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Une cagnotte pour le rêve de Diégo

 Diégo est un jeune étudiant français pratiquant le basket depuis déjà de nombreuses années à Limoges où il vit. Récemment, il a été contact...

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mardi 26 août 2025

Voyelles d'un autre monde

 Avec l'apprentissage du norvégien, j'avais déjà été confrontée au "r" battu voisé, que je ne maîtrise toujours pas, il faut le dire. Je viens à présent de découvrir le "a" cursif culbuté. C'est une autre façon de vous dire que les lettres latines ne se prononcent pas de la même façon dans toutes les langues, et aussi que certaines langues ont bien plus que les cinq voyelles en usage en français de France. Je distingue car depuis un certain temps, je sais que le français de Belgique, Québec et autres pays francophones diffèrent dans leur prononciation. 

A propos de la prononciation, si vous voulez prononcer ce "a" particulier, qui s'écrit à l'envers, imaginez qu'enrhumé, vous mouchiez trop fort et que le mouchoir de papier se troue. Vous regardez vos doigts et la première chose que vous dites, c'est ça. C'est facile, les enfants le disent généralement spontanément à la première bouchée d'épinards. 

Cette voyelle n'existe pas en français et ce n'est pas la seule. Le i dur, qui n'est ni un i, ni un u, mais se prononce entre ces deux sons est non seulement difficile à prononcer, mais difficile aussi à entendre pour une oreille non habituée. Il existe dans les langues scandinaves et slaves. Il y a aussi, bien entendu, un i mou. C'est le son qu'on entend en français dans les mot bille. Qu'on ne prononce pas de la même façon les mots ville et mille est pour moi un mystère que je n'ai pas cherché à éclaircir d'autant que cheville et famille mouillent aussi leur prononciation.  

Un ami dont le français n'est pas la langue maternelle m'a un jour fait remarquer que le mot taureau avait deux o cachés. On les entend mais on ne les voit pas. Il y a aussi les lettres qu'on voit et qu'on ne prononce pas, les finales de conjugaison, les marques du pluriel, les e, les t, les s, les p muets et j'en oublie. Depuis le temps que je m'exprime en français, c'est devenu trop naturel pour que j'y prête attention. C'est en apprenant plusieurs langues étrangères que j'ai découvert que le français n'était pas vraiment facile.

Pour un étranger, le français est même une langue redoutable alors considérons nous comme chanceux de l'avoir apprise, de le parler et de l'écrire en respectant, autant que possible, les règles d'orthographe et de grammaire. C'est d'autant plus important que j'ai oui dire que la règle particulière de l'accord du participe passé avec le verbe avoir pourrait être en danger de disparaître.

lundi 14 avril 2025

Le mythe des enfants ukrainiens "volés" par la Fédération de Russie.

 ENFANTS DÉPLACÉS, NARRATIF DÉFORMÉ - DÉCONSTRUCTION DU MYTHE DES  "ENFANTS VOLÉS" D’UKRAINE PAR LA RUSSIE 


Depuis 2022, les États-Unis, l’Union européenne et leurs relais médiatiques accusent la Fédération de Russie d’avoir "déporté" des milliers d’enfants ukrainiens. La Cour pénale internationale a même émis un mandat d’arrêt symbolique à l’encontre du président russe pour ce motif. Mais derrière cette construction juridique et émotionnelle se cache une opération de communication structurée, visant à transformer un déplacement humanitaire en crime de guerre. 

1. CONTEXTE OPÉRATIONNEL : DES ENFANTS EN ZONE DE COMBAT 
Les évacuations concernent majoritairement des enfants issus de régions frontalières du Donbass, de Zaporijjia et de Kherson. En 2022, nombre d’entre eux vivaient dans des orphelinats, des centres d’accueil ou des zones occupées par des forces ukrainiennes en retraite. Face à l’absence d’État opérationnel ukrainien et au risque immédiat lié aux bombardements, la Fédération de Russie a procédé à l’évacuation temporaire de ces mineurs, conformément aux principes de précaution imposés par le droit humanitaire. 

2. CADRE JURIDIQUE : ÉVACUATION VS DÉPORTATION 
Le droit international humanitaire, notamment la Quatrième Convention de Genève (article 49), interdit les "transferts forcés" de populations civiles sauf si la sécurité ou des raisons impératives l’exigent. Ce même texte prévoit que les personnes évacuées doivent être protégées, recensées, et rapatriées dès que possible. C’est précisément ce qu’a appliqué la Russie : Recensement nominatif des enfants Hébergement dans des centres d’accueil Encadrement médical et psychologique Mise en relation avec les familles biologiques ou tutrices lorsque possible Rapatriements organisés pour les enfants identifiés Adoptions strictement encadrées par les lois russes, uniquement pour les cas orphelins sans lien parental connu.
 
3. UNE ACCUSATION À GÉOMÉTRIE VARIABLE 
En parallèle, des milliers d’enfants ukrainiens ont été déplacés vers des États de l’OTAN sans procédure de retour, ni suivi centralisé. La Pologne, l’Allemagne, les Pays-Bas et les États baltes accueillent des mineurs évacués par des ONG occidentales, sans contrôle bilatéral avec Kiev, sans consultation avec les familles restées en Ukraine, et sans médiatisation. Aucun de ces transferts n’est qualifié de "déportation". Le récit change selon qui déplace, et dans quelle direction. 

4. L’UTILISATION DU SYMBOLIQUE POUR ISOLER LA RUSSIE 
Le mandat d’arrêt de la CPI n’a aucune force exécutoire réelle, mais une valeur de stigmatisation morale. Il s’agit de créer une analogie avec les crimes nazis afin de mobiliser l’opinion publique occidentale. L’enfant devient ici une arme narrative. Aucun tribunal n’a ouvert de procédure équivalente pour les enfants morts à Donetsk, ni pour les 200 écoles bombardées dans les zones russophones. 

