mardi 27 mai 2014

Costa Concordia, les mystères de la route 3

Vous vous souvenez de cette image ?


Elle représente les routes comparées du vapeur Bramhall, échoué sur les roches au sud du port du Guilvinec dans le Finistère. En vert, la route sur laquelle le capitaine croyait se trouver et en rouge, celle sur laquelle il était vraiment.

Et bien, voici maintenant, d'après les coordonnées relevées sur l'ECDIS, les routes comparées du navire de croisière Costa Concordia, échoué à l'île du Giglio.


En magenta, la route prévue, en bleu, la route suivie réellement par le Costa Concordia. Deux tronçons sur cette route bleue, le premier, en trait plein, alors que l'officier de quart était au commandement, et la seconde, en pointillés, alors que le commandant avait pris le relais.
Il est évident que le commandant a cru se trouver sur la route magenta, alors que le navire suivait en réalité une route 500 m trop à gauche.
Pour les sceptiques, j'ajoute ci-dessous une capture de l'écran du radar montrant qu'à l'heure où le commandant est entré à la passerelle, l'écart avec la route prévue était déjà de 50 m.
(donnée soulignée en rose XTD L : 50 m)




Je ne crois pas à la culpabilité du capitaine de ce navire. Il risque cependant de payer pour avoir accordé sa confiance. D'ailleurs, j'ai du mal à croire à l'accident. Au delà de l'aspect technique, c'est trop gros. La manière dont ça s'est passé, l'énorme médiatisation qui a suivi alors que la presse a bien moins parlé d'autres naufrages bien plus meurtriers, et puis, cette provocation évidente, un navire aux couleurs de l'Union Européenne dont chaque pont porte le nom d'un pays qui se vautre le jour de la dégradation de la France par une agence américaine. Ce naufrage n'annonçait-il pas celui de l'UE qui semble évident, même si les media feignent de ne rien avoir vu ?


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