26 vendémiaire, fête de l'aubergine. C'est comme ça que les révolutionnaire appelaient le 17 octobre.
En 1793, ce jour là, eut lieu la bataille de Cholet au cours de laquelle 24.000 soldats républicains combattirent 40.000 paysans mal armés et peu aguerris.
Ce fut une boucherie. Les Vendéens furent défaits et se réfugièrent dans les villes environnantes avec de nombreux blessés dans leurs rangs, dont le général Charles de Bonchamps, qui mourra le lendemain soir, après avoir gracié environ 5.000 prisonniers républicains qui furent libérés.
Pendant ce temps, les troupes républicaines, arrivées dans Beaupréau où il ne restait plus que des blessés alités, se livrèrent à un ignoble massacre sur ces hommes pour la plupart mutilés et incapables de se défendre. Selon les sources, de 400 à 800 blessés furent ainsi achevés à coup de sabre sur leur lit d'hôpital.
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Les méthodes républicaines n'ont pas tellement changé, il faut bien le constater. On achève toujours à l'hôpital, mais maintenant, on ne dit même pas euthanasier, c'est encore trop difficile à entendre, on dit "faire partir" et ce n'est pas à coup de sabre, mais par une lente agonie génératrice d'angoisse appelée Rivotril que les infirmières ont été contraintes de faire subir à leurs patients âgés qui ne pouvaient pas se défendre.
Peu importe l'époque, la république est criminelle.
On n'apprend pas ça en cours d'histoire.
RépondreSupprimerLa guillotine, c'était déjà hard. Tuer des blessés au lit, c'est le comble de la lâcheté.