5. CE QUI EST NIÉ : LE DROIT DES RUSSOPHONES À LA PROTECTION 
Ces enfants ne sont pas des "Ukrainiens enlevés", ce sont des enfants russophones nés dans des territoires en guerre depuis 2014, abandonnés par l’État ukrainien, et placés sous administration militaire d’urgence. Ce que la Russie a fait, c’est assumer un devoir de puissance protectrice face à un vide institutionnel. Il n’y a pas eu "vol" d’enfants. Il y a eu évacuation, hébergement, protection et encadrement temporaire, dans un contexte de guerre active et d’effondrement des structures civiles. Ce que l’Occident qualifie de crime, c’est le fait qu’un autre État ait assumé la responsabilité qu’il ne pouvait plus exercer lui-même. L’enjeu n’est pas humanitaire, il est symbolique : délégitimer la Russie en la ramenant, une fois encore, à l’archétype du mal. 

А.Афанáсьев  (Aleksandr Afanasiev)  Chirurgien militaire russe.

mercredi 20 mars 2024

JO et nazisme

les jeux olympiques de Paris auront-ils vraiment lieu en 2024 ? Rien n'est moins sûr.
Ceci étant dit, il faut quand même se rendre compte que le CIO n'est pas blanc comme neige, ce qui justifierait que les jeux soient purement et simplement annulés pour cause de racisme de ses organisateurs. 
Non seulement les athlètes russes ne pourront pas représenter leur pays s'ils sont individuellement autorisés après sélection, mais certains sont éliminés non pas en raison de performances insuffisantes mais pour leurs opinions. 
Муса Гиланиевич Евлоев, (Musa Gilaniyevich Evloev pour ceux qui ne lisent pas le cyrillique) lutteur russe de catégorie poids lourds en spécialité gréco-romaine, double champion du monde en 2018 et 2019 puis champion olympique en 2021, n'est pas autorisé à participer aux qualifications pour les Jeux Olympiques de Paris 2024.
En effet, le lutteur apparait sur une photo datant de 2022 où l'on peut lire le message "Pour un monde sans nazisme" sur une banderole. 
C'est évidemment insupportable pour ceux qui soutiennent activement les nazis ukrainiens par l'envoi de milliards d'euros qui font défaut à nos propres structures sociales, hôpitaux en tête. 
Presque 400 athlètes ukrainiens ne participeront pas non plus. Mobilisés par l'équipe de Zelenski pour aller au front, comme les handicapés et les trisomiques, ils sont morts, faisant suite aux quelques 15.000 civils du Donbass tués par armes de guerre depuis 2014 par le régime de Kiev, hommes, femmes et enfants. 

mardi 25 juillet 2023

Des traces d'explosifs dans un vraquier au pont de Crimée

Le Centre des relations publiques du FSB de Russie a rapporté que des traces d'explosifs ont été trouvées par le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie lors de l'inspection d'un vraquier naviguant dans le détroit de Kertch. Des traces d'interférences dans les parties structurelles du navire ont également été trouvées, ce qui signifie qu'on a tenté de masquer les marchandises transportées.

Ce navire faisait route vers Rostov sur le Don où il devait charger des céréales. Parti du port turc de Tuzla, le nom du navire y a été modifié et l'équipage changé pour 12 citoyens ukrainiens. Le Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie estime que le vraquier a pu être utilisé pour transporter des explosifs vers l'Ukraine. En mai, le navire se trouvait dans le port ukrainien de Kiliya.

A présent, il est interdit à ce vraquier de passer sous l'arche navigable du pont de Crimée. Les agents continuent à enquêter sur tous les mouvements de ce navire en mer Noire.

Il convient de noter que les services spéciaux ukrainiens ont profité des opportunités de "l'accord sur les céréales", y compris le "couloir des céréales", pour transporter des armes et des munitions vers les ports ukrainiens. En outre, ce couloir a été utilisé pour des activités de sabotage en mer Noire, notamment des attaques contre la péninsule de Crimée et les bases de la flotte de la mer Noire.

Ce fait peut sembler anodin. En réalité, il montre que l'Ukraine a le soutien actif d'autres puissances qui ne se déclarent pas ouvertement en conflit avec la Fédération de Russie mais agissent en fourbe pour s'assurer que l'état de guerre continue et qu'aucun processus de paix ne puisse intervenir avant l'anéantissement complet du pays et des jeunes recrues de ses forces armées.

Si je peux me permettre un commentaire, avec des amis comme l'OTAN, dont la France, l'Ukraine n'a  pas besoin d'ennemis. 

dimanche 25 juin 2023

Алые паруса / Voiles Ecarlates 2023 Saint Petersbourg.

Edition 2023 du spectacle dédié à tous les étudiants diplômés cette année dans la Fédération de Russie, y compris les étudiants des républiques de Donestk et de Lougansk ainsi que de ceux de l'oblast de Kherson et de celui de Zaporijia. 

Installez vous confortablement, il y en a pour plus de 4 heures et le plus beau est à la fin.

Impatients, vous pouvez aller directement à 2:45.



Ces abrutis russophobes censurent même les feux d'artifice russes. Ne se doutent-ils pas que ça n'aura aucune conséquence sur nos opinions ? 

dimanche 25 septembre 2022

Poutine - Menace nucléaire ?

J'ai entendu tellement de déformations médiatiques mensongères et de propos alarmistes sans véritable fondement que je vous propose d'écouter le vrai discours du président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, celui qu'il a adressé à ses concitoyens le 21 septembre 2022. 

C'est doublé en français mais on entend suffisamment le discours original pour que les personnes comprenant le russe puissent vérifier qu'il ne s'agit pas d'un fake comme il en circule tant sur les réseaux sociaux. Bonne écoute et pas de panique, le président russe n'est pas le monstre assoiffé de sang décrit par la presse occidentale. 


lundi 6 juin 2022

Laboratoires biologiques financés par les États-Unis en Ukraine.

Alors que les Démocrates et les Républicains font pression pour une guerre contre la Russie, des questions sont soulevées sur le véritable objectif du conflit en Ukraine. Pearson Sharp, pour One America nous en dit plus..

