vendredi 30 mars 2018

Pamela Mastropietro, un meurtre passé sous silence par la presse française

Les parents de Pamela devant sa photo
image nanopress
Le 31 janvier dernier, les carabiniers de Macerata découvraient, dans deux valises laissées près d'une villa, le corps coupé en morceaux d'une jeune fille de 18 ans disparue deux jours plus tôt, Pamela Mastropietro, originaire de Rome. La chair était parfaitement propre et sans une goutte de sang.

Un homme a été identifié grâce aux images du système de sécurité d'une pharmacie, sur lesquelles il apparaît alors qu'il suit la jeune fille. Un Nigérian, qui vit actuellement en Italie, et qui a admis avoir remarqué et suivi Pamela, mais l'avoir ensuite perdue de vue. Il a nié toute implication dans le meurtre.
Lors d'une perquisition à son domicile, Plusieurs grands couteaux ont été saisis par les enquêteurs dans l'appartement. Les carabiniers ont travaillé tard dans la nuit dans la maison via Spalato, où ils ont également trouvé des taches de sang ainsi que les vêtements de la jeune fille. L'enquête de voisinage a fait apparaître qu'aucun outil électrique n'a été utilisé ces jours-là. La pharmacienne a en outre témoigné avoir vendu une seringue à cet homme et un autre témoin a vu, dans la nuit du 30, l'homme avec les deux valises à l'intérieur desquelles le cadavre mutilé de la jeune fille a été retrouvé.

Le Nigérian, un demandeur d'asile avec un permis de séjour expiré, Innocent Oseghale, âgé de 29 ans, a été placé en garde à vue, inculpé de mutilation et dissimulation de cadavre.

Pamela n'avait pas de téléphone avec elle et elle traversait un moment de grande fragilité après une période de désintoxication. "J'espère vraiment qu'elle n'est pas elle", a déclaré sa mère. "Je ne sais pas pourquoi elle a quitté la communauté où elle vivait ni ce qui s'est passé. J'aimerais qu'on m'explique"

Les premiers résultats des enquêtes médico-légales n'ont pas permis d'obtenir des résultats très significatifs, a déclaré le procureur de Macerata Giovanni Giorgio. Ceci parce qu'il n'y avait aucune trace de sang et d'urine sur les restes du cadavre qui, selon les médecins légistes, a été disséqué d'une manière apparemment scientifique. Et c'est pourquoi une deuxième autopsie a été effectuée. L'autopsie, qui a duré plus de quatre heures,  a déterminé que Pamela avait été frappée à la tête avec un objet contondant alors qu'elle était droguée à l'héroïne. Elle n'était pas en overdose et le coup reçu à la tempe n'était pas mortel. Ce qui l'a tué sont deux blessures par arme blanche à la base droite du thorax avec une lame qui a atteint le foie. La mort est survenue le 30 janvier entre 11 heures et 17 heures. Après la mort, le corps a ensuite été sectionné avec expertise, soumis à des mutilations spécifiques et lavé à l'eau de Javel, ce qui a eu pour effet de faire disparaître les traces de contacts physiques et de fluides biologiques. Le corps a été partiellement écorché et lavé de manière précise même dans les régions génitales. Il manque de petits fragments de peau provenant de la région du bassin et du cou, probablement pour éliminer les traces d'abus sexuel dans le premier cas et ceux d'une tentative d'étranglement dans le second. Tout cela, écrivent les experts, a laissé sur le corps une blessure post-mortem significative. Quatre Nigériens font l'objet d'une enquête à ce sujet. Pour clarifier les responsabilités de chacun, les résultats des examens sur les empreintes trouvées dans la maison et sur les vêtements ont été décisifs, en plus du suivi précis des téléphones.

