mardi 14 juillet 2015

Fête nationale, vraiment ?

Le Littré donne cette définition de la nation :
Réunion d'hommes habitant un même territoire, soumis ou non à un même gouvernement, ayant depuis longtemps des intérêts assez communs pour qu'on les regarde comme appartenant à la même race.

De cette définition, il faut retenir que la nation n'est ni le pays, ni le gouvernement, mais tous ceux qui vivent sur un territoire donné avec une histoire commune.

Une fête nationale devrait donc être une fête du peuple. En France, la fête dite nationale, dont la date a été fixée au 14 juillet semble être plutôt être un inventaire public de forces mercenaires au service exclusif d'une poignée de personnes dont les intérêts ne sont manifestement pas ceux du peuple français.
Au moment où l'Union Européenne médiatise la mise en esclavage officielle du peuple grec, il serait bon de réfléchir qu'on est sur le même toboggan. Alors bien sûr, 99% des Français croient les média qui leur racontent que les Grecs ont vécu au dessus de leurs moyens ou ont trafiqué leurs chiffres. C'est tellement facile. Et puis, il y a ceux qui se rendent compte mais ne font rien, parce que bousculer ses habitudes, c'est un effort et que les gens sont paresseux.

Moi-même, je reconnais ne faire que ce qui est à ma portée, le boycott. Mais si tout le monde cessait d'aller dans les supermarchés et à la pharmacie, les rouages bien huilés des entreprises scélérates commenceraient à se gripper et la machine financière serait mise à mal. Si les familles gardaient leurs enfants chez eux au lieu de les mettre à l'école, il n'y aurait pas assez de gendarmes pour les ramener dans ces temples de la propagande où on n'apprend plus que des sottises. Si les gens éteignaient définitivement leur poste de télévision, comme je l'ai fait il y a bientôt neuf ans, ils pourraient choisir leurs centres d'intérêt au lieu d'ingurgiter à longueur de journée les infos bidons destinées à leur faire peur et les feuilletons remplis d'images subliminales. J'en ai involontairement capté une qui montrait des hommes armés en arrêtant mon magnétoscope au mauvais endroit dans une émission tout public tout à fait innocente en apparence. Ensuite, je me suis amusée à les traquer dans les émissions pour la jeunesse. Ces programmes venaient tous des États-Unis. Comment pourrait-il en être autrement, puisque l'armée de ce pays a envahi le nôtre en 1944 et que depuis, hormis pendant la période où le général de Gaulle les avait foutus dehors, ils sont partout. Nicolas Sarkozy, commis de Georges W. Bush leur a même donné les clés.

Le 14 juillet, on pavoise les mairies avec des drapeaux aux couleurs bleu blanc rouge, mais à côté de ce qui est encore un symbole du renversement de la monarchie en France, figure un autre drapeau, illégal celui-là, qui représente la mise sous tutelle de notre pays par un gouvernement non élu, vassal des terroristes d'outre-Atlantique. Une autre poignée de cinglés qui ont beaucoup plus de mercenaires tenus par la peur. Alors, contrairement aux Scandinaves, dont j'admire le patriotisme, je n'ai pas de drapeau français chez moi et ce jour n'est qu'un jour comme un autre.

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