lundi 23 janvier 2012

Costa Concordia (suite)

Le temps se gâte en Méditerranée.
Du vent et des vagues sont attendues pour demain sur l'île de Giglio où s'est échoué le navire de croisière Costa Concordia.

Il reste à souhaiter que le mauvais temps ne fera pas glisser l'épave plus bas. Il repose actuellement sur du sable à 20 mètres de profondeur, mais se trouve au bord d'un "trou" de plus de 80 mètres.

Je comprends que les familles aient besoin du corps de leur défunt pour faire leur deuil, mais je pense qu'il serait raisonnable d'arrêter les recherches pour se consacrer au pompage du carburant et au remorquage de l'épave. L'espoir de retrouver des survivants étant à présent quasiment nul.

En plus de la compétence, je crois qu'il faut faire attention à la personnalité des personnes à qui on confie sa vie. Je me méfierais, par exemple, d'un pilote qui aurait pour ambition de passer sous le pont de Normandie avec un Airbus, même pour faire de la publicité à sa compagnie.



Mise à jour du mardi 24 janvier 2012


Le pompage du carburant du Costa Concordia commence aujourd'hui. C'est la société néerlandaise SMIT Salvage qui a été mandatée pour ce travail.

De l'eau va être injectée en remplacement de façon à ne pas affecter la stabilité du navire.

Les recherches pour retrouver les derniers disparus se poursuivent parallèlement.

3 commentaires:

  1. Heu... la personnalité "du groupe d'officiers qui pilote" sur un paquebot me semble plus juste, si je peux me permettre

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    1. La personnalité à laquelle je faisais référence ne concerne que celui qui prend les décisions en dernier ressort, le commandant de bord, que ce soit sur un navire ou dans un avion.

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  2. Ceci est juste en général. Je veux dire dans la vie de tous les jours. Dans une auto, dans un bus, dans un train, dans un avion c'est juste.
    Mais dans le cas d'un bateau de croisière, vu le le Commandant est un être humain et que la croisière dure plusieurs jours, il mange, il dort ... et vu que la moitié de son travail est de faire de l'animation personnellement, le brindisi du Commandant, le souper du Commandant, les photos avec le Commandant ... et les passagers veulent le Commandant qui Commande et pas un autre, il n'est pas toujours physiquement présent sur la passerelle.
    Il y a plusieurs Commandants en second. Et c'est l'un d'eux qui était de quart quand la Concordia s'est engagée trop vite vers le Scole. Alors , avant de monter à bord, je préfèrerais personnellement pouvoir avoir confiance dans tous.
    Mais je reconnais que jusqu'au procès, c'est le Commandant qui Commande qui est responsable, parce qu'il y a eu des morts, dont deux n'ont pas encore été retrouvés, par respect pour les victimes.

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