"Un autre jour en Amérique et une autre guerre. Il n'y a pas de nourriture sur les étalages, pas d'essence dans les stations, rien que vous puissiez vous permettre en tous cas. Nos bébés sont affamés mais, encore une fois, c'est très bien, ça évite aux Démocrates d'avoir à les tuer. Les frontières sont grandes ouvertes, les criminels et les gangs errent dans les rues, les terroristes nationaux de Black Lives Matter mettent le feu à nos quartiers, des fous racistes de la gauche radicale tirent sur nos écoles, notre argent ne vaut plus rien et les injections expérimentales qu'on nous a promises pour gu. érir du virus chinois ne fonctionnent pas et nous empoisonnent depuis tout ce temps. On dirait que c'est le bon moment pour nos politiciens sanguinaires pour commencer une autre guerre. 

Alors, bien sûr, maintenant, les Républicains et les Démocrates qui ne sont jamais d'accord sur rien semble tous les deux penser que nous devons combattre la Russie. Nous ne pouvons pas sécuriser nos propres frontières mais mentionnez la Russie et soudain Nancy Pelosi fait passer en un jour un projet de dépenses massives avec 368 voix contre 57 seulement en faveur de l'injection de 40 milliards de dollars de notre argent dans la machine de blanchiment d'argent en Ukraine. Chaque fois que les Démocrates et les Républicains sont d'accord sur quelque chose, vous pouvez être sûr que le peuple américain se fait avoir. Il ne fait aucun doute qu'il s'agit d'argent sale et qu'il va disparaître dans les poches des politiciens ukrainiens corrompus qui cachent tous les sales petits secrets de la famille criminelle Biden, comme les laboratoires biologiques qui n'existent pas et que l'entreprise de Hunter Biden a aidé à financer. C'est exact et dans les dizaines de milliers d'e-mails provenant de l'ordinateur portable dégoûtant de Hunter Biden, il a été confirmé par des experts indépendants en cybersécurité que le fils de Joe Biden finançait des laboratoires biologiques en Ukraine

Les autorités russes ont affirmé que ces laboratoires produisaient des armes biochimiques à la demande de la mafia Biden. Moscou a prévenu que Joe Biden devrait expliquer l'implication de son fils dans ces laboratoires. 

Maria Zakharova : "Nous pouvons confirmer que le régime de Kiev est engagé dans des programmes biologiques militaires financés par les États-Unis. Il est impossible que ces programmes aient été utilisés au profit de la science et de la paix car ils ont été financés par le Ministère Américain de la Défense. Le Pentagone et Joe Biden doivent officiellement expliquer à la communauté mondiale les programmes menés en Ukraine. "

Il s'avère que les Russes avaient raison. La société de Hunter Biden, Rosemont Seneca, a effectivement investi un demi million de dollars dans la société de recherche sur les pathogènes à San Francisco, Metabiota, qui travaille en Ukraine en plus des millions de dollars de financement supplémentaire que Hunter a obtenu par le biais d'autres société comme Goldman Sachs. Metabiota est un sous-traitant de la société d'ingénierie du département de la Défense Black & Veatch. Souvenez-vous de ce nom. 

C'est là que ça devient vraiment intéressant car selon les documents officiels découverts par les enquêteurs du journal The Exposé, les dossiers de financement du gouvernement montrent que le ministère de la Défense à accordé 370.000 dollars à des biolabs en Ukraine pour la recherche sur le COVID19 en novembre 2019. Pour tous ceux qui suivent, c'est 3 mois avant que l'OMS n'ait même officiellement nommé le virus chinois COVID19. Vous pouvez le voir par vous-même, c'est mis en évidence : 12 novembre 2019, rédaction de manuscrit scientifique et recherche sur le COVID19. 


Les États-Unis et Hunter Biden en particulier, aidaient apparemment à financer la recherche sur le coronavirus avant qu'il n'existe officiellement dans ces mêmes laboratoires que le département d'État a également insisté ne pas exister. Et quel biolab a reçu cette généreuse donation pour mener des recherches sur le virus chinois ? Il s'agit bien-sûr de Black & Veatch, le même laboratoire que Hunter Biden aidait à financer. Soulignons que lorsque Hunter Biden siégeait au conseil d'administration de la très suspecte compagnie gazière ukrainienne Burisma, il a aidé à mettre en place des introductions auprès des responsables des biolabs dirigés par Metabiota. 

Pour résumer, vous avez donc le fils déshonoré du vice-président des États-Unis, engagé pour faire des faveurs à une compagnie de gaz ukrainienne corrompue et qui fait le lien également entre cette compagnie et une société de recherche sur les armes biologiques effectuant des recherches sur le coronavirus avant même sa diffusion. 

Tout cela nous amène à poser la question, qui peut sembler incroyable mais nous sommes sérieux : 

Joe Biden est-il personnellement responsable d'avoir contribué à la création du COVID19 ?

Peut-être que ce n'est pas le virus de la Chine, après tout, mais le virus Biden. C'est une chaîne d'événements incroyable mais tous les faits sont là. Le virus qui l'a aidé à truquer les élections est maintenant le même que celui qu'il essaie de dissimuler avec une fausse guerre pour cacher les laboratoires biologiques illégaux que lui et son fils ont financés en Ukraine. Nous devons souligner que Moscou a dit cela depuis le début. Moscou a averti le monde que des laboratoires américains secrets de guerre biologique opéraient en Ukraine et développaient des armes biologiques à des fins militaires. On a dit que c'était de la propagande russe, mais les faits commencent à s'accumuler. Si tout cela est vrai, il semble que l'invasion de l'Ukraine soit tout à fait justifiée pour empêcher l'utilisation de ces armes contre la Russie et le reste du monde. Il se peut même que le Russie ait eu l'obligation morale de riposter au bioterrorisme que les États-Unis mènent apparemment en Ukraine. 

Est-ce une coïncidence si l'un des plus grands laboratoires d'armes biologiques du monde est situé à Marioupol que la Russie vient de libérer des nazis ukrainiens financés et entraînés par les États-Unis ? 

