mardi 29 juin 2010
François Fillon inaugure la mosquée d'Argenteuil
Fillon inaugure la Mosquée d'Argenteuil
envoyé par FrancoisFillon. - L'info internationale vidéo.
En publiant cette vidéo, je remercie l'intelligence de ce discours, lequel remet à leur juste place ceux qui pourraient du fait de l'appartenance à une communauté ou à une autre se sentir à l'écart.
Un rappel du fait que tous les hommes doivent être libres et égaux quelle que soit leur foi. Ils l'ont été lors des conflits mondiaux au cours desquels nombre d'entre eux ont combattu et dont certains ne sont pas revenus.
Merci monsieur le premier ministre pour cette réponse digne au racisme ethnique et religieux qui déshonore notre pays.
dimanche 20 juin 2010
Une valleuse à Sotteville ?
La question est posée, l'escalier de Sotteville sur Mer a t-il été tracé et creusé à partir de rien ou remplace t-il une autre descente à la mer, naturelle, celle-ci ?
Pour tenter de répondre à cette question, le mieux est de consulter les cartes anciennes de cette région. La première est celle établie par Cassini en 1753.
On y voit Sotteville entre la vallée de la Veules et celle du Dun, et immédiatement au nord-est du village, une échancrure qui laisse penser qu'il y avait là une solution de continuité dans la falaise, peut-être la vallée d'un fleuve disparu avec les tonnes de calcaire des morceaux de falaise tombés.
Après tout, la Veules, plus petit fleuve de France, ne fait que 1194 m et tient tout entier dans la commune de Veules les Roses. N'était-il pas un peu plus long il y a 10 siècles ?
En observant attentivement, on voit, à l'extrême gauche de la carte, une petite vallée, ou un fleuve, à Sotteville, dénommé par le cartographe, le val de Sotteville. Ce val pouvait très bien être le lit d'un fleuve encore plus petit que la Veules, ou bien au moins, une valleuse permettant la communication avec la mer.
Pour tenter de répondre à cette question, le mieux est de consulter les cartes anciennes de cette région. La première est celle établie par Cassini en 1753.
On y voit Sotteville entre la vallée de la Veules et celle du Dun, et immédiatement au nord-est du village, une échancrure qui laisse penser qu'il y avait là une solution de continuité dans la falaise, peut-être la vallée d'un fleuve disparu avec les tonnes de calcaire des morceaux de falaise tombés.
Après tout, la Veules, plus petit fleuve de France, ne fait que 1194 m et tient tout entier dans la commune de Veules les Roses. N'était-il pas un peu plus long il y a 10 siècles ?
En observant attentivement, on voit, à l'extrême gauche de la carte, une petite vallée, ou un fleuve, à Sotteville, dénommé par le cartographe, le val de Sotteville. Ce val pouvait très bien être le lit d'un fleuve encore plus petit que la Veules, ou bien au moins, une valleuse permettant la communication avec la mer.
mercredi 16 juin 2010
L'escalier
Pour faire suite à l'article précédent, quelques images du passé.
L'escalier a été taillé dans la falaise en 1890 pour ménager un accès à la mer. On voit sur l'image ci-dessus les abris des pêcheurs creusés dans la falaise de chaque côté.
Sur la carte postale ci-dessous, la rampe et les rails qui servaient à faire monter les wagonnets remplis de galets qui servaient à fabriquer l'émeri. Des chevaux et des mulets étaient employés à cette tâche. C'était avant la première guerre mondiale.
De la même époque, une autre vue montrant le bas de l'escalier avec les cabanes de pêcheurs.
Enfin, une photographie prise de la plage sur laquelle on distingue la guérite également présente sur la première image.
Le 12 juin 1940, dans la matinée, les forces alliées sont encerclées à Saint Valery en Caux par les troupes du général Rommel. Quarante mille Français et six mille Anglais sont capturés.
L'escalier, seule issue vers la mer permettra d'évacuer 1 104 Français et 2 137 Britanniques, sous le feu des canons allemands mis en batterie sur les falaises qui couleront plusieurs navires.
