un article bien documenté sur l'accident ferroviaire survenu en octobre 1933 sur la commune de La Croisille avait tout simplement disparu. Je ne crois pas qu'il s'agisse de censure. Sur des articles sensibles, j'aurais hésité, mais sur ce qu'on peut appeler un fait divers datant de plus de 90 ans, j'ai quelques doutes. Non non, ce n'est vraisemblablement qu'une mauvaise gestion quelque part. Un chiffre, un nom qui ont agi comme un signal pour entraîner cette suppression. C'est déjà arrivé, entre autres sur un article sur la photo du mois, un défi en photographie entre blogueurs. Le thème était "vert" et mon cliché représentait des vaches au loin dans un pré, avec quelques feuilles d'arbre au premier plan. Pas quelque chose de vraiment subversif. 

J'ai fouillé dans mes brouillons pour voir s'il restait des traces de cet article sur la catastrophe de La Croisille, appelée aussi "de Saint-Elier". (C'est un détail mais le train a déraillé sur la commune de Saint-Elier avant de quitter sa voie et de s'abîmer dans la vallée du Rouloir sur la commune de La Croisille). Rien. Pourtant, les images de l'article sont bien dans mes albums Blogger. C'est la seule trace. Elles pourraient me permettre de refaire mon article. Malheureusement, mon audience sera sans doute bien moindre qu'au moment de la rédaction initiale. Le défouloir n'est plus ce qu'il était, Blogger non plus.

Je tenais particulièrement à cet article, qui était l'un de mes articles historiques pour lequel j'avais fait de multiples recherches, allant même sur place, dans cette vallée, pour mieux me rendre compte. Je n'en avais pas fait mention dans l'article mais la coïncidence veut que j'ai vécu dans 3 villes où des trains à vapeur ont, dans des accidents du passé, fait de nombreuses victimes. Par une autre coïncidence, la personne qui a partagé ce blog avec moi pendant un temps est né, très loin de chez moi, dans une ville où une catastrophe ferroviaire a fait aussi une quarantaine de 22 morts et 45 blessés en 1940. 

Je ne suis pas seulement peinée, je suis très mécontente. 

jeudi 21 septembre 2023

Histoire de la France païenne, les marques runiques

 Une nouvelle vidéo d'Oleg de Normandie au sujet du passé païen de la France avant qu'elle ne soit sous  le joug du christianisme. 

Les marques runiques sur les cathédrales ne sont pas les seuls témoins de ce passé mais de tous temps, elles ont été traquées et détruites. La dernière destruction en date, et pas des moindres, a été la destruction par le feu de la charpente de la cathédrale Notre Dame de Paris, qui comportait justement les nombreuses marques des charpentiers des premières heures de l'édifice. 

M'intéressant de près à la Picardie à cause d'une branche paternelle de ma généalogie, j'ai pu remarquer que les églises avaient spécialement été visées par les bombardements, qu'ils viennent d'un côté ou de l'autre des belligérants. Certaines, partiellement détruites seulement, ont été restaurées, montrant encore innocemment aujourd'hui des éléments païens. J'en ai récemment rencontrée une au cours de ma dernière visite dans la Somme. La question, maintenant, est de savoir si je dois partager ce détail. Un sinistre est si vite arrivé...


jeudi 6 juillet 2023

On repart en arrière, chapitre 1

 Il y a 13 ans, je publiais un billet sur la confiscation de la liberté de la presse sous Sarkozy. Ce n'était que le début de la dictature médiatique sous laquelle nous vivons aujourd'hui et c'est terriblement actuel.