Innocent Oseghale est sous le coup des accusations de mutilation, destruction et dissimulation de cadavre et peut-être d'assassinat. Desmond Lucky, 22 ans, appelé par Oseghale pour avoir fourni l'héroïne. Lucky Awelima, 27 ans, arrêté à la gare de Milan alors qu'il se rendait en Suisse. Ces deux derniers sont aussi en prison, accusés de meurtre,  puisque leurs arrestations ont été effectuées sur la base des expertises. Un quatrième homme a été entendu mais laissé en liberté. Son rôle semble avoir été marginal. L'étude de sa téléphonie mobile montre qu'il n'était pas présent sur les lieux du crime alors que les téléphones des trois autres montrent au contraire qu'ils se trouvaient sur la même antenne relais.  Les deux complices d'Oseghale ont ensuite été vus le matin du 31 janvier alors qu'ils achetaient de l'eau de Javel.
Aucun des trois qui sont en prison n'a révélé le motif du meurtre. 
Contrairement à ce qui a été dit sur plusieurs sites italiens et quelques français, aucun organe n'a été prélevé et pourtant, j'ai du mal à croire qu'on puisse se donner autant de mal pour seulement accomplir un acte sexuel de quelques minutes. 
La troisième trace ADN trouvée sur le corps par les enquêteurs appartient au chauffeur de taxi qui l'a véhiculé le 29 janvier. Il est hors de cause. 
Si vous savez pourquoi on tue et on découpe une gamine en morceaux autrement que pour la manger ou l'offrir à un dieu quelconque, merci de m'éclairer parce que 10 minutes de sexe, ça ne me parait pas justifier autant de travail. 
Maintenant, pourquoi n'en a t'on pas vraiment parlé en France ? et bien, parce qu'une petite européenne blanche ne mérite sans doute pas qu'on traite un immigré en situation irrégulière d'assassin. Les gauchistes bien pensants qui font la promotion de la diversité se fichent des adolescentes violées et dépecées par ces étrangers à qui il faudrait donner nos emplois, nos maisons et nos filles. Ce qui compte, c'est le métissage prôné par la communauté des vendeurs de pantalons à une seule jambe.

mercredi 28 mars 2018

Moby Prince, le ferry brûlé, qui a essayé d'enterrer la vérité ?

La collision entre le ferry Moby Prince et le pétrolier Agip Abruzzo le soir du 10 avril 1991 a fait 140 morts. Rien de ce qui avait été décrit comme un accident n'était clair.
J'avais exprimé mon opinion au sujet de cette affaire dans les billets suivants :


En Italie, Une nouvelle enquête sur l'accident voit le jour. Il n'est pas seulement question de rétablir la vérité, il faut également pointer la responsabilité de tous ceux qui ont menti, dissimulé, volé les preuves et fait obstruction à l'enquête. C'est pourquoi les conclusions du travail effectué par le Bureau d'Enquête du Sénat seront transmis à deux juridictions. Celle de Livourne pour rouvrir l'affaire et donner une explication à la tragédie qui a fait 140 morts dans la nuit du 10 avril 1991 et celle de Rome pour identifier et peut-être punir ceux qui ont tout fait pour travestir les faits.

Pendant de nombreuses années, l'omerta a été la règle. Maintenant, les magistrats ont accès à des documents qui n'ont jamais été exploités et à des preuves qu'on a tues. Ces éléments montrent le drame sous un jour nouveau.

Il y avait ce brouillard, qui devait tout expliquer. Un brouillard qui n'a jamais existé. Des témoignages, mais surtout des documents le prouvent. Vidéo et photographiques.
De même, il s'est avéré faux que le pétrolier Agip Abruzzo était amarré dans une zone autorisée. Les vérifications techniques le prouvent sans aucun doute et pour le confirmer il y a les quelques tôles du navire que les plongeurs ont récupérées dans les eaux du golfe de Livourne. Les mensonges sur la position du pétrolier sont donc définitivement écartés, malgré la rapidité avec laquelle les navires ont été déplacés après l'accident.
Chaque jour, dit le document final de la commission, l'équipage du pétrolier a annoncé sa position d'amarrage, sauf cette nuit-là. Pourquoi ?

Y avait-il quelque chose à cacher ?

Le soupçon est qu'il y avait un trafic de pétrole brut entre le pétrolier et une barge qui faisait des allers et retours dans le port. Dans les actes de l'enquête de l'époque on n'en parlait pas, mais les preuves recueillies au cours de ces deux années de travail le montrent clairement. Et cela explique aussi le fait que la citerne numéro 6 du pétrolier ait été trouvée ouverte, avec un tuyau pendant.