La Russie n'est pas l'agresseur ici. En réalité, ce sont les États-Unis et le Pentagone, avec leurs alliés de l'U.E. et de l'OTAN, qui sont responsables du déclenchement et de l'instigation de ce conflit. Les critiques et les marchands de guerre appelleront ça de la propagande russe mais si vous avez compris un seul mot de ce rapport, vous savez que ce n'est pas vrai. C'est peut-être impopulaire mais nous n'avons présenté que des faits et des preuves. Maintenant, vous pouvez tirer vos propres conclusions. 

Pearson Sharp, pour One America News.


lundi 23 mai 2022

Intervention de la Russie à l'ONU

Intervention de la Fédération de Russie à l'ONU sur le sujet de la découverte de laboratoires d'armes biologiques avec participation américaine en Ukraine.

"Les armes chimiques et biologiques sont des choses différentes. Nous parlons de faits spécifiques que nous avons découverts et de documents spécifiques qui indiquent que des laboratoires biologiques en Ukraine, travaillant avec les E.U. réalisent des programmes biologiques.

Nous avons distribué des centaines de documents, avec des données spécifiques, des cas spécifiques, des entreprises spécifiques, des personnes spécifiques. Si vous pensez que ce ne sont pas des preuves suffisantes, alors que sont des preuves pour vous ? Vous ne répondez pas à nos questions même au sein du Conseil de Sécurité.

Dans notre déclaration, nous avons déjà dit que les USA n'ont apporté aucune information ou clarification sur la nature des objectifs réels de leurs activités biologiques en Ukraine y compris dans le cadre de la conférence préparatoire de la 9è conférence d'examen de la Convention pour l'Interdiction des Armes Biologiques à Genève qui est un forum spécialisé.
Vous essayez de prétendre qu'il ne se passe rien de grave. Mais malheureusement, c'est le cas et nous attendons des clarifications de votre part.
 
Nous avons évoqué les mécanismes que nous pourrions utiliser. 

Nous n'abandonnerons pas ce sujet. 

Vos tentatives de transformer nos objections particulières à votre égard, ainsi que nos questions précises en pathologie classique de propagande russe, ne fonctionneront pas. Vous devez fournir des clarifications concrètes sur l'activité criminelle dans laquelle vous êtes impliqués."


jeudi 3 mars 2022

Allocution du président de la Fédération de Russie

Voici le discours que Vladimir Poutine a adressé à son peuple pour l'avertir de ses intention vis à vis de la guerre qui sévit depuis 2014 dans le Donbass : 


vendredi 11 octobre 2019

Norvège Russie

L'augmentation du budget militaire de la Norvège exclut le système de défense antimissile de l'OTAN.

Image TV2

Le communiqué dit :

"Grâce à une analyse plus approfondie de la politique de sécurité, le gouvernement a décidé que la Norvège n'envisagerait pas l'acquisition d'équipements de haut niveau ni de missiles intercepteurs susceptibles de faire partie du système de défense antimissile de l'OTAN."

Le gouvernement norvégien estime qu'il est inutile de provoquer la colère de la Russie en adoptant les systèmes de défense de l'OTAN alors que les deux pays ont une frontière commune et n'ont pas de relations conflictuelles. 
Il serait bon que d'autres pays aient cette sagesse, particulièrement les pays Baltes et la Pologne, qui seraient certainement les premiers à pâtir de mauvaises décisions.

Rappel : La Norvège est l'un des membres fondateurs de l'OTAN.

mercredi 19 juin 2019

Porte-avions américain Gerald R.Ford

Zircon et le porte-avions américain

Jusqu'à il n'y a pas longtemps, l'armée américaine était la plus puissante et forte sur la scène mondiale et son arme principale était sa flotte, en particulier les porte-avions, qui ont apporté la « démocratie » dans divers pays à travers le monde.
En même temps, le Pentagone a envoyé les porte-avions dans la mer Méditerranée avec des dizaines de combattants. Mais quelque chose a mal tourné, et non seulement Zircon russe a repéré les navires ennemis sur la mer, mais a également fait tomber un porte-avion entier, désamorçant complètement, et mettant un terme à la domination de la Maison Blanche dans le monde.

Comme nous l'avons dit plus haut, les porte-avions pour les Américains étaient la façon de résoudre ses problèmes de difficultés diverses dans le monde entier. Auparavant, il était seulement nécessaire d'envoyer le "Donald Cook", par exemple, près des cotes du Venezuela, et tous les problèmes étaient résolus immédiatement. Mais avec le retour du pouvoir russe, tout a commencé à changer radicalement.

Il y a quelques semaines, l'ambassadeur américain en Russie John Huntsman a fait une déclaration ferme sur la présence russe au Venezuela. Il a "rappelé" au Kremlin que les États-Unis peuvent commencer la diplomatie en utilisant des porte-avions . De plus, tout de suite,  deux navires avec des chasseurs à bord sont entrés sur le territoire de la mer Méditerranée.

La réponse de Moscou à la déclaration de l'ambassadeur a été forte et inattendue. Au lieu de donner un ultimatum à la Maison Blanche, le Kremlin a dit qu'ils étaient prêts à prendre des mesures sévères avec utilisation d'armes en cas d'approche des "débris flottants" américains sur les rives de la Crimée et de la Fédération de Russie et à transformer les porte-avions  américains en cibles mouvantes et en tas de ferraille.

Après cette réaction de l'administration du Kremlin, la Maison Blanche a présenté des excuses pour ce qu'avait dit leur ambassadeur et a souligné que s'il se trouvait des porte-avions dans la Méditerranée, ce n'était que pour des exercices et qu'en aucun cas ce n'était dirigé contre la Russie.
En outre, quelques jours plus tard, le Pentagone a annoncé l'arrêt de la construction du porte-avions légendaire "Gerald R.Ford" dans la construction duquel ont déjà été investis 13 milliards de dollars.