Pendant l'occupation, les Allemands dynamiteront l'escalier pour empêcher toute nouvelle tentative de liaison avec la mer.
Il sera reconstruit en 1954.
Remerciements à Christiane et Maurice Legrand à qui j'ai emprunté les cartes postales.
L'escalier a été taillé dans la falaise en 1890 pour ménager un accès à la mer. On voit sur l'image ci-dessus les abris des pêcheurs creusés dans la falaise de chaque côté.
Sur la carte postale ci-dessous, la rampe et les rails qui servaient à faire monter les wagonnets remplis de galets qui servaient à fabriquer l'émeri. Des chevaux et des mulets étaient employés à cette tâche. C'était avant la première guerre mondiale.
De la même époque, une autre vue montrant le bas de l'escalier avec les cabanes de pêcheurs.
Enfin, une photographie prise de la plage sur laquelle on distingue la guérite également présente sur la première image.
Le 12 juin 1940, dans la matinée, les forces alliées sont encerclées à Saint Valery en Caux par les troupes du général Rommel. Quarante mille Français et six mille Anglais sont capturés.
L'escalier, seule issue vers la mer permettra d'évacuer 1 104 Français et 2 137 Britanniques, sous le feu des canons allemands mis en batterie sur les falaises qui couleront plusieurs navires.
Pendant l'occupation, les Allemands dynamiteront l'escalier pour empêcher toute nouvelle tentative de liaison avec la mer.
Il sera reconstruit en 1954.
Remerciements à Christiane et Maurice Legrand à qui j'ai emprunté les cartes postales.
dimanche 13 juin 2010
Sotteville sur Mer
Nous sommes en Haute Normandie, précisément dans le pays de Caux. Pour arriver à l'endroit où j'ai pris cette photo, il faut chercher Sotteville sur Mer.
Habituellement, on voit très loin, mais là, il y avait une brume qui ne permettait que d'apercevoir les falaises voisines dans un voile blanc.
Le principal intérêt de Sotteville sur Mer, c'est son escalier. Une descente impressionnante sur la mer. Lorsque Sotteville était encore un village de pêcheurs, leurs cabanes étaient creusées dans la falaise de chaque côté de l'escalier, à l'époque en bois.
Une pancarte, dont on voit un morceau sur la photo, interdit de passer par dessus les rampes.
Je n'ai pas compté les marches, mais la descente donne le vertige. Sur toute la moitié inférieure, les côtés sont renforcés par de la maçonnerie qui retient le calcaire et aussi la terre qui glisse dessus avec le peu d'herbe qui s'y accroche. Ci dessous, un témoignage récent de cette dégringolade permanente du terrain.
Une fois en bas, la plage. Enfin, là, elle est assez réduite car c'est marée haute et la mer vient lécher le pied de la falaise. Malgré la brume, on voit que c'est à perte de vue que s'étendent ces falaises. Tout en haut, un morceau prêt à se détacher. Le long de la falaise, les traînées brunes sont les traces de la terre glissée dans l'eau.
Du côté est, les débris se sont accumulés et ménagent un petit endroit presque sec devant deux petites grottes. En haut à droite, des creux abritent des mouettes qui y nichent.
L'eau est trouble. La craie et la terre donnent cette teinte jaunâtre à la mer à proximité des côtes tout le long de la Normandie. Un endroit de rêve pour se noyer.
La remontée est longue et le souffle manque pour faire l'escalade d'une traite. Alors, me retournant, je peux, en reprenant des forces, contempler une dernière fois la magie de la mer, infinie et précieuse.
Si l'une ou l'autre de ces images vous intéresse, laissez-moi un message, je me ferai un plaisir de vous les envoyer dans leur taille d'origine.
Krn
Habituellement, on voit très loin, mais là, il y avait une brume qui ne permettait que d'apercevoir les falaises voisines dans un voile blanc.
