A la mort en terre bourbonnaise de l'évêque irlandais Menulphe, vers le VIIe siècle, son fidèle serviteur, Blaise, bredin comme une huitre, perça un trou dans le flanc du sarcophage du saint homme, afin d'y passer la tête pour embrasser une fois de plus son vénéré maître.
Blaise est ressorti "débrediné" de cette aventure.
Saint-Menoux est devenu lieu de pélerinage, et il est de bon ton de passer la tête dans la débredinoire afin d'y abandonner sa folie.
Mais attention, ne pas toucher la pierre du sarcophage avec sa tête, sinon l'on hérite de la bredinerie des autres !
En réalité, cette débredinoire pourrait être bien plus efficace si elle était remise à sa place initiale.
En effet, La débredinoire, telle qu'elle se présente ordinairement, a une valeur d'énergie assez basse, et l'on ne craint rien si l'on met la tête dans l'orifice prévu à cet effet.
En revanche, lorsqu'on se rend compte que cette machine d'un autre âge peut être activée par un "point d'acupuncture" situé très près, on est stupéfié devant l'énergie dégagée (270 000), qui serait sûrement supérieure si l'église était remise correctement en ordre de marche, auquel cas elle atteindrait la valeur de 1 242 000 u.B.
Ainsi, il faut bien l'admettre, la débredinoire est, réellement, un instrument de soin qui donne, lorsqu'on l'utilise correctement, l'équivalent d'un électrochoc de forte intensité à celui qui s'y soumet. Cela est certainement très efficace dans le cas de certaines dépressions nerveuses ou de désordres énergétiques.
Heu... je ne suis pas sûr d'avoir bien compris, krn.
RépondreSupprimerMomo, un bredin est quelqu'un qui a la tête à l'envers ou un simple d'esprit. C'est un mot typique de l'Allier, qu'on utilise dans ma famille. Mon grand-père maternel est originaire de l'Allier.
RépondreSupprimerLe sarcophage de la photo est une débredinoire en ce sens qu'on passe la tête dans le trou pour perdre sa bredinerie.
Il s'agit en fait d'un croisement de quatre courants telluriques qui agissent ensemble sur la personne.
Il n'existe qu'une seule débredinoire, à Saint Menoux, mais d'autres constructions ont la même propriété.
Le choeur de la cathédrale de Chartres est au carrefour de plusieurs courants telluriques, la vibration est exceptionnelle.
Hahaa, interesting !
RépondreSupprimerÀ quand remontent les fondements les plus anciens du bâtiment ?
Officiellement au XIème siècle, mais il y avait déjà un culte préceltique à cet endroit.
RépondreSupprimerLes celtes étaient-ils enclins à choisir des lieux sacrés selon des critères énergétiques ?
RépondreSupprimerOui, absolument, et leurs prédécesseurs aussi, Carnac en est la preuve.
RépondreSupprimerLa géobiologie est mon sujet d'étude actuel.
Je. Suis. Fasciné.
RépondreSupprimerNous avons tout à apprendre sur ce sujet, Doréus, j'en suis aux travaux pratiques, dans ma propre maison.
RépondreSupprimerHélas, je n'ai pas une telle source sous mon carrelage.
Je vais faire comme Momo et tenter d'aller dormir avant qu'il ne fasse jour.
RépondreSupprimerMerci pour ta compagnie, Doréus, et à tout à l'heure.
Bonne nuit! Que des bonnes énergies!
RépondreSupprimerOh! La! Ça swinge sur ce blogue! Belle musique entraînante!
RépondreSupprimerBonsoir Doréus, Je m'apprêtais à sortir pour aller faire l'expérience de l'eau froide, moi aussi, mais Momo semble inquiet pour moi.
RépondreSupprimerJ'avoue que, sans préparation, ça m'inquiète un peu moi aussi...
RépondreSupprimerQuoique, je viens d'aller lire tes explications sur son blogue et ça me semble sensé.
RépondreSupprimer......................
RépondreSupprimerC'est trop compliqué pour moi . Je veux dire à Léo le Bo : le petit chat est mort .