Au sujet de l'Agip Abruzzo, décare le président de la commission d'enquête Silvio Lai, nous avons également mis au jour un autre mensonge. Il n'est pas vrai qu'il avait quitté l'Egypte le 4 avril 1991. Dans les jours qui ont précédé l'accident, il avait déjà fait des escales dans les eaux italiennes.
Pour le savoir, il suffisait de consulter les dossiers d'assurance conservés à Londres. Pourquoi ce mensonge? Pourquoi personne n'a vérifié ces enregistrements? Pourquoi personne n'a-t-il inspecté le navire pour savoir ce qu'il transportait effectivement ?

Les proches des 140 personnes mortes sur le ferry veulent également connaître le sort de leurs disparus. A partir de l'emplacement de la découverte des corps, a déclaré Silvio Lai, on peut dire que tous les passagers avaient été rassemblés dans des pièces anti-feu et grâce à l'expertise dont nous avions besoin, deux experts médico-légaux ont déterminé qu'il n'était pas vrai qu'ils étaient morts en 20 minutes. Ce n'est également pas soutenable scientifiquement.

Nous ne pouvons pas expliquer pourquoi aucune analyse n'a été faite sur les corps des victimes. L'équipage a bien fait son devoir : non seulement l'accident n'est pas dû à la distraction du commandant du ferry, mais il n'est pas vrai non plus que tout n'a pas été fait pour sauver les passagers et éteindre l'incendie. Ceux qui n'ont rien fait pour éloigner de l'enfer les passagers du Moby Prince sont à chercher à l'autorité portuaire de Livourne et cela, la commission d'enquête l'a écrit clairement.  "Il y avait beaucoup de gens qui auraient pu être sauvés. Plus d'une heure après l'accident, le ferry n'avait même pas encore été trouvé". Et les sauveteurs ne sont pas arrivés en retard, ils ne sont jamais arrivés. "Nous avons beaucoup de preuves, y compris le témoignage du seul survivant, que les passagers ont vécu longtemps au centre du ferry. Nous l'avons interrogé et il nous a dit qu'il avait souvent répété en criant aux sauveteurs qu'il y avait toujours des gens vivants à bord."
L'accord entre les compagnies maritimes pour indemniser, avec l'engagement de ne pas se poursuivre, avant même la clôture des enquêtes, la disparition des traces radar de la base aérienne américaine voisine, le fonctionnement curieux des radiocommunications italiennes et l'incompétence de la Capitainerie de Livourne sont autant d'aspects que la commission d'enquête n'a pas négligé d'étudier.

Pour les familles des 140 victimes, c'est la première lueur d'espoir depuis près de 27 ans. «Nous attendions ces mots depuis 27 ans mais nous les répétions depuis 27 ans, L'enquête sur cette affaire est une honte pour l'Italie» dit Angelo Chessa, le fils du commandant du ferry, qui a également perdu sa mère cette nuit-là. "Nous ne sommes toujours pas satisfaits", insiste Loris Rispoli, qui salue toujours sa soeur Liana: "Nous voulons maintenant que les responsables de cette grande tragédie soient punis et payent".

Sera t-il possible de retrouver et condamner tous les coupables ? Rien n'est moins sûr. 

Le rapport de la commission, en italien, sur cette page.





jeudi 15 mars 2018

Ding dong, photo du mois

Ding-Dong, thème choisi par J'habite à Waterford

Note de l'auteur : La petite chose qui vous réveille, vous tire de votre rêverie, vous annonce qu'ils est temps de passer à autre chose, au sens propre, ou figuré, au passé, ou au présent.


Cette photo a été prise dans la chambre de ma dernière fille, dont je suis sans nouvelles depuis trop longtemps. Jusqu'à présent, je l'avais laissée dans l'état où elle se trouvait à son départ de la maison. 
Sur le tour de la fenêtre de toit, colorié en bleu encre de cartouche de stylo, ces quelques mots, "on est des mans". Il y en a d'autres, moins esthétiques, il fallait en choisir une .
Ding dong, car depuis cet hiver, j'ai décidé de refaire cette chambre et donc de tourner la page. J'attendais juste que le temps soit plus clément. Le printemps commence la semaine prochaine. 

Ding dong ?