Le principal intérêt de Sotteville sur Mer, c'est son escalier. Une descente impressionnante sur la mer. Lorsque Sotteville était encore un village de pêcheurs, leurs cabanes étaient creusées dans la falaise de chaque côté de l'escalier, à l'époque en bois.
Une pancarte, dont on voit un morceau sur la photo, interdit de passer par dessus les rampes.
Je n'ai pas compté les marches, mais la descente donne le vertige. Sur toute la moitié inférieure, les côtés sont renforcés par de la maçonnerie qui retient le calcaire et aussi la terre qui glisse dessus avec le peu d'herbe qui s'y accroche. Ci dessous, un témoignage récent de cette dégringolade permanente du terrain.
Une fois en bas, la plage. Enfin, là, elle est assez réduite car c'est marée haute et la mer vient lécher le pied de la falaise. Malgré la brume, on voit que c'est à perte de vue que s'étendent ces falaises. Tout en haut, un morceau prêt à se détacher. Le long de la falaise, les traînées brunes sont les traces de la terre glissée dans l'eau.
Du côté est, les débris se sont accumulés et ménagent un petit endroit presque sec devant deux petites grottes. En haut à droite, des creux abritent des mouettes qui y nichent.
L'eau est trouble. La craie et la terre donnent cette teinte jaunâtre à la mer à proximité des côtes tout le long de la Normandie. Un endroit de rêve pour se noyer.
La remontée est longue et le souffle manque pour faire l'escalade d'une traite. Alors, me retournant, je peux, en reprenant des forces, contempler une dernière fois la magie de la mer, infinie et précieuse.
Si l'une ou l'autre de ces images vous intéresse, laissez-moi un message, je me ferai un plaisir de vous les envoyer dans leur taille d'origine.
Krn
vendredi 11 juin 2010
Le bateau
mercredi 9 juin 2010
Privée de défouloir
Plus de téléphone, plus d'internet, mon transfo a grillé.
16,5 km pour me connecter !
Vu ce dont sont capables Patton et Viking, j'hésite à leur laisser le défouloir en mon absence, mais ai-je vraiment le choix ?
Merci pour votre indulgence sur ce qui va être écrit cette semaine, vu qu'il faut ce temps pour que je sois dépannée, je ne pourrai vérifier le contenu de ce blog que quelques minutes par jour.
Krn
16,5 km pour me connecter !
Vu ce dont sont capables Patton et Viking, j'hésite à leur laisser le défouloir en mon absence, mais ai-je vraiment le choix ?
Merci pour votre indulgence sur ce qui va être écrit cette semaine, vu qu'il faut ce temps pour que je sois dépannée, je ne pourrai vérifier le contenu de ce blog que quelques minutes par jour.
Krn
lundi 7 juin 2010
vendredi 4 juin 2010
jeudi 3 juin 2010
Facebook, que du bonheur ?
"On connais tous une conasse kon aimerais Défoncé a coup de truelle =)"
C'est une citation, donc j'en respecte l'orthographe d'origine, même si je ne la trouve pas tout à fait orthodoxe.C'est aussi le nom d'un groupe de personnes sur Facebook.
Facebook, cet endroit convivial où il est possible de collectionner des amis pour se fabriquer, entre autres, un aquarium virtuel contenant des milliers de poissons non moins virtuels qui meurent de faim dès que l'on est plus connecté depuis quelques heures.
Dans ce groupe, on ne manque pas d'agressivité. Tout est bon pour "défoncer la gueule" de la "connasse", truelles, pelles, pioches. Les maçons ont intérêt à bien planquer leurs outils parce qu'elles sont quand même 11 150 aujourd'hui et ne manquent pas d'idées.
Certaines, bien énervées, suggèrent même marteaux piqueurs et pelleteuses pour refaire le portrait de la connasse de leurs rêves.
D'autres jouent le raffinement avec échardes sous les ongles, miel dans les oreilles et truffes sous les pieds de leur victime, attachée dans un bois avec des barbelés à proximité d'un nid de guêpes.
Les plus acharnées arrachent les yeux de leur rivale à la fourchette ou leur mettent la tête dans les asticots avant de frapper.