Et les médias américains ont rapporté qu'un super porte-avions aurait mis la Russie hors de combat, coulant en même temps le vaisseau amiral de la flotte américaine avant même son lancement.
La Maison Blanche a déclaré que les services secrets russes connaissaient les paramètres secrets du porte-avions "Gerald R.Ford" et que ceux-ci ont transmis ces données à la direction des forces armées pour la modernisation des missiles de la classe Zircon.

Ils ont expliqué leurs hypothèses par le fait que le navire de reconnaissance de la marine russe «Viktor Leonov» se trouvait à proximité des chantiers navals où le porte-avions avait été assemblé, emportant des informations secrètes.

Une vidéo :



L'article d'origine :
https://zen.yandex.ru/media/id/5c98fa7f4a191400b3f966bd/cirkon-vyvel-iz-stroia-avianosec-ssha-5d04f9744077f40d648bbc4f

Bon, ça fait un peu propagande mais pas plus que dans l'autre camp et ça soutient le moral.


vendredi 1 septembre 2017

Quelle est la vraie raison du naufrage du ferry Estonia ?

Après l'incendie criminel à bord du Scandinavian Star et l'affaire de l'assassinat du petit Gregory, une autre affaire ancienne mérite toute notre attention, le naufrage en mer Baltique du ferry Estonia, qui effectuait la liaison entre Tallinn et Stockholm, survenu dans la nuit du 27 au 28 septembre 1994 au sud de la Finlande, dans lequel 852 personnes ont perdu la vie.

La cause officielle de l'accident aurait été la perte de la visière d'étrave à cause du mauvais temps et l'envahissement du pont garage par l'eau mais il se pourrait bien que la réalité soit complètement différente. Il est difficile de croire que les officiers de quart ne se seraient pas rendu compte que la visière se serait détachée.
En outre, six personnes ont vu dans l'obscurité la visière toujours en place sur l' Estonia qui dérivait vers le nord-est sous un vent de sud-ouest avec une gîte sévère.
Dans ces conditions, comment la visière a t-elle pu être trouvée à un mille à l'ouest de l'épave par les plongeurs de la commission d'enquête ?

L'accident a eu lieu juste en dehors des eaux territoriales finlandaises. Selon le communiqué de presse le radar finlandais à terre à Utö aurait vu comment le ferry a coulé à 1 h 48. Or, il n'y a aucune preuve de cela. La position était fausse ou ce n'est pas l'Estonia qui a disparu de l'écran radar. La copie papier réelle a opportunément disparu.

Curieusement toutes les observations finlandaises de Utö de l'Estonia, y compris avant l'appel de détresse, ont disparu alors que les ferries Mariella et Silja Europa, dont les équipages se sont portés au secours des naufragés ont été tracés et enregistrés par Utö.

L'analyse des témoignages et des entretiens avec les témoins de la catastrophe montre également que l'Estonia a viré à tribord lorsque la gîte est survenue soudainement, et non pas à bâbord comme le mentionne le rapport d'accident. Ceux qui ont fui vers les ponts extérieurs à bâbord avaient le vent dans la figure. La proue tournait en direction du nord-est. En réalité, l'Estonia ne s'est jamais trouvé à proximité du prétendu site de découverte de la visière.

Les passagers qui occupaient les cabines situées sous le pont-garage témoignent qu'une grande quantité d'eau a coulé dans les couloirs dans les minutes qui ont suivi la gîte. L'eau venait d'en bas, pas du pont-garage où il y en avait peu, le long du côté, qui ne pouvait pas atteindre la cage d'escalier qui se trouvait au centre du ferry. De nombreux survivants ont rapporté avoir entendu au moins deux détonations. L'impression générale était que le navire s'était échoué.

La visière a été vue sur l'épave après l'accident, notamment sur les images du sonar, même si les marines finlandaise et suédoise ont continué à la chercher ailleurs pendant encore 3 semaines.
Anders Björkman, expert indépendant en sécurité maritime et architecte naval, auteur de plusieurs livres sur le naufrage du ferry Estonia , qualifie le rapport officiel de la catastrophe de "plus grande fraude dans l'histoire maritime" ajoutant que "toute information essentielle dans le rapport final est fausse ou trompeuse."
Il n'y a aucun moyen que des vagues de 4 mètres aient pu arracher la visière de l'Estonia, a écrit Björkman, c'est le mensonge central de l'ensemble du cover-up.

Il est évident que tout ceci démontre que l'enquête sur cet accident dont les témoignages des survivants ont été écartés a été une mascarade et que les conclusions ont été délibérément falsifiées. Pourquoi ?

Selon l'ancien chef des douanes, Lennart Henriksson, à deux reprises, peu de temps avant que le ferry Estonia ne coule, des véhicules transportant de la technologie militaire russe ont été autorisés à entrer en Suède sans aucune inspection. Cet arrangement avait été conclu entre Owe Wictorin, alors commandant suprême de l'armée suédoise et Ulf Larsson, alors directeur général des douanes suédoises. L'arrangement était connu au plus haut niveau du gouvernement ainsi qu'au département de la défense.
Le 2 décembre 2004, l'armée suédoise a confirmé que cet accord secret existait et était toujours en vigueur. Le lendemain, le Premier ministre suédois, Göran Persson, a nommé Johan Hirschfeldt, président de la haute cour du district de Svea, pour enquêter sur l'arrangement secret de contrebande entre l'armée et les douanes mais celui-ci devait présenter son rapport avant le 21 janvier 2005, soit 5 semaines amputées des congés de fin d'année pour retrouver des archives vieilles de 10 ans qui, pour la plupart avaient disparu. Il faut savoir que les importations de matériel de défense et les activités de renseignement sont protégés par des lois sur le secret jusqu'à une soixantaine d'années. Il existe également une loi qui interdit et punit toute discussion de ces activités dissimulées par ceux qui ont des informations. Hirschfeldt était donc bâillonné, cette loi l'empêchait de révéler ce qu'il avait appris sur les transferts.

