mercredi 23 novembre 2016

Un 23 novembre différent

Nous avons tous des jours dont nous nous souvenons mieux que d'autres. Alors que certains passent sans laisser de traces, d'autres marquent une existence.
L'un de ces jours marquants a été le 23 novembre 1963. 

La veille, alors que nous venions de nous mettre à table pour un dîner d'anniversaire qui promettait d'être joyeux, une nouvelle est tombée sur la radio restée allumée. Le président des États-Unis, John Fitzgerald Kennedy venait d'être assassiné. 
Mes parents semblaient consternés. Mon père a remonté le son pour mieux entendre tandis que ma mère essuyait ses yeux pleins de larmes, après avoir dit "Oh ! Ils l'ont tué !" Elle n'a pas dîné. 
Mes parents étant occupés à écouter la radio, Nous, les filles, nous sommes allées au lit rapidement et ce n'est que le lendemain que j'ai commencé à y penser.

Je peux dire à présent, avec du recul, que c'est ce jour là que j'ai réellement ouvert les yeux et pris conscience de la malhonnêteté du monde dans lequel nous vivons. J'avais déjà compris, deux ans plus tôt, à l'occasion de ma communion, que les personnes censées nous protéger pouvaient être des agresseurs et que le mensonge était moins un péché enfantin qu'une caractéristique du monde des adultes. 

L'évènement était facile à analyser. Un fou n'assassine pas un président aussi facilement et un autre fou n'assassine pas non plus ce fou dans les locaux de la police. Tout ça sent le mensonge à trois kilomètres, même quand on a 12 ans. 

A cette époque, j'étais contente de vivre en France, un pays dirigé par un président qui avait foutu dehors l'occupant armé venu d'une nation qui assassine son président et ne fait pas de véritable enquête.
38 ans plus tard, j'ai regardé de façon parallèle comment ce pays censé incarner un rêve de vie assassinait 3.000 de ses citoyens et ne faisait pas de véritable enquête sur ce crime. 
Pareillement, 19 fous drogués et obsédés sexuels n'improvisent pas l'organisation d'un attentat qui va tuer plus de 3.000 personnes y compris eux-mêmes. Ceux qui n'ont pas fait ce premier parallèle ont raté l'information essentielle. S'il y avait réellement 19 arabes dans des avions, ces pauvres mecs se sont gravement fait doubler, tout comme ceux qu'on a nommé "le commando des terrasses" le 13 novembre 2015, de pauvres mecs sans envergure que les véritables instigateurs ont tout simplement éliminés, mais ceci est une autre histoire.

J'ai assisté à une conférence donnée par la petite amie de Lee Harvey Oswald, Judyth Vary Baker. En 2010 est paru son livre :  "Lee and me". 
Elle a parlé récemment de son histoire avec Lee Harvey Oswald dans une conférence consacrée aux mensonges, notamment sur l'escroquerie du cancer.

Une conférence très intéressante, pour ceux qui entendent l'anglais.



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