RépondreSupprimerC'est ce qui me raiste de mon CAP de coiffure .
RépondreSupprimerVous abitez tous en france ? je vous trouve sympa et chevelus mai un peu compliké pour mo i ? Bonne anée à vous tous .
RépondreSupprimerBonne année, Agnès. Nous ne sommes pas tous en France... KRN et Patton, oui. Momo est en Suisse et je suis perdu dans les vastes plaines de l'Ouest canadien.
RépondreSupprimerAgnès, qui sont les chevelus ?
RépondreSupprimerCoucou Doréus, tout va bien, je n'ai pas été imprudente. Le vent est très froid, il fait -4°, l'eau est à 9°.
Doréus, Momo, je reviens tout à l'heure, je suis chez mon amie. je ne voulais pas être seule.
Vous ne vouliez pas être seule, krn ? Tant mieux, moi non plus. Je suis sorti pour aller manger un fallafel, et maintenant je sens la friture, je suis allé dans une soirée, j'ai acheté une bière mais je ne l'ai pas bu, puis à une autre soirée ou j'ai rencontré des connaissances, et je me suis tellement ennuyé que je suis aussitôt reparti. La moitié de la ville est en vacances, l'autre moitié tend à se rassembler en d'improbables groupuscules plus ou moins festifs. J'ai le cafard, mais votre expérience balnéaire m'épate.
RépondreSupprimerJe ne voulais pas être seule pour cette première expérience, Momo.
RépondreSupprimerJe ne savais pas trop quel effet ça allait me faire. J'ai appris à me méfier de mes réactions.
En fait, c'est bien que je me sois sentie en confiance. Il faisait nuit noire et on voyait très bien la voie lactée. Je m'étais mise dans une grande couverture de laine pour méditer et j'étais déconnectée de la réalité.
Il n'y a pas de quoi être épaté, je crois que ce qui est le plus difficile, c'est de prendre la décision, ensuite, il n'y a qu'à suivre. J'aurais peut-être dû rester à la maison, je t'aurais tenu compagnie.
RépondreSupprimerQuest-ce qu'un fallalel, Momo ?
RépondreSupprimerCette soirée que tu me décris me semble bien triste et ordinaire. Tu vaux mieux que ça.
Le bain tel que tu le pratique est une expérience quasi mystique. En te mêlant à ces gens, tu te retournes sur ton passé.
Le passé est le passé. Je crois sincèrement que tu es un "élu" tu as l'essence d'un chamane.
Le falafel est un plat moyen-oriental (chez nous, généralement servi dans les restaurants libanais) à base de pois chiches et souvent servi sur un pain pita. Je ne sais pas de quoi ça a l'air à Genève... il en existe de nombreuses variations.
RépondreSupprimerOh, Doréus, je comprends mieux les raisons de mon ignorance, je n'ai jamais eu l'occasion d'entrer dans un restaurant libanais.
RépondreSupprimerJ'aurais du mettre la tête dans le trou, j'aurais été moins bredine...
Attention à la pierre! :)
RépondreSupprimerPour sûr, si je la touche, j'ai peur que mes commentaire en soient quelque peu altérés !
RépondreSupprimerEn fait, c'est une légende, car il ne faut déjà pas être bredin pour passer la tête dans ce trou sans toucher la pierre. ça explique les échecs.
Je me demandais justement s'il n'y avait pas, à l'intérieur, un quelconque outil débredinatoire du genre Encyclopaedia universalis en ligne...
RépondreSupprimerIl n'y a rien, à l'intérieur, Doréus, même pas de poussière. Les restes de Saint Menoux sont ailleurs.
RépondreSupprimerPas de poussière ?! Mais c'est miraculeux! Moi qui suis justement en train de faire le ménage...
RépondreSupprimerC'est d'autant plus miraculeux que si l'endroit vibre plus de 200 000 fois par seconde, depuis tous ces siècles, le sarcophage, les dalles du pavage et même l'église toute entière ne devrait plus être qu'un tas de poussière.
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