dimanche 31 août 2008

les femmes à la cuisine


Ceci est l'image que Patton a de sa cousine dans sa cuisine.

A un détail près...

Vous pouvez admirer l'image originale sur son blog ici

Je considère ceci comme une mise en garde officielle. Toute personne entrant dans ma cuisine sans mon consentement sera impitoyablement éliminée.

artichauts

Pour illustrer une envie d'artichaut, je ne résiste pas à l'envie de vous faire partager un petit miam sympa, la salade au chèvre en artichaut.
C'est délicieux.
Il faut un fond d'artichaut par personne et un petit fromage de chèvre frais. De la salade verte, ciboulette, du persil, de la moutarde ancienne (avec des grains), du vinaigre (j'ai une préférence pour le vinaigre de cidre mais le vinaigre balsamique est très bien aussi) de la levure en paillettes, huile d'olive, sel.
Il faut faire cuire les fonds d'artichaut d'abord. Pendant ce temps, on épluche et on lave la salade. Puis on remplit le fond d'artichaut avec le fromage de chèvre frais et on le met au four quelques minutes, pas trop chaud, pour éviter la vilaine croute marron qui se formerait à la surface. Pendant que les artichauts sont dans le four, on fait la sauce de la salade:
Une cuillérée à café de moutarde, deux de vinaigre, le sel, puis un peu de levure qu'on mélange tout de suite pour faire une pâte avec la moutarde et le sel. On peut alors ajouter l'huile, doucement en "montant" la sauce comme pour faire une mayonnaise, pas trop, juste un petit peu, comme pour une vinaigrette, ajouter les herbes.
Jeter la salade dans la sauce, bien tourner, disposer sur les assiettes et poser au centre, les fonds d'artichauts au chèvre fondu. C'est un vrai délice.

lune et idées



vendredi 29 août 2008

Séisme en 1868

Sur les côtes, les séismes se manifestent par des vagues immenses qui peuvent atteindre plusieurs dizaines de mètres de haut.

Ces raz de marée, qu'on nomme désormais tsunamis, affectent souvent les littoraux qui bordent l’océan Pacifique, entouré d’une ceinture volcanique très active.

Le 13 août 1868, dans le sud du Pérou, annexé depuis par le Chili, la ville d’Arica, construite au pied des Andes sur une plaine côtière très basse, fut entièrement submergée à la suite d’un violent tremblement de terre qui fit entrer l’eau à plus de trois kilomètres à l’intérieur des terres, emportant les navires jusqu'au dela de la voie ferrée.

La ville d'Arica après le séisme du 13 août 1868
Le navire péruvien America, ancré dans le port d'Arica au moment du raz de marée


La population fut décimée mais la ville a été reconstruite au même endroit, comme si rien ne s'était produit.

Actuellement, plus de 150 000 habitants y vivent, souvent alarmés par des secousses sismiques, mais apparemment inconscients de ce qui est arrivé il y a maintenant 140 ans.

Mes aieux vivaient dans cet endroit paradisiaque au moment de la catastrophe. Ils en décrivaient l'éternel printemps et la beauté dans leurs correspondances.

Par miracle, ils ont tous réchappé aux vagues meurtrières. Ils étaient dans la montagne et ont vu, effarés, le séisme transformer la brillante cité d'Arica en une terre de ruines.

Marie Sophie, La mère de mon arrière grand-père avait 16 ans. Elle a assisté, impuissante, à cette horreur. Le pire : "les défunts sortant du sable où ils étaient enterrés comme des cailloux dans un tamis"

Malheureusement, la famille SOUTIRAC laissera sur place quelques uns de ceux qui, ayant survécu au tremblement de terre, mourront de la fièvre jaune, manquant d'eau potable, après avoir attendu les premiers secours pendant 3 semaines près de cette ville qui était devenu un grand charnier.

jeudi 14 août 2008

Aviron


Bien que n'ayant pas vraiment suivi les jeux, je voudrais dans ce message souligner la remarquable performance en deux de couple des Français Adrien Hardy et Jean Baptiste Marcquet qui se sont qualifiés pour la finale en faisant le meilleur temps des demi finales avec 6 minutes 18 secondes et 86 centièmes, soit plus de 2 secondes d'avance sur le second qualifié.

USA


Je pardonne à ceux qui n'ont de place dans la tête que pour cette image des Etats Unis d'Amérique.
Plaise au ciel qu'ils sachent faire le tri dans leur cerveau dans une prochaine vie.

vendredi 8 août 2008

sublimes tajines


Je n'ai pas pu résister à toutes ces couleurs.


