samedi 28 juillet 2018

La fausse affaire Benalla

Ce que je lis depuis une semaine un peu partout me stupéfie. Personne ne semble se rendre compte que ni Emmanuel Macron, que je ne porte pourtant pas dans mon cœur, ni Alexandre Benalla, ne sont responsables de tout le tohu-bohu autour de ce qui n'est même pas un fait divers vu que les violences policières sont un fait courant et qu'en haut lieu c'est plus que toléré, c'est encouragé.

Je ne suis pas loin de penser que les deux petits provocateurs qui lançaient des bouteilles de verre sur les CRS et leur faisaient des bras d'honneur se trouvaient là exprès pour déclencher l'incident mais j'attends de voir ce qu'ils ont à dire, puisqu'ils ont été identifiés. J'ai regardé l'interview d'Alexandre Benalla par une blonde coincée dans son rôle et franchement, je lui tire mon chapeau. Non seulement il n'est tombé dans aucun des pièges tendus, pourtant nombreux, pour le faire trébucher, mais il a montré une belle maîtrise de lui-même et je pense qu'Emmanuel Macron perd là quelqu'un de précieux.

A moins d'avoir la mémoire d'une vielle disquette des années 80, tout le monde se souvient du soutien honteux fait à Emmanuel Macron lors de l'élection présidentielle. Comme m'a dit une femme avec qui j'ai discuté sur le marché "On n'entendait et on ne voyait que lui". Ça s'appelle de la manipulation et c'est ce qu'ils recommencent, mais dans l'autre sens.

La bonne question à se poser, c'est "qu'a donc fait Emmanuel Macron qui déplaise à la ploutocratie mafieuse qui entend diriger le monde pour qu'on tente de retourner l'opinion publique contre lui ?"

Par "on" j'entend évidement la presse, qui agit comme la meute des chiens dans une chasse à courre. Peu de cervelle mais coureuse infatigable et servile. Il suffit de lui désigner la proie. Je ne désigne pas de responsable, cherchez donc à qui appartient le journal Le Monde.

Si Emmanuel Macron était un vrai chef d'état, s'il avait le courage de John Kennedy, il dénoncerait ce pouvoir qui l'a mis en place en disant "je ne marche plus". Là, même exécuté par ce pouvoir en représailles, comme Kennedy, il gagnerait sa place dans la postérité. Au lieu de ça, s'il s'applatit, il sera de toutes façons mis au rancart, le pouvoir l'ayant décidé, et restera dans la mémoire des Français comme celui qui a fait tomber le pays dans la précarité et le chaos, un sinistre clone des précédents, Sarkozy et Hollande.
Il a encore le choix, la gloire ou le mépris.


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