"...et quand je l'aurais massacré i restera ke le pied et un oeil mdrr"
Un déluge de menaces et d'horreurs proférées par des femmes au regard angélique dont on voit le portrait à côté de tous ces mots qui, je le reconnais, m'ont donné le fou rire, tant c'est exagéré. Facebook collecte les données des internautes sur un serveur pour les revendre ? A un grossiste en truelles ?Une touche d'humour vue aussi sur cette page pour finir :
"he oui comme je dit souvent autrefois on péchait la morue en bateau de nos jours une BMW suffit !!!!!!!!!!!!!!!!!"
mercredi 2 juin 2010
Daniel Ellsberg, l'homme qui a fait tomber Nixon
Vidéo du 11 Septembre : « L'homme qui a fait tomber Nixon - Daniel Ellsberg et les dossiers secrets du Pentagone »
Regardez ce film et comprenez bien que les hommes ne retiennent pas les leçons du passé. Remplacez le Vietnam par l'Irak, le golfe du Tonkin par les évènements du 11 septembre 2001 et les communistes par les islamistes, l'histoire vous paraitra plus claire.
Regardez ce film et comprenez bien que les hommes ne retiennent pas les leçons du passé. Remplacez le Vietnam par l'Irak, le golfe du Tonkin par les évènements du 11 septembre 2001 et les communistes par les islamistes, l'histoire vous paraitra plus claire.
mardi 1 juin 2010
Le train
Comme chaque soir, je passe sur le petit pont qui enjambe la voie ferrée.
Ce soir, j'ai de la chance, j'étais en avance sur le train de 21 h 20 de quatre minutes.
J'ai eu à peine le temps de l'attendre avec mon appareil photo qu'il prenait déjà la courbe de Romilly la Puthenay.
Ce train vient de Paris et va à Caen. Il ne s'arrête pas dans nos petites gares et passe donc très vite.
Le pont se trouve juste sur ma gauche, au moment où je prend cette deuxième photo, le conducteur du train me salue d'un coup de trompe. Je suis souvent sur le pont au moment où il passe et je lui fais signe.
Juste le temps de le saisir à la sortie du pont.
Et déjà, il s'éloigne, ne montrant plus que ses deux feux rouges arrières.
On ne le voit presque plus. Le feu vient de passer au rouge et le train s'engage maintenant sur le viaduc au dessus de la Risle. Dans une heure, les passagers de ce train seront à Caen. Raymond Devos, à qui je rend hommage à cette occasion, aurait dit "je ne vous demande pas quand, je vous demande où..."
Ne me demandez pas quand, il repartira de Caen pour Paris, mais, de nouveau, demain, à 21 h 20, il passera sous le petit pont de la route entre La Vacherie et La Noé de Bougy.
Ce soir, j'ai de la chance, j'étais en avance sur le train de 21 h 20 de quatre minutes.
J'ai eu à peine le temps de l'attendre avec mon appareil photo qu'il prenait déjà la courbe de Romilly la Puthenay.
Ce train vient de Paris et va à Caen. Il ne s'arrête pas dans nos petites gares et passe donc très vite.
Le pont se trouve juste sur ma gauche, au moment où je prend cette deuxième photo, le conducteur du train me salue d'un coup de trompe. Je suis souvent sur le pont au moment où il passe et je lui fais signe.
Juste le temps de le saisir à la sortie du pont.
Et déjà, il s'éloigne, ne montrant plus que ses deux feux rouges arrières.
On ne le voit presque plus. Le feu vient de passer au rouge et le train s'engage maintenant sur le viaduc au dessus de la Risle. Dans une heure, les passagers de ce train seront à Caen. Raymond Devos, à qui je rend hommage à cette occasion, aurait dit "je ne vous demande pas quand, je vous demande où..."
Ne me demandez pas quand, il repartira de Caen pour Paris, mais, de nouveau, demain, à 21 h 20, il passera sous le petit pont de la route entre La Vacherie et La Noé de Bougy.
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