abricot, absinthe, acajou, aigue-marine, aile de corbeau, albâtre, alezan, amadou, amande, amarante, ambre, améthyste, andrinople, anglais, anis, ardoise, argent, aubergine, auburn, aurore, avocat, azurin, banane, bistre, bitume, blé, blond, bonbon, bordeaux, bourgogne, bouteille, bouton d'or, brique, bronze, brou de noix, brun, bulle, caca d'oie, cachou, café, canard, capucine, caramel, cardinal, carmélite, carmin, carotte, cassis, céladon, cerise, céruléen, céleste, chamois, champagne, charbon, châtaigne, chaudron, chocolat, chrome, ciel, cinabre, citron, citrouille, cobalt, colombin, coquelicot, coquille d'oeuf, corail, cramoisi, crème, crevette, cuivre, cyan, cyclamen, denim, eau, ébène, écarlate, écrevisse, écru, électrique, émeraude, empire, épinard, étain, évêque, fauve, fer, feu, feuille morte, filasse, fraise écrasée, framboise, france, fuschia, garance, gazon, géranium, grenadine, grenat, groseille, havane, héliotrope, incarnat, indigo, isabelle, jade, jais, jonquille, kaki, lagon, lapis lazulli, lavande, lie de vin, lilas, lin, lucifer, maïs, malachite, mandarine, marengo, marine, mastic, mauve, melon, menthe, miel, mimosa, mordoré, mousse, moutarde, nacarat, nacre, nankin, noisette, nuit, ocre, olive, opaline, or, orage, outremer, paille, parme, pastel, pastèque, pâté de foie, pêche, perle, perroquet, pervenche, pétrole, pie, piment, pistache, pivoine, platine, pomme, ponceau, pourpre, poussin, prairie, prune, prussien, puce, queue de vache, queue de renard, réglisse, réséda, roi, rose, rouille, roux, sable, safran, sang, sang de boeuf, saphir, sapin, sarcelle, sauge, saumon, sépia, serin, sienne, sienne brûlée, sinople, soufre, souris, tabac, tango, taupe, thé, tilleul, tomate, tomette, topaze, tourterelle, turquoise, vanille, vénitien, ventre de biche, vermeil, vermillon, véronese, violine, viride, wagon, zinc, zinzolin.



Le chant du coucou


Le Coucou gris, oiseau de la famille des cuculidés, coucoue ou coucoule.
Le cri typique du coucou gris est un "ku-koo" qui porte loin, avec des variantes telles que "kuk-kuk-kuk-oo", ou parfois, juste "kuk".
On notera que le coucou enroué ne chante pas.

lundi 4 août 2008

Le Champ des Merles


Au Champ des Merles, deux armées s'affrontent le 28 juin 1389.

D'un côté, les Serbes, mais aussi des Bulgares, des Albanais et des Valaques, sous le commandement de Lazare, prince de Raska , province de l'actuelle Serbie.

En face, l'armée du sultan ottoman Mourad 1er, Turcs, mercenaires et Janissaires.

Les deux chefs mourront dans la bataille mais le sort de la Serbie est scellé.

Conscients que leur indépendance est condamnée, les Serbes livrent à Kossovo Polié un combat qu'ils savent perdu d'avance.

De la côte dalmate à la mer Noire, la péninsule des Balkans tombe alors sous la tutelle musulmane turque. Cette occupation durera jusqu'au 19ème siècle.

Les enfants serbes sont, depuis bien longtemps bercés par des histoires dans lesquels les Haïdouks combattent l'occupant musulman et redonnent sa grandeur d'antan à la Serbie.

Les haïdouks sont en Serbie ce que Robin des Bois est à la Grande-Bretagne.

En guérilla permanente contre les Turcs, ils ont laissé le souvenir de rebelles généreux pour les pauvres, dans de nombreux pays assujettis aux sultans Ottomans.
Pour de nombreux Serbes, Radovan Karadžić et Ratko Mladić sont les héritiers de ces Haïdouks.

Nul doute que La Haye en fera des martyrs.

En Serbie, les Haïdouks sont aussi des chefs de guerre indépendants au service du plus offrant du moment qu'ils combattent les Turcs.

En 1804, un certain Georges Petrović, dit Karageorge, prend le maquis dans les forêts de la Sumadija. Deux ans plus tard, il entre en vainqueur dans Belgrade. Triomphe éphémère. Faute de soutiens, l'insurrection vire au fiasco sanglant, dont témoigne encore, non loin de Niš, "Ćele Kula",la tour des crânes.

C'est là que l'occupant a empilé les têtes des rebelles vaincus pour en faire cette tour sinistre où le vent sifflant à travers les orbites vides des combattants chantait une étrange mélodie.

En 1833, le poète Lamartine apposa une plaque sur la tour. On peut y lire les mots suivants :

«Qu'ils laissent subsister ce monument ! Il apprendra à leurs enfants ce que vaut l'indépendance d'un peuple, en leur montrant à quel prix leurs pères l'ont payée»

vendredi 1 août 2008

déclaration de guerre



Le premier août de l'année 1914, entre quatre et cinq heures de l'après-midi, le tocsin sonne dans tous les clochers de France pour annoncer le début d'un sacrifice sans précédent pour notre pays
(1 400 000 morts), quatre années d'horreur qui n'épargne aucune famille.

Charles Eugène Abel, maréchal-ferrant, laisse son épouse et son fils et prend alors le train pour rejoindre son unité, le 151ème RI, à Verdun, dans la cohue générale et la confusion que crée un trafic ferroviaire complètement revu pour la circonstance.

Comme des millions d'autres, il ne reviendra pas.