dimanche 29 mars 2009

L'ortie, reine des jardins.

Par quoi commencer quand, pendant deux jours, on a été immergé dans le monde d'une seule plante ?
La décrire ? tout le monde a vu des orties me semble-t-il, même si du côté de l'Alberta on semble penser qu'il n'y en a pas.
L'ortie ? beaucoup vous diront que c'est une mauvaise herbe, qu'il faut l'arracher, qu'on en coupe une et qu'il en repousse dix.
Celles-ci sont les nouvelles pousses de mon jardin. Evidemment, elles ne sont pas les seules, elles ont des centaines de copines qui ne demandent qu'à envahir tout l'espace disponible.
Au cours de ces deux jours, j'ai vu comment la reconnaître (assez drôle, le côté urticant des feuilles s'imposant de lui même) et l'utiliser, au jardin, en guise de médecine et de matière première et à la cuisine, ce dernier point n'étant pas le moins intéressant.
Je vais, au cours des prochain jours parler de ce que j'ai vu et appris sur cette reine des jardins, mais aussi du village de la Haye de Routot, qui accueillait cette manifestation. Je ne vais pas chômer.

12 commentaires:

  1. C'est extraordinaire ! Te voici promue spécialiste des orties avec, cette fois, une belle longueur d'avance sur moi. L'ortie j'en avais fait l'été passée mon passe temps favori, incluant promenade au grand air et "gastronomie" (façon de parler, vue la simplicité des recettes). À ta place je me réjouirais de l'invasion des orties dans le jardin, je me rappelle encore la difficulté que j'avais eu à trouver mes lieux de cueillette. C'est somme toute, une plante assez rare selon ou l'on se trouve.

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  2. Ah ! oui, ça dépend vraiment des endroits.
    Si je sors de chez moi et que je regarde les milliers d'orties qui poussent partout le long de la haie (non, je ne les hache pas avec un taille-bordure) ou au fond du jardin, entremélées avec les ronces qui me fournissent les feuilles indispensables à ma tisane d'hiver, si je demande à toutes ces orties de m'applaudir, alors, Momo, je vais me prendre pour Tina Turner au Zénith ! ça va faire autant de bruit.

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  3. Sans rire, cette expression, elle est de toi ?

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  4. Ben oui, compte tenu du nombre d'orties... Il faut que je les canalise dans un endroit du jardin.

    Momo, mon jardin est un fouillis inextricable de plantes sympathiques que je ne veux pas traumatiser.
    Je trouve aussi bien le bonheur dans une petite fleur bleue pâle dont j'ignore le nom et qui fleurit entre deux briques que dans une haie de rosiers.

    Ta joie fait plaisir à voir...

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  5. Tu me fait penser au petit prince. J'aime les mots que tu emploi pour dire ta tendresse des plantes.

    Que pensent les voisins de ton partis pris esthétique et éthique en matière de jardinage ?

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  6. Il faudrait que nous ayons une vue de ton jardin, afin que nous puissions le visualiser.

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  7. Franchement, Momo, crois-tu vraiment que je me soucie de l'opinion de mes voisins ? Ce sont eux qui me stressent avec leurs idées stupides.

    A t-on idée de peindre le pilier de la grille d'entrée d'une maison normande en rose bonbon ? c'est ce qu'ils ont fait !
    Comme j'ai dit à la dame qui tenait le pinceau : "en entrant dans la rue, j'ai découvert le poteau rose".
    Depuis, elle fait la tête, mais ça ne l'a pas empêché de peindre le puits de la même couleur.
    Elle a mis des paravents en bois tressés, comme ça, je ne vois plus et elle non plus. De l'autre côté, il y a une haie.
    Et puis, je m'en fiche...

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  8. Une vue de mon jardin ? pas de doute, tu es fou.
    Enfin, si, il y en a deux dans le défouloir ici et .

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  9. Mais la gestion d'une originalité assumée au sein d'une communauté est une question passionnante. Comment vit-on une originalité, comment vit-on nos différences dans un monde en voie d'uniformisation accélérée ?

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  10. Fou ? Hum.... je ne vois pas beaucoup de jardins.

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  11. Mon jardin, Momo, c'est l'explication visuelle parfaite pour le concept d'entropie. Du moins c'est ce à quoi il ressemble.
    Mais il n'est pas exclus que je t'en fasse profiter. En fait, ce n'est pas un jardin étudié dans son ensemble, mais des petits bouts de jardins mis à côté les uns des autres. Il lui manque une unité.

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