Qu'elle vous apporte la joie et l'insouciance,
La santé, la gaîté et l'amour.
A la mort en terre bourbonnaise de l'évêque irlandais Menulphe, vers le VIIe siècle, son fidèle serviteur, Blaise, bredin comme une huitre, perça un trou dans le flanc du sarcophage du saint homme, afin d'y passer la tête pour embrasser une fois de plus son vénéré maître.
Blaise est ressorti "débrediné" de cette aventure.
Saint-Menoux est devenu lieu de pélerinage, et il est de bon ton de passer la tête dans la débredinoire afin d'y abandonner sa folie.
Mais attention, ne pas toucher la pierre du sarcophage avec sa tête, sinon l'on hérite de la bredinerie des autres !
En réalité, cette débredinoire pourrait être bien plus efficace si elle était remise à sa place initiale.
En effet, La débredinoire, telle qu'elle se présente ordinairement, a une valeur d'énergie assez basse, et l'on ne craint rien si l'on met la tête dans l'orifice prévu à cet effet.
En revanche, lorsqu'on se rend compte que cette machine d'un autre âge peut être activée par un "point d'acupuncture" situé très près, on est stupéfié devant l'énergie dégagée (270 000), qui serait sûrement supérieure si l'église était remise correctement en ordre de marche, auquel cas elle atteindrait la valeur de 1 242 000 u.B.
Ainsi, il faut bien l'admettre, la débredinoire est, réellement, un instrument de soin qui donne, lorsqu'on l'utilise correctement, l'équivalent d'un électrochoc de forte intensité à celui qui s'y soumet. Cela est certainement très efficace dans le cas de certaines dépressions nerveuses ou de désordres énergétiques.