Voici mon article du 6 juillet 2010 : 


"Présidence de France Télévisions : Nicolas Sarkozy a choisi Rémy Pflimlin"

Dépêche de l'AFP, tombée ce matin à 9h56.
Si on analyse la phrase qui précède, la plupart des personnes vont poser la question "qui est Rémy Pflimlin ?".
Et bien au risque de paraitre, encore, une extra-terrestre, la question que je pose, moi, est "Comment n'est-on pas choqué que le président de la république ait le pouvoir de décider qui allait diriger le média le plus influent en France ?"
Certes, on me répliquera que le sénat a validé le décret sur la réforme de l'audiovisuel dans lequel, habilement, la mesure phare était la suppression de la pub sur France Télévision pour 2011.
C'est l'arbre qui cache la forêt.
La véritable information était que désormais, Nicolas Sarkozy s'est approprié le monopole de l'information, faisant passer du même coup la presse dans le clan des menteurs.
Les peuples asservis par l'audiovisuel sont devenus des loques sans volonté qu'on manipule à souhait, laissant la liberté d'expression aller à vau-l'eau.

Les Français ne se déplacent plus pour aller aux urnes. A quoi bon ? On a vu avec le scandale de la loi Hadopi que l'Assemblée Nationale, pourtant majoritairement à la botte du président, n'avait en réalité aucun pouvoir législatif. Nicolas Sarkozy voulait cette loi, particulièrement importante pour lui permettre de contrôler l'internet, il l'a fait voter jusqu'à ce qu'il l'obtienne, ce qui est tout de même une première dans un pays présenté comme une démocratie !

Nous étions le pays des droits de l'homme et nous avions le droit d'en être fiers. Nous ne sommes plus qu'un ramassis de zombies suivant aveuglément le chemin qu'on nous a tracé.
Je vais juste donner un exemple parmi tant d'autres.
Nous avons accepté de sacrifier une partie de nos rémunérations pour que ceux qui ont travaillé continuent à vivre dignement avec des retraites, nous sommes à présent prêts à les sacrifier sans lever le petit doigt, en restant assis devant la télé, en ne faisant rien, et en avalant tout ce qu'on nous jette en pâture grâce à la magie des images et à la paresse des esprits.




Les Arrivées 02 (Contrôle de l'Esprit avec George Carlin)
envoyé par zgump. - L'info video en direct.




Les Arrivées 03 (Contrôle de l'Esprit des Enfants)
envoyé par zgump. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

L'article d'origine est ici et s'appelle Hypnose Générale.

lundi 3 juillet 2023

C'était un 3 juillet

 Le 3 juillet 2022, Lou, ma belle chatoune toute noire, une petite compagne à 4 pattes trouvée 19 ans plus tôt rendait son dernier soupir après une nuit d'agonie au cours de laquelle, j'ai passé la nuit dans le jardin auprès d'elle, la rassurant comme j'ai pu face aux grognements agressifs des chiens de ma voisine, deux machins genre rottweiler mal élevés qui n'ont toujours pas compris, depuis deux ans que leur maîtresse a emménagé là, que le mur entre moi et eux marque la limite de leurs pénibles interventions. 
Je sais que je retrouverai Lou. Elle me l'a fait savoir par de petits signes. Souriez. 

Le 3 juillet 1971, le corps de Jim Morisson, chanteur du groupe The Doors est retrouvé dans sa baignoire.
Il avait 27 ans.

Le 3 juillet 1969, le corps de Brian Jones, le fondateur du groupe ultra connu The Rolling Stones, que je tiens pour l'un des musiciens contemporains les plus remarquables, était retrouvé au fond de sa piscine. Il avait également 27 ans. 
Une de ses compositions  à écouter jusqu'au bout sans se laisser distraire par un début qui semble un peu déconcertant. 



Brian Jones, 
Take Me With You My Darling, Take Me With You.

vendredi 23 juin 2023

Association d'idées Titan / Titanic

 Les deux nouvelles dont on entend le plus parler en ce moment sont d'une part l'explosion d'un immeuble proche du Val de Grâce à Paris dont je parlerai peut-être plus tard lorsque la personne toujours recherchée 2 jours après dans les décombres aura été retrouvée, et la perte près de l'épave du Titanic, d'un sous-marin expérimental avec cinq personnes à bord. 

