jeudi 21 septembre 2017

Après Irma, Maria

Les Caraïbes. On en parle souvent comme d'un endroit de rêve, mais depuis quelques semaines, c'est plutôt un lieu de cauchemar.

L'ouragan Maria vient de passer sur Porto-Rico. Les dégâts sont considérables et ce sont trois millions et demi de personnes qui ont attendu toute la journée, impuissantes, que l'ouragan détruise leur maison, emporte leurs biens ou la vie de ceux qu'ils aiment. Il n'y a plus de courant sur Porto-Rico. L'ouragan a dégondé portes et fenêtres et emporté les toits. Les précipitations se montent à 500 mm pour la journée de mercredi. La totalité de lîle est inondée.

Lorsque Maria a frappé Porto-Rico, des rafales de vent ont été mesurées à 70 mètres par seconde, c'est à dire plus de 250 km/heure. C'est un ouragan de catégorie 4. Il avait été déclaré de catégorie 5 en passant sur les îles de la Guadeloupe et de la Dominique.
En Guadeloupe, le département est sinistré. En Dominique, tout ce qui pouvait être détruit l'est effectivement.
Saint-Barthélémy et Saint-Martin n'ont pas subi autant de dommages que pour Irma, mais l'eau et l'électricité sont de nouveau coupées. Les Iles Vierges, par contre, ont de nouveau été dévastées. Toutes ces îles ont été touchées par l'un ou l'autre de ces ouragans. Il y a des millions de sans abris, à certains endroits, 90% des habitations sont détruites.

Tous les ans, ces phénomènes extrêmes se reproduisent. De l'air chaud, au moins 26°C, et humide s'élève au-dessus de la mer, il monte de plus en plus et se trouve remplacé à la base par de l'air plus frais qui souffle en spirale. Au centre de l'ouragan il y a une grande quantité de nuages chargés de pluie. Des orages éclatent à cause de la chaleur et de l'humidité venus de la mer. Tant que ces conditions sont réunies, l'ouragan se renforce. Il ne décroit qu'en rencontrant la terre.
Il est très difficile de prévoir avec exactitude la trajectoire d'un ouragan. On a vu que les derniers ouragans des Caraïbes se sont suivis sans passer aux mêmes endroits.
Voici la carte de la situation actuelle :

 






dimanche 10 septembre 2017

Irma, les conséquences

Les chaines d'information officielles font état d'une dizaine de morts et d'environ 250 blessés sur la partie française de Saint Martin sur laquelle l'œil du cyclone Irma, de catégorie 5, c'est à dire avec des vents de plus de 250 km/h, est passé il y a quelques jours.

Comme d'habitude, le gouvernement minimise la catastrophe. Je pense qu'il s'agit pour eux d'occulter le fait que la France, contrairement aux autres pays concernés, n'a rien fait pour protéger sa population. Madame le ministre de l'Outre-Mer a déjà commencé à protester contre les critiques légitimes qui se sont élevées.
Les habitants décrivent des scènes de pillage et de guerre civile. Ils se battent pour du pain ou de l'eau. La marée ramène des corps par centaines, on parle même de mille. D'où viennent-ils puisque le bilan officiel ne dépasse pas la dizaine ? Serait-ce la multiplication miraculeuse des cadavres, comme dans certains évangiles la multiplication des pains ?
On aimerait mieux que ce soit la multiplication des aides humanitaires pour sauver, le mot n'est pas trop fort, les habitants de Saint Martin qui ne sont toujours pas à l'abri du danger car les immigrés ont pris le contrôle par les armes et la gendarmerie locale est débordée.

Alors que plus de 6 millions d'habitants de la Floride et particulièrement de l'archipel de Key West ont été évacués par précaution, que les Néerlandais ont organisé la protection de leur population de Saint-Martin, les résidents français de Saint Martin ont été laissés à leur sort face à la folie des éléments déchaînés.

Et pendant ce temps là, où était le président français ?
Emmanuel Macron et son épouse Brigitte, en Grèce, se sont baladés dans Athènes, cultivant la manie actuelle, le selfie. Il ne s'est sans doute pas assez vu sur la une des centaines de magazines qui en ont fait un objet de culte.
Le monde se permet même d'indiquer que le chef de l’état a annoncé qu'il s’envolerait lundi soir pour l’île de Saint-Martin et y resterait mardi pour pouvoir s’entretenir avec les habitants et les élus de l’île. 
Si on réfléchit un peu, vu le temps de vol, s'il part lundi soir, il n'arrivera déjà pas avant mardi, alors, Macron-trois-petits-tours-et-puis-s'en-vont ? N'a t'on pas raison de dire que c'est un chiffon, une marionnette, une calebasse vide ?
Que va t-il faire ? Un discours ? Rien d'autre probablement, car il n'est pas capable de gouverner. Mais d'autre part, il a raison, car ainsi, il aura une bonne excuse pour ne pas être à Paris le jour de la manifestation prévue contre la loi de destruction du code du travail dont il est l'instigateur sous les ordres de Bruxelles.

