vendredi 9 mars 2012

Monsieur ou madame

Alors ça, ça me laisse sur le cul !
Un minorité de féministes désœuvrées a réussi à faire éliminer des formulaires administratifs la case "mademoiselle", la considérant comme intrusive pour la vie privée.

Les cases de certains autres formulaires, célibataire, divorcé, marié, pacsé, que sais-je encore, ne les dérangent pas, non, ce qu'elles veulent, c'est l'illusoire égalité entre les XX et les XY quant à leur statut marital.

Autrement intrusifs seront le fichier des honnêtes gens et les cartes d'identité et vitale biométriques, mais sans doute ont-elles d'autres mecs à fouetter.

Ces ignares semblent faire fi de l'origine des termes de civilité en usage dans notre pays et oublient certainement que la révolution française a nivelé tout le monde en changeant les marquis et autres baronnes en citoyens et citoyennes et qu'il fut interdit dans les tribunaux d'utiliser les termes de monseigneur, monsieur, madame et mademoiselle qui étaient des titres dont je souhaite rappeler la définition, pour ceux qui ne s'en souviendraient pas.

On appelle monseigneur le propriétaire d'un fief, lequel confère certains droits qui y sont attachés. Le seigneur est parfois noble, mais pas obligatoirement, il suffit d'être très riche pour acheter une seigneurie.

De même, on appelle monsieur, le propriétaire d'un lieu, d'une terre. S'il est noble, on précise son titre, prince, duc, baron, qui n'échoit qu'à l'aîné, les autres recevant le titre d'écuyer.

Mademoiselle se dit à une femme, mariée ou non, issue d'une famille noble, c'est le titre équivalent au masculin écuyer.

Enfin, une fille qui épouse un noble est damée. On l'appelle donc madame. Elle n'a ce titre que par son mariage et non par sa naissance. Madame désigne donc un titre qui n'existe que par une union.

Ces termes ont été galvaudés et ne signifient plus rien, qu'on les laisse donc au placard et qu'on nomme donc les gens par leur état civil, sans titre aucun ou alors, puisque nous sommes en république, retrouvons les citoyens et les citoyennes, mais de grâce, retirez nous ces dames qui n'ont d'existence que par celui dont elles partagent la couche.

Krn

2 commentaires:

  1. Bon... je vais faire mon avocat du diable, car je ne peux pas résister. Y'a toujours l'alternative, qui a l'avantage en plus d'être neutre en genre: «camarade»...

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  2. Parfait ! En plus ça m'a bien fait rire.

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