vendredi 20 mai 2011

Mai 2008

Il y a juste trois ans, il était tard, je reçus un coup de téléphone me demandant d'intervenir pour éviter à une personne que je ne nommerai pas de se laisser aller au désespoir.
Je ne nommerai pas plus celui qui m'appelait, pris par des obligations familiales.

J'avais ma petite fille et du monde à dîner, ils ont dîné sans moi.
Je suis restée, disons quelques heures au téléphone, à parler avec cette personne que je ne connaissais pas plus que par quelques commentaires échangés sur internet.

Je n'ai pas hésité une seconde. Je sais où sont mes priorités.
Des chiennes enragées s'étaient groupées pour mordre sans retenue, en meute.
Agression en réunion pouvant donner la mort sans intention de la donner, dirait le législateur, qui a un mot pour tout et n'a de solution pour rien.
L'année d'après, mon correspondant trop occupé et le groupe des garces se sont retrouvés, ce qui était franchement déplaisant. Enfin, qui se ressemble s'assemble dit le proverbe.

Il semble que tout le monde a perdu la mémoire de cette soirée. Pas moi. Tout est bien présent dans ma mémoire et compte tenu de ce que j'ai vu et entendu, je n'aurais pas de peine à croire que le passé puisse se répéter.
Certains ne se refont pas, ont le cul entre deux chaises ou n'ont pas le courage de leurs opinions.

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