Le premier ministre, Edouard Philippe, ne s'est pas plus occupé de ce territoire d'outre-mer sous la menace d'Irma. Il était à la foire de Pau. Une priorité, comme on le voit.

Ce qu'il faut en déduire, c'est que le jour où une catastrophe naturelle, une guerre civile, un massacre ou un envahissement par une armée de migrants agressifs, auront lieu en métropole, ne vous attendez pas à être plus vite secouru que les habitants de Saint Martin. Vous serez laissé à vous-même. Les seules forces armées françaises n'étant qu'au service des bouffons qui nous gouvernent, nous représentent,  taxent notre travail, vous serez démunis face aux armées de pillards qui eux, seront armés jusqu'aux dents et ne se contenteront pas de voler, mais violeront et tueront.

J'inaugure avec ce billet une nouvelle catégorie que je nomme "incompétence", c'est de circonstance.




Irma a atteint la Floride

Irma semble avoir plus ou moins épargné les Bahamas.
Il est actuellement sur l'archipel de Key West, au sud de la Floride.
Il y a une webcam sur Key West, mais elle est tombée (au sens propre) en panne du fait de la violence de l'ouragan.

Une autre webcam, située sur un hôtel de Fort Lauderdale, en direction de la plage, nous donne un aperçu, bien faible par rapport à ce qui doit se passer à Key West.

cliquer pour voir le live.
Il semble que les prévisions météo aient été erronées au sujet de la trajectoire d'Irma.
Le cyclone Jose, qui suit Irma, passera quant à lui beaucoup plus au nord.

A voir ici, des images tournées il y a quelques heures. La webcam ne transmet plus non plus.
à suivre.


vendredi 8 septembre 2017

Sauve qui peut général

Tout le monde fuit Irma.
650.000 personnes ont déjà évacué la Floride.
On voit sur la carte interactive de Marine Traffic que les navires ne font pas exception, y compris les grands navires. Ils partent tous vers le sud, contournant Cuba par l'ouest. En effet, les services de la météo ont prévu que l'ouragan Irma allait remonter de la pointe sud de la Floride, à l'intérieur des terres, pour aller mourir tranquillement dans l'état de Géorgie.
N'oublions pas qu'un second cyclone, Jose, suit derrière. Il est normalement prévu sur une route sensiblement plus au nord. Seul l'avenir dira s'ils ont vu juste.


Quittant Miami, le capitaine de Enchantment of the Seas a prudemment indiqué en guise de destination : "Safe waters".


Il reste à espérer que les gens soient épargnés, car nous savons que leurs maisons ne le seront pas.
A Saint Martin, 95% des habitations ont été détruites et ils craignent à juste titre l'éventualité du passage de Jose sur leur île.

Le cyclone Irma en direct des Bahamas

Cliquez sur l'image pour accéder à la webcam en live.


Cyclone Irma : la carte


Mercredi soir, les tempêtes tropicales Jose et Katia ont été élevées au rang de cyclones, ce qui signifie que trois cyclones sont actuellement actifs dans la région des Caraïbes.
Après avoir ravagé Saint Martin, Irma a traversé les Îles Vierges en dévastant tout sur son passage et se dirige maintenant vers la Floride.
(à suivre)

dimanche 3 septembre 2017

RIP Panoramio

"Panoramio is closing.

In their infinite wisdom, arrogance and not being able to communicate in a normal manner Google is under the impression that what they offer on Google Maps is sufficient to compete with other photo sites and Panoramio. This announcement is made in a single line on your photo page as thank you for all the money you generated for Google."

Ce message, posté sur un forum dédié à la fermeture de Panoramio, la meilleure application jamais acquise par Google, sabotée par le groupe, comme tout ce qu'il avait de propre, résume parfaitement la situation.
Certains utilisateurs ont placé et géolocalisé des centaines de milliers de photos. Elles leur ont tout simplement été volées par Google pour leur exploitation dans Google Maps.  

Pour rappel, Google avait officiellement procédé au rachat du site et du service espagnol de photos géolocalisées Panoramio en 2007. Ce service gratuit permettait d'intégrer directement les photos prises par les utilisateurs au logiciel Google Earth à l'endroit même où elles avaient été prises.