"Un chef-d'œuvre !", a déclaré Björkman au sujet du rapport de Hirschfeldt. "Matériel de défense ? De quelle nature ? Combien ? Volume ? Poids ? Origine ? Valeur ? Propriétaire ? Produits volés ? Passés comment à la douane estonienne ? Quels véhicules ont été utilisés ? Le capitaine et le propriétaire du navire ont-ils été informés ? Rien, nous ne savons rien."

Le jour où l'Estonia a coulé, des exercices navals de l'OTAN d'une dizaine de jours avaient commencé avec les forces armées de dix pays alliés de l'OTAN et de dix pays du Partenariat pour la Paix, y compris la Suède, la Finlande et les Pays Baltes. 
14 des 20 nations impliquées ont fourni des navires et des aéronefs pour l'exercice "Cooperative Venture", qui était un exercice de "maintien de la paix, humanitaire et opération de recherche et de sauvetage".
Il n'y a eu aucune discussion sur le rôle de l'OTAN dans l'affaire ni sur le manque de réponse de tous ces navires à l'appel de détresse de l'Estonia et les autorités suédoises rejettent systématiquement toute demande de nouvelle enquête que les parents des 504 victimes suédoises déposent depuis des années. En outre, la plongée sur le navire a été interdite par un accord entre les pays riverains de la Baltique, auxquels s'ajoute la Grande-Bretagne qui logiquement n'a rien à voir avec ça.

Il y a un autre mystère également préoccupant au sujet de ce naufrage. Les listes de survivants d'origine contiennent les noms de 146 personnes, cependant, les noms de douze personnes, tous membres de l'équipage, dont le capitaine Avo Piht et le chef machiniste Lembit Leiger, qui ont été recensés comme rescapés à leur arrivée en Finlande, certains même admis à l'hôpital, ont été supprimés sans explication des listes conservées par les autorités suédoises et finlandaises dans les jours qui ont suivi la catastrophe. Bengt-Erik Stenmark, chef de la sécurité de l'Administration Maritime Suédoise, a déclaré à la presse que le comité international d'enquête avait même interviewé le capitaine Avo Piht après le drame et Lembit Leiger a parlé à son épouse au téléphone. Il est maintenant prouvé que certains membres d'équipage survivants ont été enlevés et emmenés à l'aéroport d'Arlanda de Stockholm d'où ils ont été exfiltrés de Suède sur deux avions privés immatriculés aux États-Unis. 

Que sont devenus ces douze membres de l'équipage de l'Estonia et qu'avaient-ils donc vu pour qu'on les ait enlevés ?

Le naufrage de l'Estonia n'a pas seulement été une catastrophe maritime, c'est également et surtout un déni de démocratie. Les forces armées sont censées protéger les ressortissants des états et font le contraire. Ce navire a vraisemblablement été coulé intentionnellement, avec un mépris absolu des 964 personnes qui y avaient embarqué à Tallinn. 

jeudi 19 janvier 2017

World Order

Un film documentaire russe sur les rapports entre les puissances, un retour en arrière sur certains évènements et ce qui pourrait amener une guerre.
Si chacun d'entre vous ne prend pas conscience de la situation présente, personne ne pourra le faire à votre place. 1h49 pour voir les choses sous un autre angle.


World Order - FR from Roberto Petitpas on Vimeo.


Mise à jour : La vidéo n'existe pas. J'aurais du parier.

mercredi 12 octobre 2016

Vladimir Poutine inspire un créateur arabe

Mona Al Mansouri, créateur de mode des Émirats Arabes Unis spécialisé dans les robes de cérémonie, a été inspiré par le président russe Vladimir Poutine. Sur l'une des robes présentées lors de son défilé figure le président russe sous la forme d'un ange en tenue de judoka soutenant le monde.

Mon avis est que c'est d'un goût discutable, mais l'idée est intéressante. Au dos de la robe on peut admirer la cathédrale "saint-Basile-le-Bienheureux ou de l'Intercession-de-la-Vierge".
Cette présentation, "défis géopolitiques de notre temps, et mission spirituelle de Poutine" a eu lieu lors du Forum culturel arabe à Moscou  le 7 octobre dernier, jour de l'anniversaire de Vladimir Poutine,.  L'événement a été suivi par le personnel des ambassades du Bahreïn, de la Libye, de la Palestine et du Liban.

Selon le concepteur, cela signifie que la préservation de la paix dans le monde est une force pour le président russe et la robe un symbole du monde arabe uni avec la Russie. Le créateur lui-même était présent lors de la présentation de la robe.

Il n'est pas le seul à vouer une telle admiration au président russe. Un journaliste égyptien, Maomen Mukhtar a nommé son fils nouveau-né Poutine. Il a expliqué son choix en disant qu'il y a de nombreux garçons nommés Vladimir dans le monde alors qu'il n'y en a qu'un qui se prénomme Poutine, son fils. Le nom du bébé est donc Poutine Mukhtar.

Tout à fait entre nous, je me demande si Vladimir Poutine a apprécié cette robe. Je pense que sa bonne éducation a compensé.

vendredi 29 juillet 2016

jeudi 28 juillet 2016

Qui a coulé le ferry Estonia ?


Je ne suis jamais partie en croisière, et ça ne me manque pas, mais lors de mes déplacements professionnels, j'ai été amenée à prendre beaucoup de ferries. L'un d'entre eux se nommait Viking Sally. Il coulera dans la mer Baltique, sous le nouveau nom d'Estonia, le 28 septembre 1994, engloutissant avec lui 852 passagers et membres d'équipages, y compris le capitaine.

Le lundi 23 mai 2005, dans une enquête exclusive, Stephen Davis, journaliste et producteur de télévision, révèle que le navire transportait une cargaison secrète de matériel militaire russe en contrebande pour les Britanniques.

Un bref rappel de l'histoire.

