Voilà ce que je vois ce matin :
L'auteur est un avocat, Patrick Klugman.
Pour me faire une idée du personnage, je cherche qui il est et je lis ce qui suit :
Ai-je besoin d'en dire plus ?
SOS Racisme, les Femen et Caroline Fourest sont déjà de sacrées références.
Les partisans de l'avortement (je mets au masculin car il y a aussi des hommes) s'énervent inutilement car la loi en France permet de se débarrasser d'un enfant à naître jusqu'à 14 semaines de grossesse, soit 3 mois et une semaine. On parle à présent de permettre l'infanticide jusqu'à la naissance. Je reviendrai sur ce point dans un autre billet.
A l'écouter, Cet avocat dit qu'une loi n'est pas suffisante car le droit peut être remis en cause partout. Il peut aussi être transgressé au niveau de l'exécutif. On en a un triste exemple avec la suspension des soignants et la destruction organisée des services de santé. Je suis étonnée, après les deux années que nous venons de vivre en France, qu'on ose encore parler de droit.
Ces deux années ont plutôt été, pour beaucoup d'entre nous, l'occasion de voir que le ministre de la Santé était surtout le ministre de la Maladie et de la Mort et qu'il y avait au plus haut de l'État, pour protéger la constitution, un conseil qui n'avait de constitutionnel que le nom.
Je cite Patrick Glukman:
"...puisqu'on a panthéonnisé Simone Veil, quel meilleur hommage que de lui rendre et quelle autre conséquence donner à cette panthéonnisation." *
Je ne peux alors que citer Simone Veil :
"Je le dis avec toute ma conviction : l'avortement doit rester l'exception, l'ultime recours pour des situations sans issue."
La loi Veil était une dépénalisation de l'IVG, non un droit à l'avortement. Avant cette loi, il était interdit de porter atteinte à la vie d'un fœtus. Les femmes qui passaient outre étaient poursuivies après avoir risqué leur vie. En ce sens, la possibilité de recourir à ce moyen lorsque la femme était réellement en détresse était un progrès social. Patrick Glukman aurait mieux fait d'évoquer les ministres (socialistes) qui se sont chargés ultérieurement de dégrader l'esprit de la loi voulue par Simone Veil. Je ne cite pas de nom mais on peut les retrouver facilement. En étendant le délai légal de 10 à 12 puis 14 semaines de grossesse et en remboursant à 100% l'avortement, ils en ont fait un moyen de contraception ordinaire et non une exception.
Patrick Glukman poursuit : "Savoir que les femmes, dans notre pays, ont le droit de disposer de leur corps comme elles l'entendent et que ce droit est constitutionnellement protégé classerait la France, pays des droits de l'homme, à une place tout à fait particulière."
La France, pays des droits de l'homme ? Je rectifie, pays où la déclaration des droits de l'homme a été rédigée, sans plus. Les Français n'ont pas plus de droits que les autres. Ils n'ont, entre autres, plus le droit de manifester leur désaccord avec la politique de l'exécutif sans encourir le risque de blessures graves, d'infirmité, d'empoisonnement et même de mourir.
Plutôt que de faire de belles phrases qui font bien sur un media (BFM) plus que controversé, Patrick Glukman, qui n'aura jamais à subir un avortement, ferait mieux de réfléchir à quelques questions comme celle-ci :
Si on considère que la vie se termine lorsque le cœur cesse de battre, on peut raisonnablement penser qu'elle commence lorsque le cœur commence à battre. On considère que c'est entre la sixième et la septième semaine de grossesse.
Mais c'est peut-être trop lui demander. Sa condition d'homme ne lui permet peut-être pas de comprendre qu'un enfant existe avant d'être visible et d'avoir un état civil. C'est la seule excuse valable que je peux lui trouver.
Je propose à ce collectif d'avocat de réfléchir aux violences faites aux Français lors de ce qu'on peut appeler "la crise du COVID". Aux droits de ceux qui ont perdu leurs moyens d'existence sans qu'une loi n'intervienne pour donner raison à leur employeur mais seulement grâce au chantage, à ceux qui ont été contraints de subir, sans consentement, des intrusions de produits dangereux pour leur santé, par les déclarations dictatoriales de celui qui a pris la place de chef de l'État. C'est évidemment plus périlleux. Dans une chasse à courre, il vaut mieux faire partie de la meute que de se trouver à la place du cerf.
* Je ne discute que sur le fond des déclarations, pas sur la forme.
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