dimanche 30 mars 2014

Blog en veille

 
Ce message a été écrit il y a trois jours.
Je me trouve brusquement face à un problème que je ne maîtrise pas.
Vous m'excuserez donc de mon silence, que j'espère le plus bref possible.
Merci de votre indulgence.

Krn

dimanche 16 mars 2014

Barheïn, la voix de la Russie

Barheïn, silence on tue, et là aussi, tout le monde s'en fout. 

Pendant que les projecteurs et les caméras restaient braqués sur les manifestations de Kiev ou de Caracas, les grands médias ont visiblement manqué de personnel pour couvrir les manifestations populaires qui se déroulent depuis trois ans au Bahreïn. Ce petit pays insulaire d'Arabie, est situé près de la côte ouest du Golfe Persique au Moyen-Orient. Le désert représente 92 % de son territoire, où les terres arables sont en voie de disparition. L'économie repose, comme pour la plupart de ses voisins, sur l'exploitation des ressources naturelles principalement énergétiques, avec le pétrole et le gaz naturel, mais également sur la pêche, une activité majeure avec la récolte des perles. Voilà pour le décor. Mais c?est là que se joue un drame qui ne semble pas émouvoir ni l'UE, ni les Etats-Unis, si prompts d'habitude à larmoyer pour défendre "la liberté et la démocratie". C'est pourtant pour cette cause, que 300.000 personnes ont manifesté dans Manama, la capitale du pays, pour marquer le troisième anniversaire de l'insurrection populaire dans la résidence de la 5e flotte américaine dans le golfe Persique. Contrairement aux révoltes en Egypte, en Libye et en Syrie, ce soulèvement populaire n'a pas été créé et manipulé par les manoeuvres de l'Occident ou de forces spéciales. Et ils étaient bien plus nombreux encore à travers tout le pays à défier le gouvernement, la violence de la police et un système de justice médiéval.   En effet, les tribunaux sont régulièrement utilisés comme un outil politique pour punir les dissidents. Ils défilaient justement en scandant des slogans hostiles au roi Hamad qui venait de signer un projet de loi imposant une peine d'emprisonnement de sept ans et une amende allant jusqu'à 20.000 euros pour l'avoir insulté. Des mesures prises suite aux manifestations de Juillet, qui dénonçaient les interdictions de sit-in ou de rassemblements publics dans la capitale. Contrairement à Kiev, la police anti-émeute n'a pas fait preuve d'une grande retenue. Elle n'a pas tardé à user de manière excessive des gaz lacrymogènes et à tirer sur les manifestants, provoquant des centaines de blessés et la mort de 93 d'entre eux. Au moins pour ceux-là, éviteront-ils le sort des 2 200 prisonniers politiques qu'accueillent les geôles du pays où l'on pratique la torture comme discipline nationale.   Depuis trois ans d'insurrection, de multiples cas de violations des droits humains par le gouvernement ont été recensés. Le large mécontentement social de la population, majoritairement chiite, est maintenu par la terreur du pouvoir monarchique sunnite qui n'a pas hésité à avoir plusieurs fois recours aux puissances voisines que sont les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite (d'importants clients de la France, notamment en achat d'armements), pour mâter ces révoltes populaires. Riad ayant elle-même fait intervenir des troupes pakistanaises pour la basse besogne.   Cette répression inutile et brutale a embrasé le pays jusque dans les villages. Dans certains districts, les Bahreïni ont répliqué aux violences policières en lançant des cocktails Molotov et, comme sur la place Maïdan, ils ont érigé sur la place de la Perle, des barricades de pneus qu'ils ont enflammés. Les 300 000 manifestants à Bahreïn dont les exigences portaient sur l'obtention de véritables droits politiques participatifs, sont restés largement ignorés par les médias, les États, comme les ONG internationales. Manque de chance pour eux, ou erreur de communication, ils n'ont pas pensé à réclamer leur adhésion à l'Union Européenne. Alors circulez, y'a rien à voir et contentez-vous d'approuver les coups d'Etat contre les gouvernements légitimes de Kiev ou de Caracas. Pour les démocraties occidentales et leurs alliés, il en va pour la liberté, comme pour l'écrivain américain Mark Twain, qui déjà au 19ème siècle constatait, je cite : "Dans notre pays, nous jouissons de ces trois choses parmi les plus précieuses qui soient : la liberté d'expression, la liberté de conscience, et la grande prudence de ne pas les exercer."

samedi 15 mars 2014

Madeleine, la photo du mois

La madeleine de Proust. Hum... c'est le sujet du mois de mars .

D'abord une définition : "Alors que Proust mange une madeleine, son goût fait soudain resurgir celui des madeleines de son enfance et par extension, toute son enfance. La madeleine de Proust, c'est le détail qui rattache au passé, qui réveille les souvenirs."