Le ferry Estonia part de Tallinn, la capitale estonienne, à destination de Stockholm, un trajet régulier, le soir du 27 Septembre 1994 avec 989 personnes à bord. Dans la nuit, vers une heure du matin, alors que le temps était mauvais mais pas exceptionnellement, le marin Silva Linde, faisait une ronde de routine lorsque, debout près de la porte d'étrave dans le pont garage, il a entendu une détonation sourde, qui lui a semblé venir du côté bâbord du ferry. Il a rapporté ce qu'il avait entendu à la passerelle et en l'absence de nouveau bruit, il a continué sa ronde.

Peu de temps après, alors qu'il passait près de l'accueil, le navire a commencé à rouler violemment. Tout l'argent du change pour le casino, est tombé au sol. Silva Linde s'est alors précipité vers l'avant, où il a rencontré des passagers qui couraient dans les escaliers en criant qu'il y avait de l'eau dans le pont garage.

A partir de ce moment là, il n'a fallu au ferry Estonia que 45 minutes pour être au fond de l'eau. Il a chaviré avant de disparaître de la surface de la mer dans 80 mètres d'eau à 20 milles au sud de la côte finlandaise. Il était 1h48. Le ferry Mariella qui faisait route en sens inverse et que l'Estonia avait croisé une demi-heure avant le drame s'est porté le plus rapidement possible au secours des rares personnes qui avaient pu s'échapper du navire en perdition. Des hélicoptères suédois et finlandais vinrent à la rescousse dans des conditions plus que discutables dont je parlerais peut-être dans un futur article. Au final, le bilan officiel fut de 137 survivants.

Le gouvernement suédois, dès le lendemain promit aux familles des victimes que l'épave serait renflouée quel qu'en soit le prix, que toutes les victimes seraient ramenées à terre et rendues à ceux qui les attendaient et tout faire pour trouver la cause de la catastrophe. 

Trois jours plus tard, le discours avait changé et il n'étais plus question de renflouement, ni même de plonger pour aller chercher les victimes, même dans des eaux peu profondes. Il y a même eu une tentative faite pour recouvrir l'épave d'une chape de béton, comme sur le réacteur de Tchernobyl ce qui est pour le moins curieux, sinon suspect.

En 1995, un accord entre les pays riverains de la Baltique fut conclu, interdisant toute exploration de l'épave, qui se trouve dans les eaux internationales. L'accord a été signé par la Suède, la Finlande, l'Estonie, la Lettonie, le Danemark, la Russie et, étrangement, la Grande-Bretagne, bien loin de la Baltique et qui n'avait en théorie rien à faire dans le lot. 

Il y a bien eu un mort britannique sur le ferry, mais d'autres pays non baltes dont des ressortissants avaient péri sur le ferry ne sont pas devenus signataires du traité. Deux demandes officielles en vertu du "Freedom of Information Act" au Foreign Office à Londres sur la raison pour laquelle la Grande-Bretagne a signé le traité, n'ont obtenu aucune réponse.

Le naufrage de l'Estonia été une affaire considérable en Scandinavie. Les Suèdois ont perdu plus de 500 des leurs, c'est énorme. Dans le reste du monde, par contre, l'information n'a pas reçu le traitement qu'elle méritait, pas même en Europe. L'engagement britannique en tant que signataire du traité est également passé inaperçu et a pratiquement été incontesté jusqu'à maintenant.

Pourquoi donc un tel secret entourant cette catastrophe et pourquoi la Grande-Bretagne est-elle si étroitement impliqué ?


Stephen Davis : "Je faisais des recherches sur une autre histoire, au sujet de la contrebande internationale, lorsqu'un contact m'a suggéré de regarder le rôle de la Grande-Bretagne dans l'affaire de l'Estonia. Cet homme, un officier du MI6 retraité que je connais depuis de nombreuses années, m'a dit que le naufrage de l'Estonie n'était pas un accident et que la Grande-Bretagne et les pays baltes avaient de bonnes raisons de vouloir que l'épave reste enfouie. 

L'Estonia avait été utilisé, dit-il, comme un pays de transit pour exfiltrer la technologie militaire sensible de Russie et faire transiter le matériel sur les ferries se dirigeant vers l'ouest. Ses frontières permissives et la proximité des bases militaires russes en ont fait le pays idéal pour la tâche.

Malgré l'éclatement de l'Union soviétique et la fin de la guerre froide, l'Occident gardait toujours un œil sur la capacité militaire russe, en particulier sur sa technologie des missiles. (Bien sûr, la Russie avait encore, et a encore, des milliers d'armes nucléaires.) Une expédition de contrebande, des systèmes de guidage électronique pour les missiles, se trouvaient sur l'Estonia quand il a coulé. MI6 était impliqué dans l'opération de contrebande.

Les mandats pour l'arrestation de Bemis et de son partenaire dans l'expédition, un producteur de la télévision allemande appelé Jutta Rabe, ont été émis par le procureur suédois. Le traité avait fait de la plongée et de l'exploration de l'épave une infraction selon la loi suédoise. Une infraction passible d'une peine maximale de deux ans de prison. Le département d'état américain a averti Bemis de faire marche arrière dans son enquête et à ce jour il fait face à une possible arrestation et à l'emprisonnement si jamais il met le pied en Suède.

Mais les plongeurs de Bemis continuèrent et découvrirent un trou près de la proue. Ils filmèrent l'épave et rapportèrent des échantillons de métal prélevés près de la porte d'étrave. Des tests réalisés dans des laboratoires aux États-Unis et en Allemagne ont montré des signes d'une explosion sur la coque du ferry. "Les résultats montrent des changements dans le métal semblables à ceux observés par la dynamique d'une forte détonation», a conclu un rapport.

Les autorités dans les pays baltes ont insisté pour dire qu'il n'y avait pas eu d'explosion. Il y avait déjà une enquête qu'ils avaient mis en place. Elle avait conclu en 1997, mais après d'âpres disputes entre ses membres, que des verrous défectueux sur les portes d'étrave de l'Estonie avaient été la cause de la catastrophe, combinés avec l'incapacité de l'équipage à réagir assez rapidement à la crise en réduisant la vitesse du ferry. L'enquête a conclu que la porte d'étrave de 50 tonnes, battue par haute mer, aurait été arrachée lorsque les serrures ont cédé , laissant l'eau inonder le pont-garage, et causant l'instabilité du ferry qui aurait chaviré.

