lundi 25 novembre 2019

L'hôpital

Franchement, quand c'est sorti, j'ai rigolé. Je croyais qu'ils exagéraient.
J'en sors et maintenant, pour moi, c'est criant de vérité :




Ça, je l'ai vécu.
Dans le couloir, je voyais clignoter le panneau où les numéros se succédaient, en rouge lumineux.

Le mot qui peut qualifier ça est nonchalance. Rien ne peut troubler la routine et loin d'être apaisante, cette nonchalance ajoute au stress des personnes qui ne sont pas là pour une partie de plaisir mais parce qu'elles ont eu un accident et ont surtout envie de quitter l'endroit.

Je ne citerai pas le nom de l'établissement, public, car ce n'est probablement pas le seul dans cette situation.J'y ai personnellement constaté un laisser-aller affligeant. Il ne sert à rien de mettre des pancartes demandant aux visiteurs enrhumés de porter un masque si les sanitaires ne sont pas irréprochables.

Un autre reproche que je pourrais faire est l'impossibilité de voir un médecin, ce qui est un comble pour un hôpital. "Elle ne prend pas de rendez-vous, elle passe quand elle a le temps". Sans commentaire mais avec une question : Mais pour qui se prend-elle ? Je sais que les médecins n'ont pas d'obligation de résultat, sinon, il y en a peu qui mangeraient à leur faim, mais ils sont tout de même payés pour voir les patients, même s'ils ne les guérissent pas.

Enfin, ne cherchez pas la culture, absolument absente de ce lieu. Des téléviseurs muets dans toutes les chambres au dessus des lits, ce qui est insupportable, mais ils sont mieux éteints qu'allumés, la seule chaîne gratuite proposée étant Gulli, ce qui est sans doute bassement intéressé, pour que les plus petits leur foutent la paix. Un salon avec internet et une bibliothèque seraient appréciés.

Ma conclusion est que l'hôpital est un lieu déprimant et dangereux où on est susceptible d'attraper une infection grave qu'on n'avait pas en arrivant et où on peut attendre un certain temps (voir le manuel sur le refroidissement du fût du canon) avant d'être secouru.

Enfin, je ne suis pas raciste mais je ferai remarquer que lorsqu'on n'est pas au mieux de sa forme, on préfère le réconfort de son clan à l'incompréhension de gens avec qui rien ne passe. A l'exception d'un petit mec européen d'une trentaine d'années qui a distribué les repas le dimanche, je n'ai rencontré que des Africaines qui parlaient entre elles un langage incompréhensible. Tout le monde a le droit de travailler mais pourquoi une telle concentration dans un secteur si sensible ? Y aurait-il une pénurie de Français en France ?

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