Comprendre la notion de calque, c'est comprendre comment on travaille avec the Gimp.
Tout le monde a vu un dessin animé. Imaginez que vous deviez faire un dessin animé.
Pour faire une animation fluide, il faut 24 images par seconde.
Imaginons que notre histoire prenne 3 minutes , ça signifie qu'il faut 4 320 images pour réaliser ce dessin animé. C'est une histoire simple, imaginez un long métrage de une heure et quart, ça ferait 108 000 images. Il va sans dire que si les images étaient dessinées une par une, les coûts de production seraient tels qu'il faudrait des siècles pour rentabiliser un film.
Je vais choisir un exemple simple, mais qui va bien rendre compte de la réalité.
Mon dessin animé sera l'histoire du petit chaperon rouge, tout le monde est censé la connaître.
Voici l'histoire :
Une fillette habillée en rouge apporte à sa grand-mère, habitant une maison dans la forêt, un panier de victuailles. Un loup la regarde passer et se fait passer pour la grand-mère en se mettant au lit à sa place.
Vous avez sans doute remarqué que certains mots sont en couleur.
Les mots en rouge sont les acteurs, ceux en vert sont le décor.
Lorsque le petit chaperon rouge est dans la forêt et que le loup la regarde derrière son buisson, on peut considérer :
un premier plan avec la fillette,
un second plan avec les buissons,
un troisième plan avec le loup,
et un quatrième plan avec la forêt.
Pratiquement, on a quatre calques.
Dans the Gimp, c'est la même chose. Chaque élément a son calque propre, ça permet de le modifier sans toucher à ce qui se trouve derrière.
La fenêtre de droite contient toutes les icônes des calques. Pour travailler sur ce calque, on le sélectionne avec la souris et il apparait dans la fenêtre active avec les caractéristiques qu'il avait quand vous l'avez quitté (y compris une sélection en cours, attention à ce détail qui peut vous stresser inutilement quand vous voyez que les commandes ne marchent pas. Pour désélectionner, le raccourci clavier est Ctrl+Alt+A)
Pour permuter deux calques il suffit de cliquer sur l'un et de le faire glisser à la place de l'autre.
Une fois le loup est derrière le buisson, une fois il est devant. J'ai mis papy devant Mamy, mais finalement, je remets Mamy devant Papy. Si je n'avais eu qu'une seule image, Il aurait manqué un morceau de Mamy et je n'aurais pas pu le faire.
La meilleure voie est sans aucun doute d'attribuer un calque pour chaque élément constituant de l'image. Cela vous permet d'effectuer toutes les modifications que vous voulez sans affecter les autres calques.
D'autres avantages en découlent. Avoir la possibilité d'attribuer des modes de calques, modifier le pourcentage de transparence du calque, changer la couleur dominante, etc.
En fait, la méthode des calques permet d'économiser beaucoup de temps et de travailler sereinement.
Il y a néanmoins une possibilité de travailler sur plusieurs calques à la fois en les chaînant, car the Gimp a beaucoup de ressources.
Je voudrais m'excuser, notamment auprès des utilisateurs chevronnés de the Gimp qui liraient cet article par hasard, d'avoir l'air de m'adresser à des enfants. Nous sommes tous des enfants devant l'inconnu et mon but est de donner envie d'utiliser le logiciel tout en le découvrant.
Tout au long de cette découverte, je tenterai de répondre avec autant de pertinence que possible aux questions qui pourraient découler de mon exposé et qui me seraient posées dans les commentaires.
Momo, je pense que la lecture de cet article te sera utile, même s'il date déjà d'octobre 2007.
RépondreSupprimerPrends donc MON histoire du Petit Chaperon Rose ( de Russ Meyer ) au début de mon blog ! ça me passionnera plus ! Et là .... tu auras droit à un coup d'encensoir dithyrambique et confiturien , auquel tu sembles désormais habituée . Calque tes exemples sur ce théme , ma cousine , ça me mettra en joie . Veux tu ouir ma joie ? etc... et vice versa ...
RépondreSupprimerPas de Russ Meyer ici, mon cousin, je ne fais pas dans le style lupanar.
RépondreSupprimerIl ne faut pas confondre GIMP et GRIMPE... ici, les fenêtres n'ont pas de rideaux.
AAAAHHH Bon ! Mais tu mets Mamy sur Papy ! et Papy sur Mamy ! ! Bravo pour ta " HARDCORE STORY " .....
RépondreSupprimerOUIR ... ouir....c'est mon épectase .
RépondreSupprimerLe Lapinus Helveticus est il moins ouissant que ceux de notre Beau Royaume ? Chez nous le Lapin ne pense qu'à ouir , dans nos forets et nos champs . Ce qui lui permet d'échapper aux prédateurs .
RépondreSupprimerC'est pour celà qu'il a de grandes oreilles .... pour ouir !
RépondreSupprimerSais-tu, mon cher cousin que ce blog a des spectateurs silencieux qui vont être ravis de cette conversation ?
RépondreSupprimerTu as de la chance, je ne suis pas une mauvaise langue.
Dois-je ressortir les mitaines gothiques ?
As tu toujours ta délicieuse langue rapeuse ?... qui n'est pas une mauvaise langue , d'ailleurs....
RépondreSupprimerOn dit oyant pour ce qui est des oreilles.
RépondreSupprimerEl Chaud Lapino : tequila, rhum, vodka, triple sec, gin citron, Pepsi, à boire dans l'ambiance cubaine du Coyotte café à Cambrai.
Il y a toujours de la musique, latino bien évidemment.
Evidemment, je la garde au chaud en attendant d'avoir l'occasion de m'en servir.
RépondreSupprimerC'est une langue de chatte...
Ou est passé Lapinus Helveticus ? Hein ? Ou ? Coinçé dans un calque ?
RépondreSupprimerJe vais mettre les mammelles de Vixen dans mon calque able .
RépondreSupprimerS'il a écouté son horoscope d'aujourd'hui, il va rester dans l'ombre jusqu'à ce que les chasseurs soient couchés.
RépondreSupprimerC'est bien connu, les lapines sont plus téméraires, elles ne laissent jamais passer une occasion de montrer leurs oreilles.