lundi 18 janvier 2016

Emir Kusturica, perspectives 2016

Le réalisateur serbe Emir Kusturica a fait part de ce qu'il pense pour l'année 2016 qui commence.

Bien entendu, en occident, ce sont encore les États-Unis qui vont mener la danse et dicter leurs conditions aux pays de l'Union Européenne, alignés comme des petits chiens savants attendant un os, continuant à diaboliser tout ce qui n'est pas sous leur coupe, comme la Russie et la Chine.

Vladimir Poutine va sans doute réussir à éradiquer le terrorisme en Syrie. Ça pourrait mettre fin à ce qui ressemble à une guerre civile, ce qui ne serait pas une mauvaise chose, permettant enfin aux Syriens de décider de leur propre sort, soit garder le président Assad, soit élire un autre président, mais que ce soit leur propre décision.

Kusturica regrette que Poutine n'ait pas été décideur au moment de l'envahissement de la Yougoslavie par la "démocratie" de l'OTAN. La Yougoslavie serait restée libre. Poutine est quelqu'un qui ne hausse pas les épaules en entendant les mots "justice" et "vérité".

Emir Kusturica est confiant que les Etats-Unis continueront à décider du sort de l'Europe et à ruiner son identité. L'Ouest n'accepte pas le fait que les champs de pétrole de Sibérie ne sont pas la propriété de "Shell" et d'autres entreprises occidentales de même genre.

Les Européens vont continuer à considérer la Turquie comme un rempart qui empêche la pénétration des compagnies énergétiques russes en Europe.

L'Europe va continuer à lutter contre les conséquences de la crise des migrants, qui cache des problèmes plus profonds. La crise va continuer, elle n'est pas apparue spontanément de partout à la fois, mais a été concoctée dans "certaine cuisine". Si je me trompe, dit Kusturica, alors pourquoi les réfugiés en provenance de Syrie ne vont pas en Turquie ou en Arabie Saoudite et pourquoi ne pas leur fournir deux ou trois millions de tentes ? Les chrétiens qui habitent au Moyen-Orient depuis l'émergence du christianisme sont maintenant confronté à la menace d''anéantissement.
Ces propos, relayés par les media russes, n'ont pas, sauf erreur de ma part, été transmis dans les media autorisés en France.

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