Il va sans dire que Google Earth va perdre beaucoup de son intérêt sans ces photos d'utilisateurs bénévoles qui y ont parfois passé beaucoup de temps. S'agissant des solutions de sauvegarde, Google qui ne s'exprime qu'en anglais (pourquoi pas en chinois... ), a volontairement compliqué la procédure de façon à ce que les internautes soient obligés de recourir à leurs services. Ce n'est pas la première fois que Google utilise ce procédé, les modérateurs des forums étant incapables de répondre correctement à la moindre question. 
Pour ma part, je pense que cette entreprise est gérée par des incapables, au sens véritable du mot, c'est à dire ne sachant ni réfléchir, ni communiquer, et ne tient que par l'emprise financière qu'elle a sur le monde. 
Face à ces complications et à cette attitude malfaisante, la plupart des utilisateurs de Panoramio laissent les escrocs de Google les dépouiller, par lassitude. Récupérer ces milliers de photos leur prendrait autant de temps que de les avoir mises en ligne.

Lorsque vous irez sur Google Maps, pensez-y, les images que vous verrez ont été volées par Google, qui n'avait sans doute pas les moyens de les payer honnêtement.

vendredi 1 septembre 2017

Quelle est la vraie raison du naufrage du ferry Estonia ?

Après l'incendie criminel à bord du Scandinavian Star et l'affaire de l'assassinat du petit Gregory, une autre affaire ancienne mérite toute notre attention, le naufrage en mer Baltique du ferry Estonia, qui effectuait la liaison entre Tallinn et Stockholm, survenu dans la nuit du 27 au 28 septembre 1994 au sud de la Finlande, dans lequel 852 personnes ont perdu la vie.

La cause officielle de l'accident aurait été la perte de la visière d'étrave à cause du mauvais temps et l'envahissement du pont garage par l'eau mais il se pourrait bien que la réalité soit complètement différente. Il est difficile de croire que les officiers de quart ne se seraient pas rendu compte que la visière se serait détachée.
En outre, six personnes ont vu dans l'obscurité la visière toujours en place sur l' Estonia qui dérivait vers le nord-est sous un vent de sud-ouest avec une gîte sévère.
Dans ces conditions, comment la visière a t-elle pu être trouvée à un mille à l'ouest de l'épave par les plongeurs de la commission d'enquête ?

L'accident a eu lieu juste en dehors des eaux territoriales finlandaises. Selon le communiqué de presse le radar finlandais à terre à Utö aurait vu comment le ferry a coulé à 1 h 48. Or, il n'y a aucune preuve de cela. La position était fausse ou ce n'est pas l'Estonia qui a disparu de l'écran radar. La copie papier réelle a opportunément disparu.

Curieusement toutes les observations finlandaises de Utö de l'Estonia, y compris avant l'appel de détresse, ont disparu alors que les ferries Mariella et Silja Europa, dont les équipages se sont portés au secours des naufragés ont été tracés et enregistrés par Utö.

L'analyse des témoignages et des entretiens avec les témoins de la catastrophe montre également que l'Estonia a viré à tribord lorsque la gîte est survenue soudainement, et non pas à bâbord comme le mentionne le rapport d'accident. Ceux qui ont fui vers les ponts extérieurs à bâbord avaient le vent dans la figure. La proue tournait en direction du nord-est. En réalité, l'Estonia ne s'est jamais trouvé à proximité du prétendu site de découverte de la visière.

Les passagers qui occupaient les cabines situées sous le pont-garage témoignent qu'une grande quantité d'eau a coulé dans les couloirs dans les minutes qui ont suivi la gîte. L'eau venait d'en bas, pas du pont-garage où il y en avait peu, le long du côté, qui ne pouvait pas atteindre la cage d'escalier qui se trouvait au centre du ferry. De nombreux survivants ont rapporté avoir entendu au moins deux détonations. L'impression générale était que le navire s'était échoué.

La visière a été vue sur l'épave après l'accident, notamment sur les images du sonar, même si les marines finlandaise et suédoise ont continué à la chercher ailleurs pendant encore 3 semaines.
Anders Björkman, expert indépendant en sécurité maritime et architecte naval, auteur de plusieurs livres sur le naufrage du ferry Estonia , qualifie le rapport officiel de la catastrophe de "plus grande fraude dans l'histoire maritime" ajoutant que "toute information essentielle dans le rapport final est fausse ou trompeuse."
Il n'y a aucun moyen que des vagues de 4 mètres aient pu arracher la visière de l'Estonia, a écrit Björkman, c'est le mensonge central de l'ensemble du cover-up.