Les garde-côtes américains ont dit hier que le submersible de l'entreprise "OceanGate", disparu depuis dimanche dans l'Atlantique nord, avait subi une "implosion catastrophique" . Si c'est confirmé, on peut considérer que les cinq hommes qui étaient à l'intérieur n'ont pas pu survivre. L’épave du Titanic gît au sud de Terre-Neuve à une profondeur de près de 4.000 mètres. 
Après avoir un peu parcouru la presse, il semble qu'une info soit reprise presque unanimement : l'engin n'était pas fiable. Faute de moyens, les essais nécessaires n'auraient pas été effectués et les équipements n'auraient pas été à la hauteur de l'emploi auquel ils étaient destinés. Nous ne pouvons plus que déplorer la mort des cinq occupants de ce submersible, imprudemment baptisé Titan. 

Titan, bien entendu, ramène au Titanic et à son naufrage, décrit comme le plus meurtrier, ce qui est faux, mais ce n'est pas le propos. De tout ce qu'on peut lire sur l'histoire du Titanic, il faut retenir que son histoire est en tous points semblable à celle du Titan dans un roman écrit en 1898 par Morgan Robertson et publié sous le titre Futility. Dans le roman, le Titan est le plus grand navire de son époque, le plus luxueux et il coule dans l'Atlantique nord après avoir heurté un iceberg. Le manque de place dans les canots de sauvetage est décrit par l'auteur comme la cause principale des nombreuses victimes. On nous dit que ce roman serait prémonitoire. Je crois pour ma part qu'il aurait plutôt été une source d'inspiration pour ce qui pourrait maintenant être considéré comme un crime de masse. 

Certes, ça fait un peu "conspi" mais ça mérité quand même d'être considéré lorsqu'on comprend qui était à bord du Titanic et quelles ont été les conséquences de leur disparition sur le monde. 

dimanche 16 avril 2023

Naufrage du Titanic

Il y a 111 ans, le Titanic coulait dans l'Atlantique nord avec 1 317 passagers et 891 membres d'équipage. Sur ces 2 208 personnes à bord, 1 496 périront, parmi lesquelles des personnages très influents qui n'y sont pas venus d'eux-mêmes mais ont été invités à ce voyage inaugural du plus grand navire de l'époque par J.P. Morgan, banquier, qui avait acheté la White Star Line. 
Ce naufrage a tellement influencé le cours des évènements qu'il est difficile de ne pas penser qu'il a été pensé à l'avance et organisé.

 Une émission kla.tv :


Les statistiques du naufrage : Lien

jeudi 12 janvier 2023

Hugues de Payens l'était-il (païen) ?

 Il arrive qu'on se pose des questions de ce genre lorsqu'on ne dort pas et qu'on réfléchit. Préoccupée depuis un moment par les cathédrales gothiques, je me suis rendue à plusieurs reprises à Chartres et j'ai consulté la documentation des Archives Départementales d'Eure et Loir qui a publié un plan très intéressant sur lequel les moindres mesures ont été rapportées avec une précision de quelques millimètres. 
J'ai pu observer l'orientation très particulière de la cathédrale, qui est également celle d'autres églises à proximité. Ce ne peut être un hasard et j'en ai trouvé l'explication mais ce n'est pas le sujet de mon article.

Il serait trop long d'exposer les liens entre les cathédrales gothique et le savoir des bâtisseurs, hérité des templiers. Il suffit de comprendre que l'ordre du Temple, par ses connaissances et sa richesse, était aussi puissant que le roi de France et que c'est la raison pour laquelle les templiers ont été arrêtés, certains torturés et même brûlés vifs. 
Revenons au début. Hugues de Payens, également appelé Hugo de Paganis, comme le souligne naïvement Wikipedia, qui est parfois fâché avec la réalité mais qui, dans ce cas, nous donne la première raison de penser que cet Hugo de Paganis était un Hugues des païens, tout comme les Paynel qu'on trouvait parmi les Normands étaient des Paganel, des païens. 