Akaieric, Albane, Alexinparis, Amartia, Aude, Betty, BiGBuGS, Blogoth67, Bubble gones, Cara, Chiffons and Co, Christophe, Cricriyom from Paris, Céline in Paris, Danièle.B, DelphineF, El Padawan, Escribouillages, Eurydice, FerdyPainD'épice, François le Niçois, Frédéric, Gilsoub, Gine, Giselle 43, J'habite à Waterford, Jakline, Josette, Josiane, Julia, Kellya, Krn, La Fille de l'Air, La Tribu de Chacha, Lau* des montagnes, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Lilousoleil, Lyonelk, magda627, Magouille, Mamysoren, Marie-Paule, Mirovinben, Morgane Byloos Photography, Nanouk, Nicky, Pat, PatteBlanche, Philisine Cave, Pilisi, Renepaulhenry, Sous mon arbre, Tambour Major, Ventsetvoyages, Xoliv', écri'turbulente.

samedi 10 mars 2018

Nordahl, un bouc émissaire ordinaire

Je n'ai pas pour habitude de commenter les faits divers, sauf quand ceux-ci me paraissent n'en être pas tout à fait. L'affaire de l'enlèvement et du meurtre de la petite Maëlys de Araujo lors d'une fête de mariage dans l'Isère me semble relever de cette catégorie de faits.
Je ne compte pas répéter toute l'histoire, les différents media en faisant leurs choux gras à coup de gros titres depuis 6 mois. Celui qui n'est pas au courant vit sur une autre planète.

Un homme, Nordahl Lerlandais, arrêté dès le début de l'enquête, a avoué, le 14 février dernier, avoir enlevé Maëlys, l'avoir tuée involontairement et avoir abandonné son corps dans une forêt en montagne. Il ne dit pas comment Maëlys est morte, parce qu'il ne le sait pas. Il doit attendre les résultats des investigations pour inventer un accident crédible. Je m'explique :

Au mariage, Nordahl est un invité de dernière minute. Il n'a été présent qu'au vin d'honneur et au dessert. Il a parlé avec Maëlys, de chiens, car c'était une passion commune. Il dit que la petite fille est montée dans sa voiture pour vérifier la présence de ceux-ci, ce qui est certainement un mensonge pour expliquer la présence de bribes de son ADN sur la commande de phares de sa voiture.
Maëlys est bien montée de son plein gré dans l'Audi A3, côté passager. Il était question d'un petit aller retour de rien du tout pour aller voir les chiens en question. Nordahl roule vite, il traverse le Pont-de-Beauvoisin. Il passe devant une caméra de surveillance en ville et c'est ce qui le perdra. Il emmène sa petite passagère à un endroit connu de lui seul, où il la confie à d'autres personnes, dans un but bien peu avouable. Nordahl est pris dans un engrenage, il a déjà des choses à se reprocher et ceux qui sont au courant le tiennent.

Il retourne seul à la salle du mariage, espérant que son absence n'a pas été remarquée. Les invités cherchent déjà Maëlys. Il s'en va. Il a franchi un autre pas dans ce qu'on peut appeler criminalité. Il sait que les personnes à qui il a laissé Maëlys vont l'utiliser de façon malsaine. Il cherche alors, au moyen de son smartphone, des renseignements sur ces pratiques, tout de suite.
Il a rendez-vous avec ces personnes pour reprendre Maëlys, il fait nuit et il retourne à l'endroit où il l'a laissée bien vivante. A présent, elle est morte et il faut faire disparaître son corps. Ça fait partie de ce qu'on lui demande.

Le corps de Maëlys est dans le coffre de l'Audi A3. Elle a été abusée et sacrifiée. Ne me demandez pas par qui. Devinez donc plutôt qui fait des rituels de ce genre.

L'endroit escarpé de la découverte
cliquez pour voir l'image sur le site du Dauphiné
Nordahl roule vers la forêt, il s'arrête à un endroit qu'il pense introuvable et il a raison, c'est lui qui indiquera l'endroit plus de cinq mois plus tard. Il sort le petit cadavre encore chaud de la voiture, il n'est pas lourd, mais sa hernie le rappelle à l'ordre. Malgré tout, il doit le faire. Il s'engage dans la pente, une pente extrêmement raide, il n'a pas ses mains, occupées à tenir son fardeau. Il glisse, tombe et laisse échapper la petite victime. Il s'est griffé, son bermuda est déchiré et il y a des traces de sang. Du sang échappé des blessures de Maëlys et qui vont aussi salir sa robe. Tant bien que mal, il remonte à sa voiture. Il est très tôt ce matin-là, mais il ne peut pas rentrer dans cet état. Il vit chez ses parents et sa mère va lui poser des questions sur le mauvais état de ce short. Il le retire et remonte dans sa voiture, le jetant dans la première poubelle venue sur son trajet. Il fait sombre.Il allume ses phares.