Il est évident que tout ceci démontre que l'enquête sur cet accident dont les témoignages des survivants ont été écartés a été une mascarade et que les conclusions ont été délibérément falsifiées. Pourquoi ?

Selon l'ancien chef des douanes, Lennart Henriksson, à deux reprises, peu de temps avant que le ferry Estonia ne coule, des véhicules transportant de la technologie militaire russe ont été autorisés à entrer en Suède sans aucune inspection. Cet arrangement avait été conclu entre Owe Wictorin, alors commandant suprême de l'armée suédoise et Ulf Larsson, alors directeur général des douanes suédoises. L'arrangement était connu au plus haut niveau du gouvernement ainsi qu'au département de la défense.
Le 2 décembre 2004, l'armée suédoise a confirmé que cet accord secret existait et était toujours en vigueur. Le lendemain, le Premier ministre suédois, Göran Persson, a nommé Johan Hirschfeldt, président de la haute cour du district de Svea, pour enquêter sur l'arrangement secret de contrebande entre l'armée et les douanes mais celui-ci devait présenter son rapport avant le 21 janvier 2005, soit 5 semaines amputées des congés de fin d'année pour retrouver des archives vieilles de 10 ans qui, pour la plupart avaient disparu. Il faut savoir que les importations de matériel de défense et les activités de renseignement sont protégés par des lois sur le secret jusqu'à une soixantaine d'années. Il existe également une loi qui interdit et punit toute discussion de ces activités dissimulées par ceux qui ont des informations. Hirschfeldt était donc bâillonné, cette loi l'empêchait de révéler ce qu'il avait appris sur les transferts.

"Un chef-d'œuvre !", a déclaré Björkman au sujet du rapport de Hirschfeldt. "Matériel de défense ? De quelle nature ? Combien ? Volume ? Poids ? Origine ? Valeur ? Propriétaire ? Produits volés ? Passés comment à la douane estonienne ? Quels véhicules ont été utilisés ? Le capitaine et le propriétaire du navire ont-ils été informés ? Rien, nous ne savons rien."

Le jour où l'Estonia a coulé, des exercices navals de l'OTAN d'une dizaine de jours avaient commencé avec les forces armées de dix pays alliés de l'OTAN et de dix pays du Partenariat pour la Paix, y compris la Suède, la Finlande et les Pays Baltes. 
14 des 20 nations impliquées ont fourni des navires et des aéronefs pour l'exercice "Cooperative Venture", qui était un exercice de "maintien de la paix, humanitaire et opération de recherche et de sauvetage".
Il n'y a eu aucune discussion sur le rôle de l'OTAN dans l'affaire ni sur le manque de réponse de tous ces navires à l'appel de détresse de l'Estonia et les autorités suédoises rejettent systématiquement toute demande de nouvelle enquête que les parents des 504 victimes suédoises déposent depuis des années. En outre, la plongée sur le navire a été interdite par un accord entre les pays riverains de la Baltique, auxquels s'ajoute la Grande-Bretagne qui logiquement n'a rien à voir avec ça.

Il y a un autre mystère également préoccupant au sujet de ce naufrage. Les listes de survivants d'origine contiennent les noms de 146 personnes, cependant, les noms de douze personnes, tous membres de l'équipage, dont le capitaine Avo Piht et le chef machiniste Lembit Leiger, qui ont été recensés comme rescapés à leur arrivée en Finlande, certains même admis à l'hôpital, ont été supprimés sans explication des listes conservées par les autorités suédoises et finlandaises dans les jours qui ont suivi la catastrophe. Bengt-Erik Stenmark, chef de la sécurité de l'Administration Maritime Suédoise, a déclaré à la presse que le comité international d'enquête avait même interviewé le capitaine Avo Piht après le drame et Lembit Leiger a parlé à son épouse au téléphone. Il est maintenant prouvé que certains membres d'équipage survivants ont été enlevés et emmenés à l'aéroport d'Arlanda de Stockholm d'où ils ont été exfiltrés de Suède sur deux avions privés immatriculés aux États-Unis. 

Que sont devenus ces douze membres de l'équipage de l'Estonia et qu'avaient-ils donc vu pour qu'on les ait enlevés ?

Le naufrage de l'Estonia n'a pas seulement été une catastrophe maritime, c'est également et surtout un déni de démocratie. Les forces armées sont censées protéger les ressortissants des états et font le contraire. Ce navire a vraisemblablement été coulé intentionnellement, avec un mépris absolu des 964 personnes qui y avaient embarqué à Tallinn.