Déjà, pour moi, Proust n'avait vraiment pas de chance. Si toute son enfance tenait dans une madeleine, le pauvre gars n'avait jamais du sentir l'odeur fraîche des fougères au lever du jour, ni le parfum de la brume passée par les pâtures, ni le relent des étables. Comment aurait-il pu oublier le lait qui passe dans l'écrémeuse, avec la petite clochette qui tinte à chaque tour de manivelle, le foin qu'on range et qui énivre, le bruit des sabots sur les pavés, les éclairs qui zèbrent le ciel noir des nuits de juillet, les hannetons qui vrombissent autour des oreilles et la chouette qui hulule du côté de la grange.

Bref, le gars Proust, il ne pensait qu'à se goinfrer de gâteaux et ça l'a poursuivi jusqu'à l'âge adulte.

On l'aura compris, Proust, ce n'est pas ma tasse de thé. Je préfère Ionesco, et ça tombe bien, parce que ma madeleine à moi, c'est une Jacqueline, et attention, c'est du second degré.



En 1958, Edith Piaf chantait "Tu me fais tourner la tête..."
La vue d'un manège, un vrai, pas les horreurs qu'on voit maintenant et qui tiennent plus de la secouette à vomi que de l'attraction foraine, me fait immanquablement penser à cette chanson et à ce que j'ai vécu en l'écoutant plein de fois chez Jacqueline, qui collectionnait les pochettes de disques et Jean-Jacques, qui préparait son diplôme d'architecte, des amis de mes parents.
C'est donc mon manège à moi... mais ce n'est pas toi.


A chaque jour sa photo, A'icha, Agathe, Agnès, Akaieric, Alban, Alexinparis, Alice Wonderland, Angélique, Ann, Anne, Arwen, Aude, AurélieM, Ava, Béa, Bestofava, BiGBuGS, Blogoth67, Calamonique, Cara, Cécile - Une quadra, Cécile Atch'oum, Cekoline, Céline in Paris, CetO, Champagne, Chat bleu, Chloé, Christophe, Claire, Claire's Blog, Crearine, Cricriyom from Paris, Cynthia, Dame Skarlette, DelphineF, Dr. CaSo, dreamtravelshoot, E, El Padawan, Elodie, Elsa, eSlovénie, Eurydice, Fanfan Raccoon, Filamots, FloRie, François le Niçois, Frédéric, Galinette, Gilsoub, Giselle 43, Gizeh, Guillaume, hibiscus, Homeos-tasie, Hypeandcie, InGrenoble, Isa de fromSide2Side, Isaquarel, J'adore j'adhère, Joane, Josiane, Kantu, KK-huète En Bretannie, Krn, La Berlinoise, La Dum, La Fille de l'Air, La Nantaise à Paris, Lau* des montagnes, Laulinea, Laurent Nicolas, Lavandine, Lavandine83, Les bonheurs d'Anne & Alex, Lucile et Rod, Lyonelk, magda627, Mahlyn, Mamysoren, Maria Graphia, Marie, Marmotte, MauriceMonAmour, Mère débordée, Mimireliton, MissCarole, Morgane Byloos Photography, Nana, Nicky, Nie, Oscara, Philae, Pica Moye, Pilisi, Pixeline, princesse Emalia, Proserpinne, Renepaulhenry, Rythme Indigo, Sailortoshyo, Sephiraph, Stephane08, Sylvie, Tataflo, Testinaute, Thalie, The Parisienne, The Singapore Miminews, Ti' Piment, Trousse cadette, Tuxana, Un jour, une vie, Une niçoise, Vanilla, Viviane, Woocares, Xoliv'

Tout pour l'amour / Alt for Kjærlighet

Quand Gerdi McKenna a perdu ses cheveux à la suite du traitement contre le cancer, toutes ses amies ont tondu les leurs.
J'ai pleuré en regardant cette vidéo. Pleuré de voir que l'amour existe encore et que, même atteinte d'une maladie grave, Gerdi est entourée et soutenue par sa famille et ses amis.


 http://lc.cx/pa

jeudi 13 mars 2014

Ma théorie du genre



Il y a trois genres de personnes :

Le genre de personne qui te tend la main quand tu es dans la merde.
Le genre de personne qui te laisse dans la merde.
Le genre de personne qui te met dans la merde.

mardi 4 mars 2014

Pffff !

Blogger m'a encore supprimé un article.
Déjà que je n'ai pas trop envie d'écrire, je me demande si je ne vais pas être obligée de faire un Défouloir miroir.
Inutile de dire que ça m'énerve d'autant plus qu'il ne s'agissait pas, pour une fois, d'un billet subversif, mais d'un récit documenté qui m'avait pris beaucoup de temps.