En cherchant de plus amples informations, je suis tombée par hasard sur un article hallucinant du site IRNA lequel, au lieu de s'exprimer positivement, commence par non. Ce non s'applique à tout. Non, les templiers,, non les cathédrales, non on ne cherche pas la vérité, on nie les travaux de ceux qui cherchent vraiment, en les dénigrant au besoin à coup de contre-vérités. L'article, assez long, qui comporte surtout ce qui est arrangé en haut lieu pour expliquer l'histoire de façon officielle, est signé Alexis Seydoux. 
Il s'agit d'un forum, or, pour en avoir fréquenté un il y a quelque temps. On ne lit dans un forum que ce qui n'a pas été censuré par ses administrateurs. Il n'y a donc pas de pluralité d'opinion, ni de débat, ce qui me parait pourtant indispensable pour ne pas tomber dans le piège de la pensée unique. En bref, il n'y a aucune recherche personnelle. L'article semble n'avoir qu'un but, contredire les recherches d'Oleg de Normandie sur le sujet. Démolir ces recherches doit avoir une sacrée importance car le site contient plusieurs autres articles qui vont tous en ce sens, tous signés du même Seydoux. 

Hugues de Payens, comme ses huit compagnons, moines-soldats, était un érudit. Il avait étudié tout ce qui était enseigné à l'époque et, en matière de religions, connaissait aussi bien la Kabbale juive, les cercles Soufis et les évangiles que les enseignements odiniques, les runes et les connaissances celtiques des druides sur le tellurisme. Alors, compte tenu de tout cela, serait-il étonnant qu'au 11ème siècle, alors qu'une bonne partie du pays était païenne malgré les persécutions, Hugues l'ait également été ? Certains souligneront que lorsqu'on est païen, on ne va pas sauver le tombeau du Christ en Palestine. Ah bon ? Il y a pourtant une explication simple : Jésus, le Galiléen, était certainement gaulois. Décrit comme blond aux yeux bleus, il n'était pas moyen-oriental. Faites vos recherches.

vendredi 23 septembre 2022

La petite sirène

La Petite Sirène est un conte danois écrit par Hans Christian Andersen alors âgé de 32 ans, en 1837. 
L'histoire est celle d'une sirène qui sauve un humain lors d'un naufrage. Il est beau et elle en tombe amoureuse, mais le malheur veut qu'il soit un prince. Au prix de beaucoup de souffrance, elle devient une jeune fille avec de vraies jambes mais la sorcière qui fait l'échange lui coupe la langue. 
Contrairement à ce qui se passe dans les histoires qu'on raconte habituellement aux enfants, les princes n'épousent que des personnes de leur condition et se désintéressent des autres. Ce prince ne déroge pas à la règle et fait le malheur de la sirène dont les sœurs ont pourtant sacrifié leurs cheveux pour qu'elle retrouve sa queue de poisson et sa vie tranquille au fond de la mer. Le prince épouse une princesse et la sirène se noie ne laissant qu'une trace d'écume, car pour H.C. Andersen, les sirènes n'ont pas d'âme. 

Lorsque j'étais petite, je demandais à ce qu'on me raconte cette histoire avant de m'endormir. A chaque fois, je baignais mon oreiller d'un torrent de larmes, mais c'était mon histoire préférée et je ne m'endormais qu'en pleurant. Dans le conte danois, la sirène devient une fille de l'air, invisible, et revient donner un baiser d'amour à son prince mais ça, ma mère ne risquait  pas de me le dire car elle considérait que la tendresse était un pêché. Dans ces conditions, la Petite Sirène était donc le conte le plus triste qu'on puisse imaginer.

Sans surprise, je n'ai pas aimé que Disney adapte cette belle histoire en dessin animé. Je n'ai d'ailleurs aimé aucun de ses dessins animés à l'exception de Fantasia et de Merlin l'Enchanteur. Oui, je suis difficile. Je suis extrêmement attachée à la réalité des choses et le mot "adapter" est déjà un signe de futur mensonge. 