Ainsi sont scellés les destins de Maëlys et de Nordahl. Les gendarmes font bien leur travail, trop bien même. Ils ont les images de la caméra et peut-être d'autres. Ils ont, plus ou moins, les déplacements du suspect grâce à la téléphonie mobile. Ils ont trouvé sur la commande des phares, la trace de Maëlys, laissée par Nordahl après son macabre voyage. Il est incarcéré et nie. Il invente au fur et à mesure mais ça ne passe pas. Les coupables du meurtre commencent à s'inquiéter. Ils ne savent pas vraiment ce que les gendarmes ont dans les scellés, alors le dépôt de la gendarmerie prend feu.

Nordahl commence à avoir peur, il parle peut-être à son avocat, et c'est le moment où apparait un second avocat, bien connu, un leader de la communauté juive, Alain Jakubowicz, l'avocat qui avait déclaré lors d'une interview au journal Le Monde  "Je ne fais pas de pénal crapuleux. C’est un autre métier. Moi, je ne peux pas défendre un pédophile ou un dealer." 
On se demande pourquoi il a changé d'avis et s'est fourvoyé dans cette galère. Il n'a peut-être pas le choix. En même temps, il est démissionné de la présidence de la LICRA, qui ne veut sans doute pas qu'on fasse le lien. Une erreur. Il demande immédiatement au procureur de faire sanctionner les fuites courantes entre la gendarmerie et la presse avide d'informations. Il se mure lui même dans un silence prudent. Le même jour, les rumeurs concernant l'Audi A3 flashée par un radar sont démenties. C'est pourtant dans le secteur desservie par la route où est situé ce radar que les recherches vont être dirigées pour retrouver le corps de la fillette. Une coïncidence, sans doute. Officiellement, Nordahl se tait mais il aurait du parler. Il va maintenant tomber de Charybde en Scylla.

Maëlys a été sacrifiée pour des saloperies de rituels et Nordahl sera une victime collatérale. Tout est organisé à présent pour qu'il s'auto-détruise. Son suicide est programmé. La presse titrera qu'il n'a pas supporté sa culpabilité, le manque de drogue, la honte, que sais-je encore. La vérité est sans doute plus simple, il sera réduit au silence pour que perdure l'ignoble tradition.

Je voudrais signaler la plaie que constituent les réseaux sociaux et les forums parlant de la disparition de cette petite fille où la plupart des intervenants font de Nordahl Lelandais une sorte de monstre décérébré dont le crime aurait été une simple pulsion sexuelle et font de l'escalade à qui dira le plus d'horreurs. J'ai tenté en vain d'intervenir sur l'un de ces forum, pour présenter une autre version de l'histoire, tellement plus évidente que je me demande comment elle n'est pas publiquement envisagée à moins, et c'est là que le bât blesse, que la presse soit tenue par le secret de la vérité, ce que je dénonce par ailleurs dans d'autres affaires. Je suis consternée par le degré de conditionnement mental qui y règne. Les commentaires de la plupart sont sans doute innocemment rédigés par les téléspectateurs des chaînes d'information (ou d'horreur, c'est la même chose) mais il y en a certains, repérables, qui ne sont là que pour embrouiller l'esprit, et ce ne sont pas les plus virulents, bien au contraire, ils instillent le poison lentement, mas sûrement, dans l'esprit du public, qui ne voit rien.

A l'opposé de la version du monstre aveuglé par la haine et la luxure à la mode des forums, il y a celle du réseau d'enlèvements et de crimes dans la continuation de ce qui s'est déjà produit maintes fois en Isère. Éteindre les incendies les uns après les autres ou chercher le pyromane. Vous avez le choix.

samedi 3 mars 2018

Guidestones

Bien que gravée dans le granite, la conspiration contre l'humanité a ses négationistes. Tout est à portée de chacun.

Seul celui qui ne veut pas voir ne voit pas.