Le gouvernement suédois, par ailleurs, avait engagé des plongeurs de Rockwater, une division à base britannique du groupe américain Halliburton, dirigé entre 1995 et 2000 par Dick Cheney, aujourd'hui vice-président des États-Unis. Ils ont produit 13 bandes vidéo montrant l'épave, disaient-ils, sous tous les angles. Mais un angle manquait et certains politiciens suédois ont fait valoir que les vidéos avaient été modifiées. Ainsi que Lennart Berglund, président de la Fondation des victimes et parents en Estonie, a déclaré après l'expédition de Bemis: "Il y a encore beaucoup de preuves là-bas. Leur argument majeur était qu'il n'y avait rien de nouveau. Maintenant il y a quelque chose de nouveau.". Les pays baltes, cependant, sont restés fermes en disant qu'il n'y aurait pas de nouvelle enquête.

En novembre dernier, Lennart Henriksson, un ancien directeur des douanes à Stockholm, a confirmé l'histoire de mon ami du MI6 à la télévision suédoise. L'Estonia, a t-il dit, avait été utilisé pour la contrebande à l'ouest de matériel militaire russe volé. Les chargements passaient sur ordre des "plus hautes autorités". Il avait personnellement assisté au passage de deux de ces livraisons.

Ces commentaires provoquèrent un tollé en Suède, et conduisirent à une nouvelle enquête, menée par Johan Hirschfeldt, président de la cour d'appel. Bemis écrit au juge les résultats de son expédition de plongée sous-marine mais refusa l'éventualité d'élargir son enquête.

L'enquête de Hirschfeldt a confirmé, toutefois, que du matériel militaire avait bien transité sur le ferry. Il y avait eu des livraisons juste avant la tragédie, les 14 et 20 Septembre 1994, comme en a témoigné Henriksson, et c'était une opération gouvernementale. Mais, le juge a conclu que l'équipement était électronique et qu'il y avait pas de connexion à des systèmes d'armement. Hirschfeldt a ajouté, dans une déclaration soigneusement rédigée ainsi : "Il n'y a aucune raison pour moi de supposer que l'autorité de défense du bureau des marchés publics de la défense en Suède a essayé de transporter du matériel de défense à bord de l'Estonia lorsque le navire a coulé."
Donc, qu'est ce qui a causé le naufrage de l'Estonia et qui était responsable?

Les conclusions de l'enquête officielle ne sont tout simplement pas acceptés par de nombreux experts maritimes. Par exemple, les enquêteurs de Meyer Werft, le chantier naval allemand qui a construit l'Estonia, ont évoqué la possibilité d'une explosion. Les tests de laboratoire effectués sur le matériel que les plongeurs de Bemis ont ramenés à la surface ont également montré les traces d'une détonation. Cela pourrait expliquer la forte détonation entendue par le marin Silva Linde et d'autres à bord du ferry dans la nuit où il a coulé.

L'évidence désigne maintenant une responsabilité russe dans l'explosion. Les médias russes ont étudié l'histoire pendant des années. Un reportage télévisé a affirmé que la mafia russo-estonienne avait placé une mine de patelle sur la coque - en utilisant un sous-marin miniature - pour avertir la compagnie maritime qu'elle devrait payer pour une protection. D'autres journalistes russes qui ont essayé d'aller au fond de l'histoire, et ont soulevé des questions sur l'implication du gouvernement russe, ont été invités par les autorités à se tenir en dehors. La Russie, comme la Grande-Bretagne, a signé l'accord qui empêche les plongeurs d'explorer l'épave.

L'explication la plus probable est que le renseignement britannique était derrière l'opération de contrebande, en collaboration avec les Suédois, et qu'une mine a été placée par des personnes agissant pour le gouvernement russe dans une tentative de les arrêter. La mine russe était conçue pour empêcher l'Estonia d'achever son voyage, de l'endommager de façon le forcer à revenir au port. L'objectif était d'arrêter l'envoi spécifique ou l'opération de contrebande en général, ou peut-être juste d'émettre un avertissement aux agences de renseignement occidentales. Mais l'opération a mal tourné et la mine a causé plus de dégâts que prévu a été, peut-être à cause d'un mauvais état de réparation des serrures sur la porte d'étrave, le navire a coulé et 852 personnes sont mortes.

Les gouvernements britannique et suédois ont secrètement utilisé les transports en commun pour faire passer du matériel militaire russe volé.
Est-ce que les Russes l'ont su et ont tenté de les arrêter ? Nous ne le saurons jamais, mais il est clair que les agences de renseignement occidentales prenaient un risque en utilisant l'Estonia , transformant de fait les passagers du ferry en bouclier humain.

Les principaux signataires du traité, Grande-Bretagne, Russie et Suède, ont encore toutes les raisons de vouloir que la vérité sur la catastrophe reste enterrée."


L'article original de Stephen Davis est déjà ancien (2005), mais il est d'une actualité redoutable. Ce qu'il dit montre que quelle que soit l'époque, les militaires et les services de renseignement considèrent les civils comme des pions avec lesquels on peut jouer impunément. Ils n'ont pas tout à fait tort, car ils jouissent d'une impunité absolue.

Il existe d'autres "preuves" que le naufrage de l'Estonia n'était pas accidentel, mais cet article est déjà très long et je préfère m'en tenir là pour le moment.

dimanche 17 juillet 2016

Nice, les Russes ne mâchent pas leurs mots



за неделю до теракта в ницце эти клоуны решилиб что россия - главная угроза западу.

Une semaine avant l'attaque terroriste de Nice, ces clowns ont déclaré que la principale menace pour l'occident était la Russie.

samedi 16 juillet 2016

Les condoléances de Vladimir Poutine






Le président russe a fait cette allocution dès qu'il a eu connaissance des faits qui ont endeuillé la ville de Nice.
Ce matin, les Russes déposaient des fleurs devant l'ambassade de France à Moscou.