vendredi 30 mai 2008
De la virginité comme qualité essentielle
Célébré le 8 juillet 2006, un mariage unissait un ingénieur français converti à l'islam et une étudiante française de confession musulmane. L'époux ayant découvert que sa femme n'était plus vierge lors de la nuit de noces avait déposé une demande de nullité, invoquant une "erreur sur les qualités essentielles" du conjoint.
Le tribunal de Lille, a accédé à sa demande le 1er avril.
Une décision de justice qui, sous couvert du code civil, rend officiel et légitime un rite stupide et misogyne. On se demande à quoi pensent les magistrats qui prononcent des sentences comme celles-là, sachant qu'on va forcément s'y référer.
Voilà un homme qui essaie de nous faire croire qu'il a demandé l'annulation de son mariage pour mensonge de son épouse sur sa virginité.
Dire qu'il y a tromperie sur la nature n'est ce pas prendre la femme comme une marchandise ?
Les femmes pour certains ne sont-elles pas juste des marchandises, des ventres pour porter leurs enfants ? A quelle vie est promise la femme qu'on épouse juste parce qu'elle n'a jamais servi ?
La vraie raison n'est-elle pas une question "d'honneur" pour lui et sa famille ?
Que signifie réellement la virginité de la femme ?
En quoi la virginité est-elle une "qualité essentielle" ?
Il ne s'agit en réalité que d'un détail anatomique. Les filles qui se font reconstituer l'hymen pour pouvoir se marier ne sont pas vierges pour autant.
Exige-t-on du marié qu'il n'ait connu aucune femme avant les noces ?
Pour faire l'amour, jusqu'à preuve du contraire, il faut être deux. La femme perd sa virginité, mais l'homme ?
Hypocrisie et lâcheté sont les deux mots qui conviennent pour qualifier une tradition qui ne perdure que grâce à la possessivité des hommes et à l'asservissement des femmes.
Le bon côté de l'affaire est que cette femme a au moins évité d'avoir à demander le divorce.
mardi 27 mai 2008
55 ans pour la PAF
La Patrouille Acrobatique de France a 55 ans en mai 2008.
Le nom a été prononcé pour la première fois au meeting d'Alger en mai 1953. Il s'agissait alors d'une formation de quatre F84G de la 3ème Escadre de chasse, basée à Reims et conduite cette année là par le commandant Delachennal.
Ambassadrice des ailes et du savoir-faire aéronautique Français, la Patrouille de France évolue depuis 1981 sur Alpha Jet.
De 1966 à 1980, la Patrouille Acrobatique de France a volé sur Fouga CM170 Magister.
Out of Africa
lundi 26 mai 2008
Quand la panique attaque
Je vais perdre l'équilibre, je suis abasourdie.
Je manque d'air et respirer devient difficile.
Je m'étouffe, je suffoque, je cache mon nez dans mon foulard.
Dans ma poitrine, je sens que l'oiseau se débat, il prend toute la place et donne du bec dans mon coeur. De mes deux mains prises de fourmillements, je tente de le contenir.
Il est peut-être trop tard, les battements deviennent irréguliers, mon coeur va s'arrêter.
J'ai mal. Je sens quelque chose couler dans mon crâne, j'ai perdu ma force et mes jambes ne me portent plus réellement. Je tremble, je suis secouée, je transpire. Une peur panique m'envahit, je tente de fuir un danger invisible, je suis terrifiée.
Le paysage est étrange, je suis comme dans un cauchemar, je n'habite plus mon corps, tout est irréel.
J'ai traversé la carrosserie de ma voiture, mais qui conduit ?
Je perds le contrôle, la terreur est à son comble, je suis épuisée.
Je suis en train de mourir...
...et peu à peu, je reviens sur terre. C'est fini jusqu'à la prochaine fois. Je suis fatiguée et brisée.
samedi 24 mai 2008
La panique
Le premier niveau de stress, c'est quand on dort d'un vrai sommeil, calme et profond.
Ensuite, c'est le calme, le bonheur.
Puis le stress de fonctionnement, on travaille, on conduit, on marche, un stress normal.
Au stade suivant, on est mal à l'aise, on ne sait pas ce que l'on a mais on n'est pas bien dans sa peau.
La suite nous donne des migraines, ou des maux d'estomac, ou des palpitations, c'est à ce stade qu'on va consulter un médecin, on pense être malade, avoir un cancer, faire de l'hypoglycémie, et bien entendu, la médecine ne trouve rien.