Le pompon, c'est tout de même cette ânerie, une petite sirène noire. Chez Disney, je pense qu'on confond le Danemark avec l'Ouganda ou le Tchad. Leurs connaissances en géographie ne vont  pas jusqu'à se demander si un océan borde ces pays. Ce n'est pas le cas. Dans un sens, ce n'est pas plus mal, ça évite à leur sirène et à leur prince d'être déchiquetés par les requins. Ce serait une autre histoire. 

Ce qui m'étonne, c'est que le rôle de la sirène ne soit pas confié à un acteur mâle, noir bien sûr, qui aurait profité de l'inconscience du prince pour le fourrer sur la plage. Nous ne sommes plus à ça près. 
Ces gens n'ont qu'un intérêt, avilir les œuvres originales et l'histoire pour pervertir les spectateurs. Et il y a des abrutis qui se laissent faire. 
Pour la suite, après le massacre de Thor joué par Nathalie Portman, Netflix pourrait, par exemple, confier à cette dernière des rôles comme Ghandi, Nelson Mandela ou encore Jésus Christ. Ne rêvez pas, ils en sont capables et pas seulement par esprit mercantile. 

jeudi 28 juillet 2022

Qui sont les barbares ?

 

Beaucoup de Français s'inquiètent du nombre de ceux qu'il sied à présent de nommer des migrants. Une dénomination récente pour parler d'hommes jeunes qu'on prétend fuir les guerres qui ravagent leur pays. On se demande pourquoi ces hommes, qu'on dit courageux, ne sont pas en train de défendre les leurs. Qu'ils n'aient pas d'épouses ou d'enfants, je l'entends bien, mais n'ont-ils pas des mères, des sœurs, des nièces à protéger ?

L'inquiétude provient surtout du sentiment d'insécurité grandissant dont l'origine est essentiellement médiatique. "Attaque au couteau" est le nouveau mantra que la presse utilise pour insuffler la peur. Certes, les faits sont réels mais l'important est aussi la manière dont ils sont rapportés d'autant que, parallèlement, on met en avant des provocatrices imposant le burkini dans les piscines et sur les plages et portant le voile et même davantage n'importe où. L'idéologie de l'islam semble gagner chaque jour du terrain sans qu'il soit possible d'en préserver les populations autochtones, dont la plupart vivent avec d'autres principes acquis au fil des siècles. 

Pour comprendre que ce qui arrive, notamment en France, pourrait être un retour de karma, je vous propose d'écouter René Vautier, qui rapporte des vérités parfois difficiles à entendre mais nécessaires :

 

S'il vous plait, regardez sur youtube et allez voir cette chaîne. 

vendredi 10 juin 2022

dimanche 17 octobre 2021

1793 - 2020 les crimes de la république

 26 vendémiaire, fête de l'aubergine. C'est comme ça que les révolutionnaire appelaient le 17 octobre. 

En 1793, ce jour là, eut lieu la bataille de Cholet au cours de laquelle 24.000 soldats républicains combattirent 40.000 paysans mal armés et peu aguerris.

Ce fut une boucherie. Les Vendéens furent défaits et se réfugièrent dans les villes environnantes avec de nombreux blessés dans leurs rangs, dont le général Charles de Bonchamps, qui mourra le lendemain soir, après avoir gracié environ 5.000 prisonniers républicains qui furent libérés. 
Pendant ce temps, les troupes républicaines, arrivées dans Beaupréau où il ne restait plus que des blessés alités, se livrèrent à un ignoble massacre sur ces hommes pour la plupart mutilés et incapables de se défendre. Selon les sources, de 400 à 800 blessés furent ainsi achevés à coup de sabre sur leur lit d'hôpital.
Les méthodes républicaines n'ont pas tellement changé, il faut bien le constater. On achève toujours à l'hôpital, mais maintenant, on ne dit même pas euthanasier, c'est encore trop difficile à entendre, on dit "faire partir" et ce n'est pas à coup de sabre, mais par une lente agonie génératrice d'angoisse appelée Rivotril que les infirmières ont été contraintes de faire subir à leurs patients âgés qui ne pouvaient pas se défendre. 
Peu importe l'époque, la république est criminelle.