Et enfin, à la limite de ce que notre corps peut supporter...
...La panique.
lundi 19 mai 2008
l'absence
coup de gueule
Ne vous battez plus sur les blogs les uns des autres.
Défoulez-vous ici.
Regardez-bien l'illustration. Elle montre ce que vous faites encore tous.
Mettre la merde les uns chez les autres.
Pardon pour cette grossièreté, mais appelons un chat un chat.
Je n'ai créé cet endroit que pour recueillir les coups de gueule, l'amertume, la rancune, les jalousies et les bassesses diverses.
Utilisez le sans limites.
dimanche 18 mai 2008
Pardon et compassion
Compte-tenu des circonstances, je vous propose de réfléchir sur cette histoire, trouvée dans un journal :
"Un jour, dans le train en allant de Washington à Philadelphia, je me suis trouvé assis à côté d’un homme afro-américain qui avait travaillé pour le département d’état en Inde puis avait quitté son poste pour s’occuper d’un programme de réinsertion pour de jeunes délinquants du District de Columbia.
Les jeunes auxquels il avait à faire étaient des membres de gang qui avaient commis des meurtres. Parmi eux il y avait un jeune garçon de 14 ans qui avait tiré sur un jeune innocent et l’avait tué pour faire ses preuves face à son gang.
Au procès, la mère de la victime resta impassiblement silencieuse jusqu’à la fin. Le jeune fut déclaré coupable. Après que le verdict fut prononcé, elle se leva lentement, fixa le jeune du regard et lui dit : "Je vais te tuer ".
Le jeune fut emmené dans un centre pour délinquants et y resta plusieurs années. Après six mois, la mère de l’enfant tué alla rendre visite au détenu. Avant le meurtre, il avait vécu dans la rue, et elle était la seule visite qu’il ait eu. Ils échangèrent quelques mots, et avant de partir elle lui glissa quelques dollars pour qu’il s’achète des cigarettes.
Par la suite elle lui rendit visite régulièrement et lui apporta de la nourriture et des petits cadeaux.
Vers la fin de la sentence de ses 3 ans passés en prison, elle lui demanda qu’est ce qu’il avait l’intention de faire à sa sortie. Il était extrêmement confus et très incertain, alors elle lui offrit du travail dans la société d’un ami. Ensuite elle lui demanda où il allait loger, et parce qu’il n’avait de famille vers qui aller, elle lui offrit l’usage temporaire d’une chambre vide dans sa maison.
Pendant 8 mois il vécut là, mangea la nourriture qui lui était offerte et travaillait à l’endroit qu’elle lui avait trouvé.
Un soir elle l’invita à venir discuter dans son salon, elle s’assit en face de lui et attendit, puis elle commença à parler.
"Te souviens-tu, dans la salle d’audience, lorsque je t’ai dit que j’allais te tuer. "
"Et comment ! Répondit-il."
"Et bien, je l’ai fait"
et elle ajouta :
"Je ne voulais pour rien au monde que ce garçon qui a tué mon fils demeure vivant sur cette terre. J’ai voulu qu’il meure. C’est pour cette raison que j’ai commencé à te rendre visite, que je t’ai trouvé du boulot et je t’ai accueilli chez moi. C’est ainsi que je me suis résolue à te changer. Et ce garçon là, il est mort, bien mort aujourd’hui. Donc maintenant que mon fils est mort et que le meurtrier est mort, j’aimerais te demander si tu serais d’accord de rester. J’ai une chambre et j’aimerai t’adopter si tu le veux bien."
Et elle devint la mère du meurtrier de son fils, la mère qu’il n’avait jamais eu."
Jack Kornfield
Ce récit prouve que quelle que soit l'intensité des circonstances, la transformation du coeur est toujours possible.
samedi 17 mai 2008
ouverture
Je viens de prendre la décision d'ouvrir à tous l'accès de ce défouloir.
Trop de messages incohérents avec les sujets proposés polluent les blogs des uns et des autres.
Tout comme dans une école, il y a un endroit pour apprendre et un endroit pour jouer, ici sera la cour de "récréation" ou il sera permis de parler de tous les sujets, où les jeux de mots seront les bienvenus et où chacun pourra exprimer son opinion.
Comme dans la vraie vie, les insultes à caractère raciste ou sexiste ne sont pas souhaitables.
Pour le reste, nous sommes entre adultes, non ?